« En avant, calme et droit »

 

Debout_La_Republique Bien sûr, nous serions heureux de voir Nicolas Dupont-Aignan sur les grandes chaines de télévision le soir à 20 heures !

Bien sûr, nous serions heureux de sortir de cet état de semi-confidentialité dans lequel nous nous débattons comme des diables depuis des années !

Bien sûr, nous serions tous heureux de voir nos candidats avec un résultat à deux chiffres au soir d’une élection !

Mais si notre combat est celui qui doit redonner à la France sa liberté, son honneur et sa dignité, il nous interdit de prendre des chemins qui nous écartent définitivement de nos valeurs gaullistes.

Car enfin, s’il est un parti qui n’a jamais eu la moindre affinité avec le gaullisme, c’est bien le Front National ! Depuis sa création par des anciens collaborateurs voire d’anciens de la milice quand ce n’est pas de la Division SS Charlemagne ou des rescapés de l’OAS, en passant par les déclarations provocatrices de Jean-Marie Le Pen dont les relents antisémites et racistes n’ont jamais été absents, sans oublier ses propos sur les malades du sida entre autres, le Front National transpire l’extrême droite.

Voué aux gémonies au-delà de l’entendement ces dernières années, voilà que soudain l’apparition de Marine Le Pen douée d’un charisme indéniable, fine mouche sachant jouer de son sourire, de son charme et de son à-propos semble suffisante à certains pour balayer l’idéologie d’exclusion, de rejet, d’intolérance et de division intrinsèque à ce mouvement.

Très honnêtement pensez-vous que lorsque le Général de Gaulle imaginait la France, « telle la madone aux fresques des murs », c’était avec le visage de Marine Le Pen ?

Oh, certes, elle veut que la France sorte de l’Euro et de l’OTAN, que la France retrouve son indépendance, qu’on rétablisse les frontières … Voilà un programme qui ressemble étrangement au nôtre !

Mais sommes-nous sûrs que les intitulés programmatiques recouvrent les mêmes réalités ?

Après tout, en 1940, beaucoup de résistants auraient pu se reconnaître dans la devise « Travail, Famille, Patrie » sauf qu’ils ne considéraient pas que le travail c’était le STO et que la Patrie devait être à la botte des Allemands !

Quelle France nous préparerait Marine Le Pen si, par aventure improbable, elles et ses amis prenaient le pouvoir ? Peut-on envisager un seul instant une nation rassemblée prête à se mobiliser pour relever les défis qui sont les nôtres ? Croyez-vous que pour Marine Le Pen « c’est beau, c’est grand, c’est généreux la France » ? La pensez-vous capable de porter le message universaliste de la France à travers le monde ? La croyez-vous tout simplement capable de gouverner ?

D’ailleurs, si elle est réellement en rupture avec son père, peut-on m’expliquer pourquoi on retrouve un ancien OAS et fils de collaborateur comme nouveau premier vice-président du FN ?

Pour une place sur une tribune, vous sentiriez vous fidèles à vos idées à côtoyer ces gens là ?

Debout La République s’est bâti sur les idées gaullistes et en référence à l’action du Général de Gaulle. « Confondre l’intérêt permanent de la France avec un grand idéal humain, voilà qui serait beau et en même temps profitable » ! Le fondement du gaullisme était déjà dans l’esprit du Général quand il écrivait « vers l’Armée de métier » : La France comme primat et la condition de l’homme pour finalité ! Ce n’est pas à tort que certains ont défini le gaullisme comme un nouvel humanisme.

Dès lors, ce que nous représentons, ce que nous défendons n’est ni assimilable ni soluble dans un terreau d’extrême droite. Notre différence n’est pas une différence d’appréciation de la situation et des mesures à prendre, c’est une différence de nature. Nous ne venons pas de la même planète.

Nous sommes un Mouvement national, républicain et social. Les Français qui se réfugient dans un vote FN aujourd’hui, représentent la base populaire du Gaullisme qui veut à la fois la grandeur de la France, le respect de ses valeurs et la justice et c’est naturellement vers nous que ces Français doivent se tourner s’ils veulent que leurs idées deviennent réalité.

Nicolas Dupont-Aignan doit porter l’entièreté de ce message à la présidentielle, sans se laisser enfermer dans l’unique discours de la sortie de l’euro, certes nécessaire mais insuffisant.

