La Commission de Bruxelles veut remplacer les peuples !
L’estimation publiée par l’INSEE qui revoit en nette baisse la croissance française avec seulement 0,1 % au 1er trimestre 2010, prouve une fois de plus combien les hypothèses du gouvernement sont surestimées pour l’année 2010.
Se contenter aujourd’hui d’une politique de rigueur, voire d’austérité, ne ferait que précipiter notre pays dans le cercle vicieux de la récession et des déficits cumulatifs.
A cet égard, la proposition de la Commission européenne de s’arroger le droit de vérifier en amont les budgets des Parlements est inacceptable car cela porterait atteinte à notre démocratie. De surcroît, cela ne pourrait conduire qu’à une crise encore plus grande en Europe.
Aucune politique budgétaire sérieuse ne pourra être efficace, qu’elle soit restrictive ou expansionniste, tant que la monnaie unique interdira d’utiliser le levier monétaire.
C’est pourquoi la sortie de l’euro est le préalable à tout de retour de la croissance, lui-même indispensable à une résorption des déficits publics qui est impossible à atteindre uniquement par des mesures de rigueur.
En 1958, le général de Gaulle et Jacques Rueff ont réussi à rétablir l’équilibre des comptes publics par une dévaluation du franc de 17% assorties d’une politique raisonnable mais résolue de maîtrise des dépenses publiques.
Nicolas DUPONT-AIGNAN – Député de l’Essonne –
Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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