Pour un nouveau pacte social

Le parti de Villepin prône « un nouveau pacte social » sur le travail plutôt qu’un débat sur les 35 heures

 

27541_136858186330993_2581_n La question de la durée du temps de travail ne peut pas être un simple sujet de polémique entre le PS et l’UMP.

Dans une économie mondialisée où il faut faire plus de place à la compétitivité et à l’effort de recherche, dans une société où les équilibres démographiques se modifient profondément, la question du temps consacré au travail mérite d’être posée sereinement, à condition de l’inscrire dans une vision plus large du travail dans notre société, notamment sur des sujets tels que :

• L’amélioration urgente du taux d’activité des différentes classes d’âge, prioritairement les jeunes, mais aussi les seniors.

• La reconnaissance du rôle majeur de la formation professionnelle dans l’accès à l’emploi mais aussi dans la sécurisation des parcours tout-au-long de la vie.

• La réduction des inégalités de revenus, entre les hommes et les femmes, mais aussi entre les différents acteurs du monde économique, ainsi que le rééquilibrage des charges pesant respectivement sur les revenus du travail et les revenus du patrimoine.

• La rénovation de la gouvernance de l’entreprise, qui ne doit pas être asservie à une simple logique de rendement financier, mais qui doit associer les différents acteurs autour d’objectifs communs de réussite partagée.

Dans une République solidaire, plus que de polémique, nous avons besoin d’un nouveau pacte social, largement discuté et concerté avec les partenaires sociaux, et apte à établir les fondements d’une société d’effort et de justice, d’initiative et de responsabilité.

Daniel GARRIGUE
Porte-parole de République Solidaire

 

Chez Michel Field, Marie-Anne Montchamp renie son soutien à Dominique de Villepin

montchamps Invitée sur LCI le mardi 4 janvier, la nouvelle secrétaire d’Etat auprès de Roselyne Bachelot a répondu du tac au tac aux questions de Michel Field. Pour elle, Villepin n’a plus de destin national. Mais elle, en revanche, soigne son destin de girouette la plus rapide de l’ouest parisien.

Décembre 2009, Marie-Anne Montchamp rejoint le Club Villepin, écœurée, dit-elle, par le fonctionnement de l’Elysée et de l’UMP « brutal, cynique, marketing ». Un mode de gouvernance qu’elle juge alors en totale déconnexion avec « une société souffrante ».

Puis, il y a un an tout pile, en janvier 2010, l’ex-ministre de Chirac profite de la relaxe de son mentor dans le procès Clearstream pour crier haut et fort la nécessité pour le camp villepiniste de « réfléchir à une alternative, car le modèle actuel ne fonctionne plus ». A ce moment là, c’est le destin national du chef de l’Etat qui semble compromis dans l’esprit de Montchamp : « La rupture ne s’est pas faite et Nicolas Sarkozy est arrêté ».

Mais depuis, celle qui a refusé de soutenir la candidature Sarkozy en 2007 a parcouru un sacré chemin.

Après avoir participé activement au lancement de République solidaire, la voilà qui emboîte le pas à George Tron en acceptant d’entrer au gouvernement lors du dernier remaniement.

Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, son rôle paraît jusqu’à présent plus que dérisoire. Volte-face idéologique ou revirement stratégique ? Les raisons de sa désertion semblent assez terre à terre. Privée de sa circonscription lors du dernier redécoupage électoral en 2008, Montchamp ferait ainsi le choix d’assurer ses arrières.

Et pour cela, elle est visiblement prête à toutes les concessions… et à toutes les déclarations, même les plus excessives.

Invitée de Michel Field sur LCI le mardi 4 janvier, la secrétaire d’Etat a accepté de se soumettre au jeu du Oui/non. A la question : « Si Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin sont candidats au premier tour de la présidentielle savez-vous déjà pour qui vous voterez ? », elle s’empresse d’affirmer : « Oui ! »

Field enchaîne : « Croyez-vous encore au destin national de Dominique de Villepin ? » Réponse spontanée de l’intéressée : « Non ». Clair, net, sans bavure.

Pourtant, Marie-Anne Montchamp a quand même œuvré jusqu’en novembre dernier -date de son débauchage par Nicolas Sarkozy- pour le destin national de l’ancien Premier ministre, en assumant notamment la fonction de porte parole de République solidaire.

« Son reniement est total mais ce n’est pas étonnant de la part de quelqu’un qui nous a menti depuis plusieurs mois », observe François Goulard.

Espérons que son nouvel « anti-villepinisme primaire » lui permettra au moins d’exister médiatiquement, à défaut d’exister politiquement.