Et puis, il faut s’adresser à la raison mais il faut aussi parler au cœur des Français. L’attachement à notre Patrie, c’est d’abord une histoire d’amour.

« Les raisonnables ont duré. Les passionnés ont vécu.» disait Chamfort.

Que notre raison nous garde fermes et droits dans nos convictions, et que notre passion nous porte dans les combats qui nous attendent.

Dominique LAPORTE
Secrétaire Départemental
Debout La République Alpes Maritimes

12 commentaires sur « En avant, calme et droit »

  1. La censure veille,toute critique de l’idole est interdite.

  2. « C’est beau,c’est grand,c’est généreux la France »,vraiment?quid des Harkis lâchement abandonnés,des Français d’Algérie qui eurent le même sort,des victimes de la rue d’Isly et d’Oran.
    Bonne chance à monsieur Dupont-Aignan en 2012,faudrait-il encore pouvoir engranger 500 signatures.

  3. Didier Bous // 13 avril 2011 à 18 h 13 min //

    Je suis également choqué par l’allusion au passé du père, vous pourriez barrer cela. Plus globalement, il me semble que le bon peuple ne nous attendra pas, qu’il ne s’agenouillera pas de bonheur lorsque nous lui présenterons un morceau de la vraie croix. Cela n’est qu’une question de tactique, de survie et, sur le plan des valeurs, s’allier donne une chance de les contrôler. Si nous refusons ce regroupement, nous laissons tout à Marine Lepen.

  4. Bravo pour la censure du commentaire à Carrefour du Gaullisme.
    je vous signale qu’un professeur aux Hautes études est lui aussi atterré par le ton d’une polémique soulignant avec lourdeur ceux à qui on reproche leurs parents, ce fut hier dans un débat sur les problèmes monétaires et la mondialisation. Ah ! bravo ; si c’est ça le débat !
    Il ya deux facettes dans le gaullisme, l’une de rassembler au nom de la France et d’une exigence de médiation allant à l’universel, l’autre de poursuivre la guerre civile .républicaine, qui est à la base de la fondation de la république en France….
    Reprocher à un homme le passé de son père, comme le fait l’article c’est quoi? A ce titre Il fallait diaboliser Jospin pour le même motif. .
    Maintenant, si les Français se refugient dans le vote fn, il ya bien une raison essentielle. Victimes de la déréglementation aussi bien sur le plan financier, des capitaux taux que sur le plan des flux migratoires ils se sentent programmés à disparaitre du paysage, à disparaitre aussi en tant que nation.
    Une certaine idée de la France qui ferait fi de ces problèmes ou qui se limite uniquement à l’aspect financier tourne en rond. Debout … la république, oui pour être debout mais pour aller où et vers quelle république? Ou la France transcende la république en tant que personne, ou la république devient une idéologie, qui ne transcende rien du tout, mais tourne à vide, comme elle le fait à l’école par exemple.

  5. Jacques Kotoujansky // 6 avril 2011 à 11 h 39 min //

    Quel odieux calomniateur !
    Ouvrez les yeux, sot personnage, et dites-nous donc ce que vous, ou DLR, pensez de l’arrivée sans coup férir, aujourd’hui même, de milliers de Tunisiens à Vintimille. Stop, ou encore ? L’immigration, on en parle ou on se tait ?
    Au lieu de baver, venez donc aider Marine à faire évoluer le Front, riche de votre sensibilité gaulliste, si tant est qu’elle soit sincère ! Marine vous tend la main, car elle est intelligente et sait mieux que vous ce que vous croyez savoir !
    C’est le choix qu’en tout cas j’ai fait, en me présentant aux dernières élections cantonales avec le soutien du FN (26% puis 35%) las des scores de cons-vaincus à 2% que j’ai pratiqués pendant onze ans au MPF et un an à DLR, scores qui ne changent rien et incitent à la trahison des rares élus à la première occasion pour conserver leur mandat…
    Seul le Front a la masse critique et la réalité d’un parti, fait de braves gens et non du genre que vous dites, ignorant perroquet, oui, d’un parti qui peut enfin nous rapprocher du but de l’indépendance et de la souveraineté.
    Tel doit être notre but, notre seul but, et non vos « remembrances de vieillard idiot » (Arthur Rimbaud).
    J.K.

