Rappelons-nous Pierre MESSMER (1916 – 2007)
Docteur en droit, diplômé de l’École nationale des langues orientales vivantes, il entre à l’école d’administration des colonies en 1938.
En 1940, il rejoint les forces de la France libre. Il participe aux campagnes d’Afrique, de France et d’Allemagne, il est fait prisonnier en Indochine.
Nommé à de nombreux postes de gouverneur dans les territoires des colonies (Mauritanie, Côte d’Ivoire notamment), il prend une place de plus en plus importante dans la politique métropolitaine.
Membre de l’Académie française en 1999 |
En compagnie du général de Gaulle, de G. Pompidou et André Malraux |
Il y a 4 ans, le 29 août 2007, Pierre Messmer nous quittait. Rendons-lui hommage car c’était un grand homme, militaire exemplaire, homme politique de premier niveau, compagnon du général de Gaulle. Il nous manque…
Docteur en droit, diplômé de l’École nationale des langues orientales vivantes, il entre à l’école d’administration des colonies en 1938.
En 1940, il rejoint les forces de la France libre. Il participe aux campagnes d’Afrique, de France et d’Allemagne, il est fait prisonnier en Indochine.
Nommé à de nombreux postes de gouverneur dans les territoires des colonies (Mauritanie, Côte d’Ivoire notamment), il prend une place de plus en plus importante dans la politique métropolitaine.
Il est nommé ministre des Armées (1960-1969) et élu député UDR de Moselle en 1968.
En 1971, il est nommé ministre des DOM-TOM dans le cabinet Chaban-Delmas.
Il accède aux fonctions de Premier ministre sous la présidence de Georges Pompidou, en remplacement de Jacques Chaban-Delmas (juillet 1972-avril 1974).
En 1978, il est élu président du Conseil régional de Lorraine et député RPR de Moselle.
De 1986 à 1988, il occupe les fonctions de président du groupe RPR à l’Assemblée nationale. En raison de son rôle dans la politique nationale, il accède à l’Institut.
Il est d’autre part président de l’institut Charles de Gaulle depuis 1995.
Résistant de la 1ère heure et fidèle compagnon du général de Gaulle, ardent défenseur du gaullisme, il laisse derrière lui l’image d’un grand serviteur de la France
Lire aussi sur Gaullisme.fr – Les premières réactions après sa disparition – Hommage de Maurice Druon
Monsieur MESSMER, j’adresse à vous et aux autres soldats de Bir-Hakeim, de la 1ère DFL, de l’Armée B et de la 1ère Armée ma plus profonde gratitude et ma reconnaissance admirative pour votre courage pendant la Seconde Guerre Mondiale. Merci.
Merci, monsieur le Ministre, de m ‘avoir aidé à être des vôtre. Quant au prince Amilakvari que dire juste un regret, Un grand parmi les grand, cela peut se dire Prince, mort trop jeune pour la France…Quant à Pierre MESSMER il fut là pour servir la France et honorer la mémoire de ces géants dont il fut lui même un seigneur. Merci Monsieur le Ministre.
lNous saluons la mémoire de ce grand héros et homme d’Etat qui eut le courage de se battre les armes à la main pour défendre l’honneur de la France et notre liberté.
A la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, il servit sous les ordres d’un autre grand héros : le lieutenant-colonel Dimitri Amilakvari, Saint-Cyrien et authentique prince Géorgien réfugié en France après l’invasion de son pays par l’Armée rouge. C’est lui qui dit : « Nous étrangers, nous n’avons qu’une seule façon de prouver à la France notre gratitude pour l’accueil qu’elle nous a réservé : nous faire tuer pour elle ».
C’est ce qu’il fit à la bataille d’El-Alamein, où il mourut à l’âge de 36 ans, mitrailleuse à la main, atteint par un éclat d’obus en pleine tête.
Il n’était pas un Etranger, mais bien plus Français que beaucoup d’autres qui trahirent leur pays. Plus que tous il était vraiment devenu « Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé ».
C’est de nouveau de tels hommes dont nous avons besoin, animés par la volonté, le courage, la foi et l’enthousiasme pour leur pays, des hommes plus soucieux de Servir l’intérêt collectif que leurs intérêts personnels.
« A ces hommes là on n’avait promis ni récompenses, ni honneurs… on ne leur avait offert que les souffrances et la mort… et pourtant, ils avaient accepté de ramasser les tronçons du glaive ».
Soyons aujourd’hui, à notre tour, ceux qui les ramasseront…
On pourrait ajouter quelques éléments d’information concernant son lien avec le milieu de la défense : sous-lieutenant de réserve lorsque la guerre éclate, il intègre après avoir rejoint le Gnéral de Gaulle la 13 e demi brigade de Légion Etrangère (DBLE) (ce n’est pas rien) et recevra la Croix de la libération pour son action en Erythrée; on soulignera aussi que si il est capturé par le vietminh après avoir sauté sur le Tonkin, il s’évadera après 2 mois de captivité. Bref, on trouve là les valeurs propres au milieu de la défense : engagement, abnégation, combativité, honneur…De telles valeurs anoblissent la politique qui en aurait bien besoin…Pierre Messmer était un Seigneur qui aurait pu et sûrement du succéder à Charles de GAULLE.
E.POURCEL (membre de l’association des amis de la fondation CDG, du CNR et de mémoire du Mont valérien)