Gauche morale, Droite sociale

Les jeunes doivent assumer l'héritage et l'avenir du gaullisme

Etienne Duhazé est étudiant en droit et en histoire aux universités Panthéon-Assas et Paris-Sorbonne, secrétaire général de l’Union des Jeunes pour le Progrès. Il signe cette tribune, en son nom et pour l’UJP.

Je suis heureux de publier cette tribune sur Gaullisme.fr : en 1967, j’ai adhéré à l’UJP Val de Marne, et depuis, sans interruption et toujours avec détermination, je milite pour le gaullisme, celui de conviction. En fait, je suis resté sur les orientations humanistes et sociales que l’UJP a toujours mises en avant.

Alain Kerhervé

 

Au-delà de la polémique entourant Laurent Wauquiez ces dernières semaines, on observe depuis plusieurs années une appropriation par la gauche du rôle d’arbitre moral. Face à cela la droite ne peut et ne doit que continuer sa mue pour redevenir la droite sociale qu’incarnait le gaullisme, et avant cela le bonapartisme.

Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre Robert Grossmann, Président fondateur de l’Union des Jeunes pour le Progrès (UJP)

Faire une Droite sociale, c’est défendre la souveraineté de la France, à l’exemple du trio Pasqua-Villiers-Séguin en leur temps. Cette France, que la gauche morale veut noyer dans un ultralibéralisme européen sans forme et sans vie, qui trahit la civilisation européenne, celle des philosophes, des savants, des rois et des révolutionnaires. Jacques Chirac en 1979, avant de basculer dans l’européisme frénétique, disait : « Cette Europe passoire, cette Europe des multinationales, cette Europe de l’argent, nous n’en voulons pas ». Cette vision qui prédominait à droite fut si dénoncée par la gauche morale que des hommes, qui étaient les plus farouches adversaires de l’Europe technocratique actuelle, retournèrent leurs vestes par opportunisme électoral. Chirac, Juppé, Toubon et tous les autres ont marqué au fer rouge la droite gaulliste de cette trahison, qui a permis au Front National de décoller, et ainsi, empêcher le candidat de droite d’accéder au second tour de l’élection présidentielle de 2017. La droite ne doit pas avoir peur de se réapproprier ce langage de la souveraineté nationale qui n’a rien de fasciste ou de réactionnaire qui est apparu sous la Révolution dans les discours de Mirabeau, La Fayette, Robespierre, Marat ou Saint-Just. Cette souveraineté nationale implique également de défendre la République une et indivisible malmenée en Corse par les indépendantistes. Peut-on imaginer la région natale de Napoléon devenir indépendante ?

Faire une Droite sociale, c’est défendre la troisième voie entre le capitalisme et le socialisme. Le gaullisme social, héritier politique du catholicisme social, permet d’allier le capital et le travail dans un effort et un but commun, assurer la prospérité de la nation et des individus, tout en respectant l’humain, l’humble, celui qui dans notre système économique actuel ne peut rien dire, ne peut pas s’exprimer sur l’avenir de son entreprise, de son métier autrement que par un syndicalisme parfois violent, souvent anachronique ou en votant Mélenchon, ce qui, malgré la qualité de sa langue, n’est guère mieux. La droite sociale doit se réemparer des sujets sociaux qu’il a laissé à la gauche utopiste et au Front National. Elle doit assumer la défense des cols bleus qui sont délaissés par la classe politique actuelle, elle doit réinvestir cette France périphérique qui souffre et crève de la crise économique ambiante depuis maintenant dix ans. La droite ne doit pas avoir peur de venir dans ses territoires délaissés et comme au siècle dernier s’investir dans le tissu associatif local. N’oublions jamais que le secours populaire était une organisation caritative du Parti Communiste. Remettre l’ouvrier, le salarié au centre de la décision des entreprises implique une prise de conscience générale des élites économiques et politiques. L’Etat doit montrer le chemin en mettant en pratique ses grands principes que sont l’actionnariat-salarié qu’ont testé des entreprises comme Essilor avec succès et permettant une prise de conscience de toute l’entreprise de bas en haut sur la nécessité d’avancer ensemble avec des objectifs communs.