  6. Il ya deux facettes dans le gaullisme, l’une de rassembler au nom de la France et d’une exigence de médiation allant à l’universel, l’autre de poursuivre la guerre civile .républicaine, qui est à la base de la fondation de la république en France….
    Reprocher à un homme le passé de son père, comme le fait l’article c’est quoi? A ce titre Il fallait diaboliser Jospin pour le même motif. .
    Maintenant, si les Français se refugient dans le vote fn, il ya bien une raison essentielle. Victimes de la déréglementation aussi bien sur le plan financier, des capitaux taux que sur le plan des flux migratoires ils se sentent programmés à disparaitre du paysage, à disparaitre aussi en tant que nation.
    Une certaine idée de la France qui ferait fi de ces problèmes ou qui se limite uniquement à l’aspect financier tourne en rond. Debout … la république, oui pour être debout mais pour aller où et vers quelle république? Ou la France transcende la république en tant que personne, ou la république devient une idéologie, qui ne transcende rien du tout, mais tourne à vide, comme elle le fait à l’école par exemple.

  7. Il n’est pas un mot à ajouter à cette belle leçon de gaullisme. Merci.

  8. Michel Bouillet // 5 avril 2011 à 19 h 06 min //

    Bravo ! Quand on est gaulliste, on ne peut qu’être d’accord avec Dominique Laporte. DLR est le seul parti vraiment gaulliste et il n’est donc soluble ni dans le FN, ni dans le villepinisme, les deux faces de Vichy ! L’une dure, l’autre douce.

  9. Nicolas Dupont-Aignan a présenté son livre dans le cadre des Mercredis de la Nar devant un public qui lui était plutôt favorable et a eu un franc succès mercredi 30 mars. Il faut dire que l’action de la Nouvelle action royaliste depuis 1971 s’inscrit dans le cadre des institutions de la Vè République originelle (non dénaturée par le quinquennat) qui est un compromis entre notre tradition institutionnelle monarchique et républicaine. On a toujours dit que la Vè était une monarchie élective.
    Tous les gaullistes sont conviés à fêter les 40 ans de la Nar samedi 9 avril dans une péniche quai de Grenelle.
    Espérons travailler ensemble notamment pour 2012!

  10. Eric Barcos // 5 avril 2011 à 15 h 20 min //

    BRAVO ! Comme bonapartiste je me reconnais entièrement dans ce message de vie, d’espoir…

  11. maugard patrick // 5 avril 2011 à 14 h 08 min //

    le succes de MARINE LE PEN est la consequence de toutes ses apparitions médiatiques ; pour vendre ou avoir de l audience tout est bon pour certains journalistes et actionnairees de groupe de presse : MARINE mord mais ne choque pas l auditeur ou telespectateur , elle fait de l AUDIENCE ( c est bon pour la pub ) .
    On assiste au meme matraquage qu en 206-207 avec SEGOLENE ROYAL . . .
    Avec quelles consequences futures ? ? ?
    PATRICK
    DLR CALVADOS

