Politique familiale : retour sur la sortie avortée du rapport de la mission parlementaire
Une obsession : détruire la politique sociale du général de Gaulle
Une mission parlementaire bipartisane LREM-LR créée à la demande du gouvernement devait rendre ses conclusions sur la politique familiale ce mercredi 21 mars. Finalement, les deux députés en charge du rapport n’ont pas réussi à se mettre d’accord et Gilles Lurton, qui fait partie de l’opposition LR, a refusé in extremis de co-signer ledit rapport.
Une proposition de « classe », incompatible avec une politique incitative de natalité.
La pierre d’achoppement : la proposition de son collègue LREM, Guillaume Chiche, de supprimer le quotient familial et flécher l’argent ainsi économisé vers les allocations familiales, qui seraient désormais versées dès le premier enfant et davantage modulées en fonction des revenus.
Et pourtant, l’INSEE a, fort justement, attiré l’attention sur la diminution du nombre des naissances en France durant l’année 2017, phénomène qui se répète d’année en année depuis 7 ans, avec une accélération depuis 3 ans. (Lire : http://www.gaullisme.fr/2018/03/28/nouvelle-chute-des-naissances-en-fevrier-2018/)
La volonté nataliste de Charles de Gaulle
Le quotient familial, objet du débat qui oppose LR et LREM en ce début d’année, a été instauré le 31 décembre 1945. Il est le résultat de la volonté nataliste du général de Gaulle qui cherchait à soutenir la démographie française. En accordant un avantage fiscal croissant avec le nombre d’enfants aux foyers français, l’État voulait soulager les familles dans une période économiquement difficile durant laquelle il est impossible pour nombre de citoyens d’élever plusieurs enfants sans un coup de pouce financier.
Paroles, paroles….
« À ce stade, il n’y a aucun projet de supprimer le quotient familial« , soulignait, il y a quelques jours, l’entourage de la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn. Qui faut-il croire ? La ministre ou LREM ?
La politique familiale est véritablement ancrée dans l’histoire de la société française. Il faut la poursuivre et non la démanteler.
Comme quoi la France est loin de se rassembler en famille dès qu’il s’agit de « pognon » ou encore d’attribuer des allocs à certains plutôt qu’à d’autres.
Quant au quotient intellectuel de nos élu(e)s il est certainement surdimensionné ,peut-être à cause du quotient familial qui profite à certain(e)s et pas aux autres !