Faire une Droite sociale, c’est assumer la défense de la civilisation française dans tous ses aspects, qu’il s’agisse de la dignité de l’Homme ou de la Nation. Assurer la dignité de l’Homme, c’est refuser la marchandisation du corps, conséquence directe de la funeste loi Taubira. La marchandisation du corps est l’expression la plus terrifiante de l’ultra-libéralisme latent dans les sociétés occidentales déshumanisées. Le rôle de la droite est de porter de réelles idées humanistes, contrairement à cette gauche caviar qui consent à violer ce qui était alors inviolable, le sanctuaire qu’est le corps humain, et le plus souvent contre de l’argent. Il n’existe pas de GPA altruiste, c’est une illusion pour permettre aux promoteurs de ce nouvel esclavage dans ce qu’il a de plus vil de prospérer. La droite doit également assurer la dignité de la nation par la refonte d’une école républicaine et laïque permettant la transmission des savoirs fondamentaux permettant l’assimilation à une nation fière de son passé et confiante dans l’avenir. L’instruction et l’assimilation des futurs citoyens ne pourra se faire que si la France elle-même et en premier lieu ses élites renouent avec la fierté nationale héritée de notre glorieux passé. La droite doit impulser ce changement de cap en défendant ces grands symboles que sont les vestiges de la France, de Clovis au général De Gaulle, en passant par Saint Louis et Robespierre.

C’est à cette vaste entreprise de reconstruction et de réappropriation du champ culturel français par la droite que l’Union des Jeunes pour le Progrès, mouvement lancé à l’initiative du général De Gaulle, veut participer en insufflant les idées du gaullisme social au sein de cette droite qui n’a pas à s’excuser et a vocation à retrouver son berceau originel, la sauvegarde de la nation et la défense du peuple, comme l’a dit le fondateur de notre République,

Etienne Duhazé


L’Union des jeunes pour le progrès – Mouvement des jeunes gaullistes est une organisation politique créée le 13 juin 1965. Fondée à la demande de Charles de Gaulle, elle est le mouvement officiel des jeunes gaullistes. Au départ au côté de l’UNR-UDT, puis de l’Union démocratique pour la Ve République, l’UJP devient mouvement associé de l’Union pour un mouvement populaire en 2011.

À son apogée, elle compta près de 50 000 adhérents, nombre très important pour un mouvement politique de jeunesse. Ses présidents les plus importants furent Robert Grossmann, fondateur en 1965, Michel Cazenave en 1966/67, qui soutint une ligne gaulliste de gauche, puis à nouveau Robert Grossmann de 1967 à 1972, et Jean-Paul Fasseau après 1972. Paul Aurelli, secrétaire général, fut aux côtés des présidents la cheville ouvrière du mouvement.

Il faut se souvenir des assises de Strasbourg en 1969 où plus de 5 000 jeunes de l’UJP se retrouvèrent autour d’André Malraux, Georges Pompidou, Maurice Couve de Murville. Le slogan emblématique de l’UJP fut « Le seul combat qui vaille est le combat pour l’homme », puis « Les jeunes assument la Révolution avec de Gaulle » en 1968.

Voir aussi ci-après

http://www.france-politique.fr/wiki/Union_des_Jeunes_pour_le_Progr%C3%A8s_(UJP)

 