  12. Qui dirige le pays?
    La question posée amène tout de suite une réponse démocratique incontournable.
    En démocratie ce sont les majorités qui définissent ce que la société se doit d’accomplir. C’est, dit-on par expérience, le moyen le plus efficace pour régler les conflits de manière apaisée et intelligente.
    Il existe cependant plusieurs sortes de majorité: majorité absolue, majorité relative, majorité de fait, de blocage, majorité silencieuse etc,etc….
    Mais, quand l’ensemble des majorités, dans l’ensemble des couches vives de la nation, se fondent sur le VIRTUEL, l’HYPOCRISIE, la COUARDISE, la COMPROMISSION, il n’y a plus de majorité qui tienne dans le REEL du quotidien et la population peut alors légitimement se dire que puisque personne ne détient la majorité, tout est désormais autorisé et les Lois ou règlements deviennent alors contournables, contestables.
    Un des effets immédiats est l’encombrement des prétoires .C’est le prix à payer pour tenter de désembrouiller ce qui est devenu incompréhensible pour la majorité de la population qui croyait que…., qui avait cru comprendre que…qui a le sentiment que certains seraient privilégiés, d’autres ne le seraient pas et que celles et ceux qui se plaignent devraient aller voir ailleurs.
    Alors que faire pour éviter ce qui arrive normalement à tout système sociotechnique où les manettes débouchent dans le vide et où les questions se posent de savoir s’il y a un pilote derrière le tableau de commandes ?
    Les scientifiques ont une réponse : ce n’est pas la seule, mais cela permet de ne pas sombrer tout à fait idiots dans la sinistrose qui envahit le terrain.
    Le Pouvoir légitime d’un Etat, d’un gouvernement, d’une assemblée, d’un syndicat, d’une direction d’association, de tout système social se fonde sur l’accord, le contrat entre les membres et les élus. Découlant de ce qui précède, la bonne administration de l’ensemble concerné dépend de la capacité du pouvoir une fois installé à faire échec aux phénomènes de détournement, d’aliénation, de pollution, de sectarisme, d’idéologie et autres facteurs déstabilisateurs ou déviants qui l’éloigneraient des buts poursuivis.
    Le rebouclage avec ses troupes, avec l’environnement est donc un impératif nécessaire et doit être accompli avec sérieux, lucidité, pragmatisme et honnêteté intellectuelle sans faille, de manière continue. Ce rebouclage ou encore appelé couplage permet ainsi d’engendrer le fameux signal d’erreur qui va alors conduire à la récupération du système, à sa régulation, in fine à son contrôle ou au contraire à sa perte en cas de mauvaises décisions.
    On dit alors que le système est adapté lorsque les effets pervers pris en chasse et corrigés, le système fonctionne comme l’avait souhaité la majorité et selon les règles acceptées par tous. La majorité se renforce alors, car ce qu’elle souhaite est accompli et les empêcheurs d’atteindre les objectifs sont mis hors d’état de nuire, ou tout au moins contrôlés efficacement.
    On dit que le couplage est lâche, lorsque le système après avoir pris en compte les effets parasites , n’en tient pas compte, fait comme si tout baignait dans l’huile et poursuit des chemins qui s’éloignent de plus en plus de ceux censés devoir être suivis par la majorité jusqu’à éventuellement partir hors contrôle ,en perdition. La majorité perd alors confiance et s’éloigne de l’ensemble devenu médiocre.
    On dit enfin que le couplage est serré, lorsque après avoir pris en compte tous les effets destructeurs, le pouvoir se bloque sur des objectifs assignés avec une telle exigence de précision qu’il n’arrive plus à atteindre ses objectifs, hyper consomme son énergie, fait du sur place, s’agite dans tous le sens, pour aucun résultat tangible et sérieux et finit par tout bloquer au prétexte que les risques d’échec sont trop grands. A l’inverse il peut aussi sombrer dans l’autoritarisme outrancié et définir d’autres objectifs tout à fait étrangers à ceux poursuivis en espérant qu’étant sorti de la situation mal vécue il puisse revenir un jour à ce que la majorité lui avait demandé de faire. Dans ce cas aussi la majorité prend peur et s’éloigne d’un ensemble devenu trop dangereux pour elle.
    Tout repose donc sur la qualité du rebouclage, sur la connaissance, sur l’analyse pour décider, discrètement avec discernement. Voir, comprendre, décider(ou non décider) ne s’improvise donc pas et les capteurs manipulés, les leurres, les « poupées gonflables», les instables, les girouettes politiciennes, les camouflés, doivent être soigneusement écartés des systèmes de gestion de situation, de crises.
    Mais tout ceci, hélas ne peut pas servir quand le fondamental est parti en quenouille : la majorité.
    Le 1er élu de France avec 53% de 85%…….
    Un ancien Président de la république élu avec moins de 20 % des suffrages exprimés au 1er tour de scrutin avec moins de 27% des inscrits au second tour……
    467 députés avec moins de 35% du corps des inscrits……
    Des dizaines d’élus de conseils régionaux, généraux, de municipalités récupérateurs d’un mandat avec moins de 20% des inscrits…une abstention devenue « hymalayesque »
    Des syndicats qui ne représentent pas plus que 7% des travailleurs..Et toutes ces forces vives de la nation qui fuient les assemblées générales, ne font pas acte de présence et réduisent la participation à la peau de chagrin……pour mieux défiler dans les rues et se plaindre de son sort personnel.
    Chacun aura, je l’espère, compris qu’on ne peut faire un Concorde de la démocratie quand on a rassemblé sur son établi les machins achetés au marché aux puces pour faire un « biclou » majoritaire avec économie de moyens.
    A chacun sa vision des choses, mais, sans prétention aucune, les lois physiques de la nature sont incontournables, même en politique: une pomme tombe de l’arbre !
    JC BAERT

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