Si une présidentielle avait lieu en 2019, Macron et Le Pen seraient encore opposés
Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’opposeraient de nouveau, avec des scores supérieurs à ceux de 2017, si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Cnews et Sud Radio publié ce mercredi. Dans cette enquête réalisée au lendemain des élections européennes, le chef de l’État et la présidente du Rassemblement national obtiendraient respectivement 30% et 28% des voix (contre 24% et 21,3% au printemps 2017) au premier tour.
Les autres chefs de partis seraient relégués loin derrière, à des niveaux sensiblement identiques à ceux enregistrés dimanche dernier par leur famille politique. Yannick Jadot, d’Europe Écologie-Les Verts, recueillerait ainsi 12% des suffrages, le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon 9% et le président des Républicains, Laurent Wauquiez, 8%. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, est crédité de 5% des voix et Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, de 4%.
L’enquête a été réalisée en ligne les 27 et 28 mai auprès d’un échantillon de 927 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
A Jacques PAYEN…. »L’immense et pitoyable ballet des égos, pathologiquement accrochés à leurs boutiques politiques ou syndicales, d’autres à leurs chapelles, à leurs sectes confidentielles et chimériques. »n et face à cette pathologie dévastatrice, vous nous dites quoi Docteur es CECITE du peuple de France ?!!!!
du 29 Mai 2005 c’est encore Non
Comme beaucoup d’autres, la Constitution de la Vème République peut engendrer un régime liberticide, voire autoritaire, si les principaux acteurs de l’Etat, et le chef de l’Etat d’abord ! ne pratiquent pas – ou plus- l’éthique de responsabilité.
Et nous sommes dans cette circonstance terrible. Ouvrons les yeux.
Macron a parfaitement compris qu’avec 20% de soutiens et des oppositions totalement fragmentées, sans incarnations crédibles et sans stratégies, juste « un bal des égos », il peut tout, tout, oui tout se permettre, grâce à une pratique abusive des institutions : bétonner le soutien de la bourgeoisie et des grands possédants en démontrant qu’il maitrise totalement la révolte sociale, quelle que soit la casse. C’est fait.
Il peut violer la volonté dominante qui souhaite le maintien du pacte social républicain, c’est en cours. Il peut démolir les services publics et vendre le patrimoine des français à la découpe, au profit de ses amis et commanditaires. C’est en bonne voie.
Suprême et délétère habileté, comme son grand maître et prédécesseur en cynisme Mitterrand, il favorise la montée du Rassemblement National, à son profit, en le désignant « seul adversaire ».
Face à ce pouvoir dont la déviance autoritaire s’accentue tous les jours, dans les lois et dans la rue, que voit-on ?
L’immense et pitoyable ballet des égos, pathologiquement accrochés à leurs boutiques politiques ou syndicales, d’autres à leurs chapelles, à leurs sectes confidentielles et chimériques.
Alors oui, vous aurez, nous aurons, dans 3 ans, le même stérile et calamiteux duo des compères, des comparses de 2017 !
Pour y échapper, il faudrait que beaucoup, beaucoup, surtout dans notre famille politique, sacrifient leurs œillères, leurs rancœurs, leurs certitudes dogmatiques, leurs exclusives, leurs animosités pathologiques.
Ils se souviendrait alors que le gaullisme s’adressait au peuple dans sa diversité et ses contradictions, qu’il parlait au « métro », toutes classes confondues.
Avec, en surplomb, l’intérêt national. Toujours.
Où passent les citoyens(ne)s Français(e)s dans ce bla bla bla insipide alimenté par les médias trans horizon politique ?
Et Macron serait réélu grâce à la PME Le Pen !
mais au 2eme tour le RN augmente son score de 10% par rapport à 2017!
Je voterai Dupont-Aignan, au premier tour, et me retrouverai comme un con avec le duel Macron – Le Pen au second. Je voterai alors, faute de mieux, Le Pen et aurai le déplaisir (le mot est faible) de découvrir que c’est encore Macron qui a gagné… Chronique d’un marasme annoncé…