Chevènement poursuit sa route
Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), lance un nouveau livre et une campagne d’affichages, semblant se rapprocher d’une candidature à la présidentielle, dix ans après ses 5,3% de 2002.
Depuis vendredi dernier, des affiches « 2012. Sortir la France de l’impasse avec Jean-Pierre Chevènement » commencent à se voir dans Paris.
Pour l’instant, la campagne en cours, -15.000 affiches au total-, ne concerne que la capitale mais sera « sans doute bientôt élargie » aux grandes villes, explique à l’AFP Julien Landfried, porte-parole de M. Chevènement.
Tout est prêt : du site internet de campagne au logo « Chè 2012 », fait pour démontrer « le sérieux et la solidité d’un homme d’Etat » mais aussi « sa dimension rebelle », poursuit-il, se disant désormais « totalement dépendant » de la décision de l’ancien ministre.
« Vu comment la primaire se passe avec des candidats principaux assez discrets sur la crise de l’euro qui est notre gros sujet, la suite des opérations c’est d’aller vers une candidature », dit-il, relevant au passage que le groupe de travail MRC-PS, décidé en avril, ne s’est toujours pas réuni.
A 72 ans, M. Chevènement qui avait apporté son soutien à Ségolène Royal en 2007 sur la base d’un accord politique et se montre aujourd’hui plutôt en phase avec Arnaud Montebourg, continue à dire qu’il se prononcera « avant la fin de l’automne ». Jugée peu crédible par beaucoup d’observateurs, sa candidature n’est jusqu’ici testée par aucun institut de sondages.
Pourtant, pour « faire bouger les lignes », il avait déjà sorti en juin une brochure « Pourquoi je serai candidat ». Mercredi, il publie « Sortir la France de l’impasse » (Ed. Fayard), livre-programme conclu par : « Y a-t-il d’autres moyens, les institutions de la Ve République étant ce qu’elles sont, que de se porter candidat ? »
Voyant la construction européenne « comme un déni de démocratie », l’ancien ministre se concentre sur « la crise de l’euro, celle de l’Europe supranationale », qui doit être l’occasion de revoir « l’architecture de la maison européenne ».
Critiquant la « timidité » de Martine Aubry et François Hollande sur le sujet, le sénateur de Belfort propose notamment un « plan A » pour « redéfinir les missions et le rôle de la Banque centrale européenne » et un « plan B » visant « à organiser la mutation de l’euro de monnaie unique en monnaie commune ».
Dans la partie du livre « Remettre debout le peuple français », l’ex-ministre de l’Intérieur développe une rude critique du multiculturalisme. « Même paré des meilleures intentions, (il) retarde, voire empêche l’intégration, favorise le racisme qu’il prétend combattre, et ne peut que déboucher sur la fragmentation sociale et, à terme, sur des affrontements dits +ethniques+ », écrit-il.
Pour M. Chevènement, « le seul remède aux replis communautaristes » est « le métissage » qui « ne fait pas seulement partie intégrante de l’histoire de notre pays, il est également son avenir ». Et c’est à travers l’école sur laquelle il veut mettre l’accent, que l’intégration peut se faire, plaide-t-il.
Après avoir dénoncé le « sans-papiérisme » de la gauche, il dit également avoir « changé d’avis » sur le droit de vote aux élections locales des étrangers, inclus dans le programme PS, qui « ouvrirait la voie (…) à des votes ethniques » qui « renforceraient les communautarismes ».
Globalement, juge-t-il, les socialistes « se sont laissés engluer », sur la sécurité, l’école ou l’immigration, « dans un discours victimaire qui, tenable dans l’opposition, handicape inévitablement l’action gouvernementale ».
