Bien entendu, personne ne peut éviter d'inscrire sur sa liste de vœux ce qui touche directement à la vie des Français, en souhaitant :
- que le chômage baisse, alors qu'il dépasse en réalité les 4 millions, et ce malgré les annonces répétées du Gouvernement et du Président Sarkozy auxquelles je ne crois absolument pas : "l'emploi augmentera de manière significative en 2011" ;
- que le pouvoir d'achat progresse, notamment pour les plus bas salaires. En effet, comment peut-on vivre décemment dans la France d'aujourd'hui avec moins de 1000 euros par mois alors que la rigueur annoncée nous promet une hausse importante des loyers, électricité, gaz, fioul et autres charges ?
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Ce 16 novembre 2010, Nicolas Sarkozy fait l'actualité. Après son remaniement gouvernemental annoncé depuis plusieurs mois et dont on connait tous l'impact, c'est à dire rien, le chef de l'Etat a tenté de nous convaincre de sa nécessité et a présenté la feuille de route jusqu'à l'échéance présidentielle de 2012.
Ce qui ressort immédiatement après le "clap de fin" de l'émission est le manque d'un projet d'avenir pour la France. [...]
Selon un sondage OpinionWay, et à un an des primaires de désignation du candidat socialiste dont personne ne comprend comment il est possible de les organiser, les sympathisants de gauche pensent à 65% que le Directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn est le mieux placé pour battre Nicolas Sarkozy. Mais le FMI vient de prendre position sur le projet gouvernemental relatif au régime des retraites. [...]
Comme 70% des Français, mon appréciation sur le projet gouvernemental des régimes de retraite est double. D’une part, et c’est un constat partagé, il est indiscutable que les régimes actuels doivent être modifiés pour prendre en compte l’allongement moyen de la durée de vie et sauvegarder le régime par répartition qui est une conquête gaullienne.
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En 1945, après la Libération, il fallait refaire les institutions de la France. La débâcle, l'armistice, Vichy avaient fait table rase. Allait-on revenir purement et simplement à la Constitution de 1875 ?
Celle-ci n'avait pas épargné à la France l'instabilité ministérielle, source de faiblesse du pouvoir. Elle avait laissé le pays affronter la guerre dans un état d'impréparation totale, malgré les avertissements répétés des meilleurs spécialistes, et notamment du colonel de Gaulle. La première question posée aux Français par le gouvernement de Gaulle, lors du référendum du 21 octobre 1945, fut donc : «Voulez-vous une constitution nouvelle ?» 96% des Français répondirent : oui. 4% seulement marquèrent leur attachement à l'ancienne constitution. La cause était entendue. Qui allait faire la nouvelle constitution ? Une assemblée souveraine, peut-être inexpérimentée, élue encore sous l'empire des passions qui agitaient le pays au lendemain de la Libération ?
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C'est la fin d'une terrible journée. A pied, fendant la foule, le général de Gaulle arrive à l'Hôtel de Ville où l'attendent Georges Bidault [photo : le Général avec Bidault] et André Tollet. Un moment d'émotion intense, d'unanimité vraie.
"Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos propres vies. Paris* ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France toute entière, de la France qui se bat, de la seule France …" [discours de Charles de Gaulle]
La voix est un peu voilée. La veille, à Rambouillet, de Gaulle aphone, avait fait venir un médecin. Mais les paroles martelées, les mots soulignés, prennent un sens particulier quand on sait que la capitale a bien failli être victime de la rigueur de la stratégie alliée.
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Nicolas Sarkozy a voulu faire patte de velours, mais sa prestation télévisée du 12 juillet sur France 2 sonnait faux. Il promettait de parler des problèmes de la France et des Français, il a évoqué en longueur l’affaire Woerth et magnifié « sa République » qu'il juge irréprochable. Il ne m’a pas convaincu, ni sur l’affaire ou les affaires, ni sur « sa » république.
Cet entretien a néanmoins débouché sur un point que l’on peut considérer comme une avancée : le poste de trésorier de l’UMP du Ministre du travail. Mais attention ! Ce n’est pas une décision, simplement un conseil qu'Eric Woerth a rapidement entériné. Nicolas Sarkozy aurait dû aller bien plus loin. L’incompatibilité entre fonctions ministérielles et responsabilités au sein d’un parti politique devrait être la règle constitutionnelle intangible afin d'assurer un exécutif totalement indépendant des pressions partisanes et collectivement solidaire [...]
J'y étais à la Halle Freyssinet. Avec plus de 6000 autres Français de tous horizons, des villes, des campagnes, des banlieues. Des jeunes, des retraités. De toutes les couleurs, de toutes confessions. Un souhait d'être ensemble autour de Dominique de Villepin pour la naissance d'un rassemblement : "République Solidaire". Un nouveau parti parmi les autres pourront dire certains ; une manière d'aborder la politique, au-dessus des clivages traditionnels admettront la très grande majorité des présents après avoir entendu Dominique de Villepin. Son intervention est celle d'un homme d'Etat, construite autour de notre histoire, prenant en compte la réalité d'aujourd'hui et volontairement charpentée sur des principes républicains et gaullistes.
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Accusée d'avoir freiné le sauvetage de la Grèce, la chancelière Angela Merkel s'est défendue mercredi et a plaidé pour la participation allemande devant les députés qui devraient la soutenir malgré l'hostilité de l'opinion publique. Elle s'est défendue d'avoir ralenti le processus : "Nous ne serions jamais parvenus au programme d'efforts nécessaires de la Grèce si l'Allemagne avait, comme demandé par presque tous (ses partenaires européens), approuvé plus tôt les aides financières sans garantie suffisante, a-t-elle lancé. Nous aurions produit l'effet contraire".
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M. de Villepin a annoncé le 25 mars la création d'un mouvement politique libre et indépendant qui verra officiellement le jour le 19 juin prochain... Le président de la République doit "être quelqu'un qui fait la synthèse d'un certain nombre de positions qui paraissent à première vue difficilement conciliables" et "a pour première tâche de rassembler" la droite et de la gauche "sur des sujets essentiels", a estimé dimanche soir l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin lors du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, jugeant que ce n'était pas le cas avec Nicolas Sarkozy. [...]