IL FAUT SAUVER LE SOLDAT ZEMMOUR

 

La nouvelle est tombée la semaine dernière dans l’ensemble des rédactions : la LICRA, une des nombreuses associations prétendument anti-raciste, attaque le journaliste du Figaro Eric Zemmour devant les tribunaux pour les propos qu’il a tenus sur le plateau de Canal + lors de l’émission « Salut les terriens ».

On ne peut pas dire que tout n’a été fait pour lyncher Eric Zemmour, son échange verbal avec Rokhaya Diallo, nouvelle coqueluche médiatique du fait de sa condition de « femme-issue d’une minorité visible-politiquement correcte » malgré les fadaises qu’elle répète lors des émissions auxquelles elle participe, ayant été surtitré : « Zemmour dérape ». Toute la bien pensance ne s’y est pas trompée, l’ensemble des médias tapant à bras raccourcis sur l’intéressé des le lendemain de la diffusion de l’émission qui avait été, comme toujours avec Thierry Ardisson, enregistrée. Le mot « dérapage » vouant aux gémonies celui qui en est victime, il est évident que, dans cette affaire, Eric Zemmour est tombé dans un traquenard. Il est vrai, comme dirait l’humoriste gaulois Laurent Gerra que la télé version « Ardisson-Fogiel » est une télé de juges d’instruction et que « quand le premier coupe au montage, le second coupe la parole ». De telles méthodes sont indignes d’une chaîne dite d’information et on pourrait les qualifier, vu la personnalité de Thierry Ardisson, de stupéfiantes.

Rebelote quelques jours plus tard lors de l’émission présentée par Guillaume Durand, émission intitulée à juste titre « l’objet du scandale », où Eric Zemmour avait face à lui deux des parangons de la bien pensance de ce début de XXIème siècle : l’inénarrable Gérard Miller et un critique de cinéma Frédéric Bonnaud. Inutile de dire que face à ces deux énergumènes Fouquier-Tinville et Saint Just auraient fait figure de débutants. Le tableau était fixé d’entrée, Gérard Miller qualifiant à plusieurs reprise les idées d’Eric Zemmour de « monstrueuses », excusez du peu, et affirmant que les écrits d’Eric Zemmour sur la possibilité d’une guerre interethnique en France n’étaient pas dignes d’intérêt. Soucieux d’apporter de l’eau à son propre moulin, le psychanalyste médiatique n’hésitait pas à prendre pour exemple la faculté de Villetaneuse où il enseigne, la présentant comme un modèle de melting-pot multiculturel. Malheureusement pour lui, une information nous annonçait que le même jour quatre personnes cagoulées avaient braqué avec des armes à feu un amphithéâtre entier, dépouillant l’ensemble des élèves présents de leurs téléphones portables, cartes de crédit, argent liquide et tutti quanti. Le ridicule ne tue pas, heureusement pour Gérard Miller, mais son aveuglement volontaire comme celui de Frédéric Bonnaud et de Guillaume Durand nous prouve qu’une fois de plus « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ». Dieu merci il y avait Anne Fulda sur le plateau pour remonter le niveau et pour servir d’avocate de la cause désespérée car jugée d’avance de l’accusé de ce procès en sorcellerie qui rappelait les plus belles heures de la grande inquisition ou de la terreur.

Enfin, pour terminer, les idées d’Eric Zemmour ont été qualifiées d’idées de « vieux con » par son collègue de RTL Christophe Hondelatte , n’en jetez plus !

Cependant une question se pose : « La liberté d’expression est-elle encore une réalité dans la France de 2010 ? ». Poser la question c’est y répondre, les affirmations d’Eric Zemmour sur la sur délinquance des jeunes issus des « minorités visibles » n’étant en effet qu’un pléonasme, désolé Monsieur Zemmour, toute personne de bonne foi ayant déjà mis les pieds dans une prison pouvant confirmer ce triste état de fait. Pléonasme, certes, mais qui dans la France de 2010 vous vaut d’être envoyé devant les tribunaux.

L’heure est grave, une police de la pensée sévissant de manière de plus en plus ouverte en persécutant celles et ceux qui ont l’outrecuidance de « déraper », nouveau terme pour désigner à la vindicte celles et ceux qui ne pensent pas comme eux, soit en les poursuivant devant les tribunaux, soit en les réduisant au silence.

Les sans voix du « pays réel », désolé de citer Charles Maurras cela me vaudra peut-être l’honneur d’être envoyé devant un tribunal aux côtés d’Eric Zemmour, ont besoin de lire ses écrits et d’entendre sa voix pour avoir une vision des choses différente de l’unique pensée tolérée dans notre beau pays qui se targue en permanence d’être le pays des droits de l’homme mais où la liberté d’expression et de pensée sont aujourd’hui bafouées.

Ce triste état de fait est d’autant plus grave que les médias nous ont appris hier qu’Eric Zemmour était convoqué lundi prochain par « le Figaro » pour un entretien préalable de licenciement, toujours suite aux propos tenus sur Canal+ . Les persécutions professionnelles prennent donc désormais la suite des persécutions médiatiques.

Pour la France, pour la liberté et pour la vérité une chose s’impose : Il faut sauver le soldat Zemmour !

Philippe DAVID

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