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Présentation du livre Les choix politiques (dérégulation, monnaie unique) effectués dans les années 1980-1990 ont mis la France dans une redoutable impasse. Peut-on faire confiance, pour nous en sortir, aux idéologues qui nous ont fourvoyés ? La crise de l’euro résulte de son vice initial de conception. Elle est devant nous. L’Allemagne détient la clé, mais sait-elle ce qu’elle veut ? Et la France, là-dedans, que veut-elle ?Jean-Pierre Chevènement montre comment remettre le Peuple français debout. Il propose ensuite à la France deux scénarios de sortie de crise pour construire une « Europe européenne », maîtresse de son destin dans le siècle qui vient. |
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Le bon sens devrait conduire JP Chevènement à envisager un accord avec Nicolas Dupont-Aignan !
Tout espoir n’est peut-être pas perdu….
Avec la sortie de son livre JPC ne s’amuse-t-il pas à bousculer les jeux de la primaire socialiste ?? avec la volonté de voir les cartes politiques rebattues à l’issue de la présidentielle en 2012 ?….JPC a récemment participé avec Nicolas Dupont-Aignan , Arnaud Montebourg et Jean-Luc Gréau (économiste) à un débat à l’assemblée nationale sur le thème de la crise financière et de la dette en zone euro.
Et ce soir, Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle, est l’invité, pour la première fois, de l’émission de L.Ruqier sur France 2 « On n’est pas couché ! » à partir de 22h30 pour parler de son livre:
» L’euro, les banquiers, la mondialisation: l’Arnaque du siècle ! » (éditions du Rocher).
Au lendemain de 2002, JPC avait préféré assurer ses » arrières » en négociant son ralliement au parti socialiste contre un siège au Sénat.. et sauvant ainsi quelques sièges d’élus locaux pour ses proches aux municipales qui ont suivi…( voir notamment à Paris) .
Que reste-t-il du MRC ? Beaucoup de déçus avec le sentiment amer d’avoir été trahis !
Depuis le 25 septembre dernier, 2 compagnons de JPC ont quitté le navire du MRC et son capitaine : Bertrand Dutheil de La Rochère ( ancien secrétaire national) et Florian Philippot ( haut fonctionnaire) succombant aux sirènes du FN.
Quant à D. de Villepin, il ne s’est jamais positionné en faveur d’une rupture avec le fédéralisme européen, ni sur une remise en question de l’euro. Il est bien trop éloigné des classes moyennes et populaires de notre pays, n’ayant jamais été conquérir électoralement une circonscription , ni une commune…
Ségolène, Montebourg, Chevènement le triumvirat me plait. Ségolène a l’expérience…les hommes à l’action à la Présidence, cinseiller et à Matignon comme Premier Ministre.
Un beau ticket qui plairait. G.
A tort peut-être j’estime la situation de la France grave par son improduction. Elle ne fournit pas à ses habitants ce qu’ils réclament pour vivre et ses représentants n’osent pas le dire, n’osent pas dire la vérité.
Il faut une mobilisation nationale pour exploiter les ressources productives grâce aux ressources humaines disponibles avec 3 millions de chômeurs.
En 1946 la france a construit des barrages pour fournir de l’électricité, en 2011 il faut construire des centrales pour que l’énergie ne soit pas chère mais accessible à tous. 3 Millions de chômeurs sont disponibles…voilà la mobilisation d’aujourd’hui.
De Gaulle avait nationalisé les banques, aujourd’hui l’état sans argent se porte acquéreur…il faut les nationaliser après leur faillite et supprimer les intérêts des prêts pour relancer la consommation. G.
JPC n’a pas compris qu’il allait se fourvoyer, faire un score comme Michel Debré en 1981. En 2002 il a tenté sa chance et avec un score honorable il a préféré se rallier à la gauche néolibérale européiste trahissant par là même tous ses engagements de campagne. Il s’est couché comme d’habitude! Qu’il reste couché!
pOURQUOI PAS UN ACCORD DUPONT-AIGNAN , CHEVENEMENT ,et même DE VILLEPIN ci ce dernier prenait enfin en compte le non-sens de l’EUROPE actuelle et l’euro tel qu’il est géré
Mr Jean-Pierre Chevènement est un homme sur qui la France peut compter !
Il a toute ma sympathie