13 commentaires sur Gauche morale, Droite sociale

  1. Jean-Dominique Gladieu // 13 mars 2018 à 15 h 15 min //

    Cher Edmond,
    Notre correspondance est en train de devenir digne de Mme de Sévigné !
    Sur la Ière République, je vous trouve un peu dur. Du moins en ce qui concerne la période 1789-94, c’est à dire celle où on peut encore parler de Révolution (car à partir du IX Thermidor, on nage, selon moi, en pleine contre-révolution). Souvenons-nous en effet des fameux Soldats de l’An II dont les victoires militaires ont mis fin au danger de la Patrie … danger dans lequel les guerres napoléoniennes l’ont replongée pour aboutir, en 1815, au désastre que l’on connaît : les armées de toutes les têtes couronnées d’Europe occupent la France.
    Puisque nous en sommes au chapitre de la guerre, n’oublions pas qu’elle fut déclarée à l’Autriche en 1792 contre l’avis des « Jacobins » (j’emploie le terme pour aller vite car c’est un peu plus compliqué) pour lesquels elle était une diversion en vue d’empêcher la Révolution de suivre son cours (sous l’aimable couvert d’insuffler un vent de liberté en Europe). Si bien que pour eux la guerre a été considérée uniquement d’un point de vue purement défensif. Et lorsqu’après la victoire de Fleurus (1794) la sécurité de la France leur semblait garantie, les « Jacobins » (St-Just, Robespierre, …) envisageait sérieusement de signer la paix. Mais les partisans du bellicisme (favorable à la poursuite des combats dans le but de conquérir de nouveaux marchés) les ont alors fait éliminer. Ainsi le IX Thermidor An II (27 juillet 1794), les « Montagnards » ont été mis en minorité et les amis de St-Just et Robespierre passés à la guillotine sans autre forme de procès. Ainsi la guerre s’est poursuivie et des gens comme Bonaparte ont pu assouvir leur soif de conquête et de pouvoir.
    Alors, il est vrai que le Général De Gaulle n’a jamais renié Napoléon. Il n’en reste pas moins vrai que Napoléon et Bonaparte peuvent être critiqués. D’ailleurs, vous même reconnaissez avoir une admiration limitée pour eux. Finalement, nous ne sommes pas tellement en désaccord !
    Bien amicalement à vous et à tous les participants de ce forum.

  2. Edmond Romano // 12 mars 2018 à 21 h 40 min //

    Permettez-moi, cher Jean-Dominique de vous faire remarquer que la Ière République n’avait de républicain que le nom. Vous parlez de guerres napoléonienne mais Bonaparte puis napoléon n’a fait que répondre aux attaques dont la France était victimes de la part des monarchies européennes qui n’avaient qu’un but le rétablissement des Bourbon ce qui fut effectif lors des première et seconde Restaurations. Enfin, loin de moi l’idée de comparer Napoléon et de Gaulle. Si j’ai une admiration profonde, un respect immense et un amour quasi filial pour le Général, je regarde le règne de Napoléon avec beaucoup moins d’admiration. Les siècles, ceci étant, n’étaient pas les mêmes et le Général lui-même n’a jamais renié l’œuvre de l’Empire.

  3. Jean-Dominique Gladieu // 12 mars 2018 à 11 h 48 min //

    Cher Edmond,
    En fait, nous avons un seul point de divergence : la Corse.
    Logique donc que nous divergions également sur Bonaparte puis Napoléon.
    Vous écrivez qu’il a mis fin aux exactions de la Révolution … Mais il en a commis d’autres, notamment en abolissant la République et en ré-instaurant en France le pouvoir personnel (l’empire venant prendre le relais de la monarchie).
    Question « bains de sang », les guerres napoléoniennes (menées sous l’aimable couvert « d’insuffler un vent de liberté en Europe ») valent très largement les « exactions » de La Terreur.
    Sur le Concordat, je vous rejoins. Il fallait en finir avec la crise religieuse (qui n’a d’ailleurs servi que les contre-révolutionnaires). Simplement, il n’est pas le premier à en avoir eu l’idée. Robespierre, bien avant lui, y avait pensé avec le « Culte de l’Etre Suprême » (tant diffamé par les « historiens ») qui prônait la réconciliation entre les idéaux révolutionnaires et l’image du Christ(dans certains temples révolutionnaires, on vouait un culte au « Sans-Culotte Jésus »).
    Pour ce qui est de la stabilisation des institutions, Napoléon (et c’est là son « génie » si génie il y a) n’a fait que reprendre les idées propagées depuis 1789 (et même avant au sein des sociétés secrètes) par les révolutionnaires … en prenant soin de les vider de leur contenu « subversif ».
    Par ailleurs, je vous rappelle que Bonaparte a rétabli l’esclavage … alors que le Général De Gaulle a procédé à la décolonisation ! Etablir un parallèle entre les deux me semble donc insultant pour le Général !
    Enfin, Bonaparte et sa famille (figurant parmi les principaux bénéficiaires de la Vente de Biens Nationaux dans l’île) portent une responsabilité énorme dans la rupture de 1794 entre la Corse et la France. Alors que grâce à la Révolution, les liens s’étaient détendus (amnistie des corses poursuivis suite à la conquête de 1769, retour de Paoli, prise en compte des aspirations insulaires, droits identiques entre Corses et continentaux, etc.), la rivalité entre Bonaparte et Paoli va raviver les plaies. Les deux hommes ont des conceptions sociales radicalement différentes : Paoli est pour le partage des terres, Bonaparte pour l’accaparement. Et le second n’aura de cesse que de contrecarrer les projets du premier. Ce qui va aboutir à la rupture de Paoli avec la Convention.
    En conclusion, à mon avis, que ce soit pour la France ou pour la Corse, Napoléon est une catastrophe.

