On ne fait pas meilleur résumé de la situation économique actuelle. En fait, cette phrase aurait pu être prononcée par Jacques Sapir, Jean-Luc Gréau, ou même Paul Krugman et Joseph Stiglitz, deux prix Nobel d’économie. En effet, ils affirment tous que la liberté économique est porteuse de progrès économique. Mais ils expliquent aussi que quand elle vire à l’anarchie, les crises reviennent toujours et les inégalités explosent.
Alors, me direz-vous, qui l’a prononcé ? La réponse, c’est le C, en 1965. A une époque où le rôle de l’Etat évitait justement les travers qu’il décrivait.
Cette phrase montre la profonde actualité de la pensée gaulliste ...
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