En France, ceux qui considèrent que Hollande a dû manger son chapeau le font parfois avec une telle joie mauvaise (en allemand : schadenfreude) qu’on se demande si voir non seulement un président socialiste, mais leur pays humilié ne leur fait pas secrètement plaisir. Tel n’est pas le cas de Jacques Sapir qui pense que les 130 milliards de crédits de relance « obtenus » par le président français, sont largement de la poudre aux yeux car dans cette somme déjà faible (1 % du PIB européen), on ne compte que 30 milliards de crédits réellement nouveaux.
En Allemagne, au sein de la majorité et en dehors, le ton est différent : dans un premier temps on a vociféré avec la brutalité propre à la politique de ce pays pour dire que Angela Merkel avait fait trop de concessions, avant de reconnaitre que ces concessions étaient somme toute limitées.
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