  4. Edmond Romano // 11 mars 2018 à 21 h 32 min //

    Je ne pense pas que les différences entre la droite et la gauche soient aussi dépassées que l’on nous l’affirme. « Une hirondelle ne fait pas le printemps » pas plus que l’élection de Macron a sonné une ère nouvelle. Pour le moment tout semble idyllique dans le monde de la macronie. Mais quand la contestation sera là, quand les Français se rendront compte de la duperie, alors les électeurs de gauche retourneront vers les partis de gauche et les électeurs de droite vers les partis de droite. Regardez ce qu’il est advenu du « Macron italien ». On nous le présentait comme le sauveur, le messie italien et il a été balayé. Macron aura le même destin. Car il n’est qu’un accident de l’Histoire.

  5. DELECOURT Jean-Louis // 11 mars 2018 à 15 h 45 min //

    Tout à fait d’accord avec Jacques PAYEN, étant moi-même adhérent à l’U.J.P. en 1966, puis co-fondateur du Front des Jeunes Progressistes (F.J.P.), créé par scission de l’UJP en 1969 : nous avions décidé de prendre nos distances -déjà – à l’égard du banquier Pompidou, fossoyeur de la Participation et co-auteur, avec V.G.E., de la défaite du référendum de 1969.

  6. Jacques Payen // 10 mars 2018 à 20 h 47 min //

    Difficile de ne pas avoir de la sympathie pour M. Duhazé, et pour ses aspirations, quand on est un ancien du mouvement.

    Mais plutôt que des proclamations de gaullisme un peu convenues, j’aurais préféré que le Secrétaire Général de l’UJP analyse comment et pourquoi, une organisation qui n’a cessé de se réclamer de son progressisme originel a bien pu avaler, sinon cautionner toutes les couleuvres de l’ère Chirac et de l’ère Sarkozy . Et comment elle peut encore s’inscrire dans le sillage de LR.

    Mr Duhazé a-t-il oublié que ce sont les prétendus « héritiers » du gaullisme qui ont bradé la Souveraineté au profit d’une organisation européenne oligarchique, technocratique et toute dévouée aux seuls intérêts marchands et financiers ?
    L’Acte Unique, Maastricht et l’Euro, Lisbonne, n’eussent jamais été entérinés eux.

    M. Duhazé se rend-il compte que la désindustrialisation massive du pays, la prime donnée par l’Euro au mercantilisme allemand, le niveau structurellement élevé de chômage et la démolition, pièce par pièce, des grands services publics (le prochain étant la SNCF, en attendant la Sécurité Sociale) sont les enfants directs de ces reniements, de ces abandons, de ces fautes politiques ?

    Mr Duhazé sait-il que la Constitution a été dévoyée et dénaturée, dans son texte et dans sa pratique, souvent à l’initiative et toujours avec le concours de ces mêmes « héritiers » ?

    Il arrive un moment où la rhétorique ne peut plus camoufler les contradictions béantes et les impasses politiques.

    L’UJP pourrait concourir à la rénovation politique du pays et à sa nécessaire renaissance. Je le souhaite de tout cœur.
    Mais seulement dans une vision de rupture totale avec les errements du passé et les hommes compromis.
    J.P. Adhérent de 1966. Carte N°1710.

