La crise de la chaise vide et le compromis de Luxembourg
Dans les années 60, le financement de la PAC (Politique agricole commune) est au centre des préoccupations de la commission européenne. Au plus tard fin juin de cette année 1965, une décision est attendue. Ainsi, la Commission de la CEE avance des propositions qui vont bien au-delà d’une banale affaire de budget relatif à la PAC. Ce rappel de l’Histoire est l’actualité en ce mois de janvier 2024 et notamment après l’annonce d’Ursula von der Leyen d’un accord sur le traité Mercosur.
La commission entend, à cette occasion, faire des suggestions concernant d’une part la création de ressources propres à l’organisation européenne et d’autre part le renforcement du Parlement européen.
Les négociations débutent le 28 juin et prennent rapidement une tournure très politique sur ces deux points qui mettent en cause l’équilibre jusqu’ici préservé entre les six pays de la CEE et la commission. Ce qui est en cause alors, c’est la contestation de la règle de l’unanimité que la France veut conserver.
Comme toujours dans la plupart des traités, des conventions, des contrats rares sont les juristes à prévoir dès l’origine les mesures à prendre si les affaires tournent mal et les règles contournées ou non respectées. Nous en avons eu un exemple grandeur nature avec le Brexit et le conflit résiduel qui perdure avec l’Irlande du Nord !La PAC est à son tour montrée du doigt par le monde agricole Européen . Aujourd’hui, la plupart des règles édictées par la Commission de Bruxelles et votés par le Parlement Européen ,sous contrôle des chefs d’Etats et de Gouvernements ,mettent à mal, des pans entiers de nos économies :
Energie, Transports, Monnaie, Finances publiques, Santé, Sécurité, Défense Immigration, Agriculture, Alimentations, Distribution, construction navale, aéronautique, automobile, et tout ce qui en découle ,pour nous faire plonger dans la médiocratie débordante, consternante qui va plomber encore d’avantage les Budgets des Etats. Quand est-ce que le droit de peuples à disposer d’eux mêmes reviendra au goût du jour dans l’espace géographique Européen et nous faire renouer avec la France LIBRE ?
Le général de Gaulle est pour moi référence toujours bidn vivante de ce qu’il convient de faire dès à présent début 2024 pour gèrer notre pays tombé en désuétude depuis son départ en 1969. Premier acte sortir de l’union européenne sauf à la réformer avec vigueur pour en faire l’europe des Nations qu’il appelait de ses voeux !