Hommage à Simone Veil

LA ROSE DE LA PAIX *

Rose du feu, symbole du sang coulé,
Des guerres fratricides et violentes.
Rose rouge homicide et brûlante
Devient couleur pourpre brûlé.

Espoir de PAIX, Femme universelle
Victime de la Shoah au courage exceptionnel,
Tu devins rose du feu et du passionnel
Avec ces sentiments d’amour qui ruissellent…

Femme drapée dans ce manteau de justice
Après le camp d’AUSCHWITZ aux senteurs
Mortelles, ton cœur est devenu protecteur !… 

Combattante au drapeau de la réconciliation
Protectrice des valeurs d’un monde d’humiliation…
Cette rose rouge rejoint les « immortels » solstices. **

 

Olivier FURON-BAZAN
Grand Prix de la Poésie Francophone 2009


* Cette Rose est aussi celle des droits de la femme que l’on ranime comme la flamme du soldat inconnu chaque jour à l’Arc de Triomphe mais uniquement lors de deux époques de l’année lorsque le soleil atteint son plus grand éloignement de l’Équateur. Il existe deux solstices, celui d’été (le plus long de l’année – 21 juin) et d’hiver (le plus court de l’année, le 21 décembre).

**Simone VEIL – Née à Nice 1927, femme politique française. Déportée à AUSCHWITZ (1944-1945). Elle est la première femme à occuper le poste de secrétaire général du conseil supérieur de la magistrature (1970). Devenue ministre de la Santé (1974-1979), elle libéralise l’accès à la contraception (1974) et fait voter la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (1975). Présidente du Parlement Européen (1979-1982), elle est ensuite ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville (1993-1995) puis membre du Conseil constitutionnel (1998-2007). Membre de l’Académie Française en 2009. La cérémonie d’intronisation à l’Académie Française eut lieu le 18 mars 2010. Son entrée sous la coupole était accueillie par l’ensemble des membres appelés « immortels ». Ce fut Jean d’ORMESSON qui prononça le discours d’accueil. Mme Simone VEIL prenait le fauteuil de l’Académicien Pierre MESSMER.  Il est bon de préciser que sur son épée, il est gravé le numéro 78651 inscrit sur son bras lors de son entrée au camp de la mort d’AUSCHWITZ. Par ailleurs, il est également mentionné sur l’arme : République Française et l’Europe « Liberté, égalité, fraternité ».


 

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