  7. En accord total avec Edmond

  8. Edmond Romano // 9 mars 2018 à 21 h 49 min //

    Jean Dominique: Bonaparte a surtout mis fin aux exactions de la Révolution. Par la signature du Concordat, il a rétabli la paix religieuse en France. Il a insufflé un vent de Liberté en Europe et a donné à notre Pays des Institutions toujours en place parmi lesquelles : L’ordre National de la Légion d’Honneur, les Départements et les Préfets, le Code Napoléonien devenu Code Civil, les Lycées, les Universités. Pensez vous que les Révolutionnaires assoiffés de sang de la première République aurait pu accomplir une œuvre aussi importante? Je pense moi que nous avons eu beaucoup de chance que Napoléon Ier ait existé. Merci à la Corse de nous l’avoir donné.

  9. Edmond Romano // 9 mars 2018 à 21 h 39 min //

    Toujours des polémiques sue l’utilisation du mot « droite ». Serait-il plus honteux d’être de droite que de gauche? Pour certains, ici et ailleurs, la droite est associée au capital, au patronat, voire même à l’extrême droite. Mais la gauche a tout autant de cadavres dans ses placards. Je ne parle pas de la « gauche caviar » qui est comme les radis rouge à l’extérieur et blanche à l’intérieur. je parle de la gauche historique, celle qui pour arriver au pouvoir n’a pas hésité à s’allier avec le PCF parti communiste le plus « soviétisant » d’Europe dont le Secrétaire Général de l’époque (Georges Marchais pour ne pas le citer) trouvait que « le bilan de l’URSS était globalement positif ». Alors, oui le gaullisme n’est ni de droite, ni de gauche mais pour reprendre une formule fort à la mode je dirai que « le gaullisme est en même temps » de droite et de gauche. Il est de droite et de gauche parce qu’il est de France et qu’il a pour but de rassembler la droite ET la gauche comme le Général a pu rassembler Michel Debré et Jean Charbonnel. Alors s’il vous plait cessez de vous boucher le nez quand on parle de droite comme je ne bouche pas le mien quand on parle de gauche. Sinon, il est inutile de se gausser avec les mots union ou rassemblement.

  10. « Le rôle de la droite est de porter de réelles idées humanistes, contrairement à cette gauche caviar ». On n’en sortira pas dès le plus jeune âge de ces oppositions stériles et moyenâgeuses qui font le lit des extrémistes sur fond de « guerre » politicarde ancrée dans les esprits les plus précocement sinistrés !!!!La France est grande de toutes ses composantes et celles qui ne plaisent pas, dévient ou se décomposent doivent être reconquises par la démonstration de terrain des idéaux de service et grandeur et non par des « dogmes » éculés. Bien à vous dans la tourmente « idéologique » politicarde!!!

  11. Je suis OK avec vous. Le texte est celui de l’UJP, et donc publié intégralement. Il permet néanmoins le débat et je suis certain que l’auteur en conviendra.

  12. Jean-Dominique Gladieu // 9 mars 2018 à 16 h 24 min //

    D’accord avec ce texte … à condition de remplacer le mot « droite » par Souveraineté du Peuple !
    Juste une petite parenthèse au sujet de la Corse : ce sont moins les nationalistes que les errements des différents gouvernements qui y mettent à mal la République.
    Quant à l’allusion à Napoléon, elle me parait pour le moins déplacée. Je sais bien qu’on a coutume d’assimiler le gaullisme au bonapartisme mais c’est un grossier amalgame.
    En effet, Bonaparte met fin à la République alors que le Général de Gaulle la rétablit.
    Bonaparte instaure la dictature alors que le Général de Gaulle se bat pour la démocratie.
    Bonaparte puis Napoléon mène une guerre de conquête alors que le Général de Gaulle œuvre à la libération nationale.
    Bonaparte rétablit l’esclavage alors que le Général de Gaulle rétablit la liberté.
    Enfin, lorsque Napoléon est chassé du pouvoir, la France est envahie et occupée militairement alors que quand le Général de Gaulle démissionne, le pays est libre et indépendant.

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