Nouvelle chute des naissances en février 2018
L’INSEE a, fort justement, attiré l’attention sur la diminution du nombre des naissances en France durant l’année 2017, phénomène qui se répète d’année en année depuis 7 ans, avec une accélération depuis 3 ans.
Le graphique ci-dessous, fourni par l’INSEE, montre – mieux qu’un long discours – l’évolution sur longue période, depuis la Libération. Il semble malheureusement que la chute continue en ce début d’année 2018, en tout cas en ce qui concerne la France métropolitaine, les statistiques n’étant rapidement fournies par l’INSEE que pour cette partie du territoire.
En effet, les chiffres des naissances annoncés pour janvier 2018 sont en baisse de 1,2 % par rapport au même mois de 2017, et surtout la chute est vertigineuse pour février : 52 700 naissances au lieu de 55 000, c’est-à-dire 4,2 % de moins.
Il arrive que l’INSEE révise très légèrement ses chiffres à la hausse. Supposons donc que février ait connu en fait 52 800 « naissances vivantes » – c’est l’expression exacte employée par nos statisticiens. La chute serait quand même de 4 % par rapport à 2017, ce qui est énorme. Cela n’était guère arrivé que pour le mois de juin 2017 (qui avait compté 59 900 naissances) par rapport au mois de juin 2016 (avec 62 800 naissances), soit 4,6 % de moins.
Il ne faudrait donc pas que l’inquiétude provoquée, à juste titre, par les documents de l’INSEE relatifs à la natalité en 2017 ne soit qu’un feu de paille : la France continue à glisser sur la mauvaise pente.
Au moment où certains proposent de supprimer le quotient familial, et où la raison d’être démographique de la politique familiale est occultée aux yeux de certains hommes politiques par son assimilation à une forme de lutte contre la pauvreté, rappelons une fois de plus trois vérités fondamentales :
- Avec Bodin, ‘qu’il n’est richesse que d’hommes‘ ;
- Avec Charles de Gaulle que, ‘sans enfants, la France ne sera plus qu’une grande lumière qui s’éteint‘ ;
- Et, avec Sauvy, que ‘l’avenir de nos retraites par répartition dépend principalement de la natalité‘.
Source : http://www.economiematin.fr
La natalité ne se joue pas à la corbeille
Tout en regardant cette image fort sympathique de ce jeune nourrisson dans sa corbeille en osier, mon esprit vagabonde.
Selon des sources religieuses concordantes, dieu aurait dit (pour résumer ): « Soyez féconds,multipliez-vous, remplissez la terre et assujettissez-la, dominez les poissons et les oiseaux est tout être vivant.
Je vous donne toute herbe et tout arbre ayant du fruit et portant la semence… ».
7,5 milliards d’êtres humains peuplent la terre aujourd’hui. Nous serons selon une projection 10 milliards d’ici 2050. C’est demain.
Forcément la question des ressources alimentaires et en eau potable se posera, plus criante dans certains pays que dans d’autres à forte population mais aussi en raison des changements climatiques.
L’avenir est donc très préoccupant pour toutes nos générations futures qui ne seront plus, désormais, à l’abri du besoin, des catastrophes naturelles voire d’autres fléaux inenvisagés et inenvisageables.
Les conflits armés se multiplieront pour accaparer les besoins vitaux.
Notre « créateur » n’a pas tenu compte manifestement du coeur des hommes pour que la terre reste un paradis.
Alors forcément, la joie d’une naissance (en principe) est contrebalancée par d’horribles prévisions que certains considéreront comme outrancières.
Dans l’immédiat, la vitalité d’un pays se mesure aussi à son taux de fécondité et au vieillissement de sa population.
Ce taux passe pour la France sous la barre des 2% à 1,88 enfant par femme mais reste quand même le premier parmi les pays européens en matière de fécondité.
Néanmoins son solde naturel est le plus faible depuis un demi-siècle.
Pour notre survie si j’ose dire et celui du pays, avec un brin de provocation mais aussi de lucidité, la politique familiale ne doit pas être malmenée mais défendue.
La corbeille en osier ne doit pas devenir à court et moyen terme celle de l’enfant unique. Les enjeux futurs sont trop importants pour les minimiser et pour les résumer en de simples enjeux financiers
pour résoudre des problèmes conjoncturels.
RF 30.3.2018
Ne nous étonnons pas ! au vue de la situation du pays comment voulez vous vous projeter dans un avenir aussi sombre . Quelle France avons nous a proposer à nos enfants. Ensuite regarder la natalité comme le pendant du système de répartition pour nos retraites, il va falloir arrêter ! Ce système est mort il faut imaginer autre chose, notre société a évolué et continuera d’évoluer, c’est n’est plus tenable. Que la courbe de natalité baisse me ferais plutôt penser que nous sommes à un tournant de notre histoire, que c’est aussi l’occasion pour que demain il y ai moins de chômeurs dans ce pays. Nous avons peu à peu besoin de moins en moins de main d’oeuvre, les technologies se développent de plus en plus vite. Cela ne veut pas dire que la population diminue non plus. Mais si la population française se stabilise à son niveau actuel je ne vois pas le problème, à part qu’il pourrait y avoir moins de misère, moins de malheureux. Maintenant reste à voir l’origine de la natalité, car si les naissances baissent il me semble que c’est surtout vrai pour les française de souche et non pour les françaises issues de l’immigration. Mais c’est un autre débat…
Et cela vous étonne , d’autant que la démographie en France est d’abord soutenue par des femmes venues d’ailleurs à l’exemple du département de Mayotte !