3 commentaires sur Pour un nouveau pacte social

  1. Pourquoi les politiques qui reparlent du temps de travail en France via un nouveau pacte social ne sont pas crédibles?
    Hélas victime des trente-cinq heures et du principe de précaution , notre société s’ est installée dans la défiance permanente vis à vis du personnel politique qui apparaît toujours hors  » bon sens » , en retard d’un guerre sur les événements ou essentiellement producteur de fil à couper le beurre. C’est ainsi que l’ on redécouvre que la neige peut tomber abondamment en hiver et que la MTO n’ est pas une science exacte.
    L’ interrogation de nombreux françaises et français sur le parler FAUX des femmes et des hommes politiques actuellement à l’ affiche a le mérite d’ être claire et en cela elle renvoie aux responsabilités des électeurs et électrices de la planète démocratique qui ont laissé se mettre en place le culte de l’ irresponsabilité, non coupable, mais, démocratiquement, plus commode à mettre en oeuvre.
    Qui politiquement avait vu venir le »coup » des banques, le coup des inondations dans les zones inondables ou encore le coup du choléra en Haïti après un séisme d’ ampleur exceptionnel, alors que de nombreuses voix de spécialistes ou de simples citoyens s’élèvaient depuis des années pour annoncer la catastrophe imminente ?
    Les politiques ne communiquent plus : ils « solliloquent » !
    Sans réponse, il n’ y a pas de communication et tout le bruit de fond des grands argentiers du monde en est depuis 2009 une manifestation permanente !
    Ainsi s’ installe le grand frisson de nos sociétés dites modernes qui, grâce aux technologies de l’ information, font plonger chacun d’ entre nous au cœur du monde entier, mais, éloigne encore davantage chaque citoyen du gouvernement, des élus, des représentants syndicaux, associatifs, des églises ou de toute autre forme d’ organisation sociale-économique, c’est à dire de quelqu’un à qui parler, qui vous écoute, qui vous comprend et qui vous répond. Faute de résultats tangibles, la méfiance s’ installe et fait florès.
    Une fois encore, face à ces problèmes sociologiques majeurs, face à l’ avenir d’ une société qui ne sait pas valoriser les atouts de sa diversité, qui s’ obstine à montrer que certains y arrivent mieux que d’ autres, que certains sont favorisés, que d’ autres ne le sont pas, que les inégalités se logent dans tous les cerveaux, au point d’ en vouloir à l’ autre d’ exister différemment, la tentation est grande pour les gourous du management par l’ illusion de faire croire que la démocratie passe par le territoire numérique, que le citoyen va se rapprocher de l’Administration et ainsi se faire mieux entendre par le biais de procédures informatisées ou par des réorganisations des cartes géographiques des services publics. A l’instar d’un poisson rendu inaccessible par l’ environnement hostile de son aquarium, nos dirigeants bâtissent ainsi leur inaccessibilité humaine derrière le casque, le portable, l’ écran tactile, le serveur vocal, Internet ou tout autre média à la mode et ainsi se consolide la méfiance pour celles et ceux qui ne sont pas « branchés » ou ne peuvent l’ être!
    Alors remettre le politique au coeur de nos vies sociétales suppose préalablement d’ en redéfinir les DEVOIRS : devoir de compétences, devoir d’ excellence ,devoir de résultat.C’est comme cela que nous évoluerons vers une meilleure gestion de nos énergies potentielles. C’est le principe adopté dans toutes les entreprises sérieuses : on fait travailler des gens qualifiés et on exige de leur part des résultats. Pour éviter les dérives ou les défaillances on forme en permanence et on procède à des évaluations périodiques.
    Ce principe naturellement rend intolérable le cumul des fonctions pour être certain que celui qui est à son poste fera bien ce que l’ on attend de lui et ne sera pas distrait ou empêché par d’ autres occupations perturbantes .
    Parodiant la phrase empruntée à Clémenceau ,je dirai que la politique est une chose devenue trop sérieuse pour la confier aux seuls politiciens.

  2. Reprenant à mon compte les pensées de DEMOSTENE, » en bon citoyen, il m’apparaît important de toujours devoir préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent ».
    Cela permet au moins de ne pas être déçu par le bavardage politique qui se spécialise de plus en plus dans le parler vrai pour ne rien dire et finit par donner l’étrange sentiment, à celles et à ceux qui sont les plus attentifs à la chose démocratique, que les limites de la médiocratie fondent le désordre social et nous ouvre les portes des nouvelles conflictualités sociales et économiques sans perspective d’issue franchement positive.
    Ainsi, à celles et à ceux qui se sentent concernés, je formulerais quelques remarques quant à l’approche de la question de la durée du temps de travail, par le dérèglement du rapport entre la citoyenneté et le contrat social français, tel qu’évoqué par les amis de Dominique de Villepin,car c’est indiscutablement une source de possible violence sur fond de nouvelles mesures sociales et économiques qui vont toucher tour à tour le monde de la justice, de l’éducation nationale, de la recherche , l’organisation du travail, la protection sociale, la santé, le commerce, les transports etc.…..
    Autant de sujets pour lesquels, faute d’une vision claire de la position de la France sur l’échiquier européen et international et d’une explication tout aussi claire faite aux français et françaises, nous nous préparons ainsi à vivre de nouvelles conflictualités sociales et économiques.
    De ce point de vue, le « grand Charles », comme on l’aimait à la designer familièrement, savait , Lui , donner le cap !
    Comment dans le contexte actuel formuler des propositions de réduction de conflictualités, voire parler d’exigences de la citoyenneté, sans avoir préliminairement éclairé les uns et les autres sur cet état de citoyen de cette belle terre latine ensoleillée que beaucoup d’autres de par le monde nous envient au point d’y venir chercher chez nous, trop nombreux, l’eldorado du XXIème siècle?
    Comme le clamait à la tribune un certain Robespierre :
    « Citoyens pouvaient-vous faire la révolution sans la révolution ? »
    Expédier le rapport du citoyen avec le contrat social par une affirmation gratuite souvent prononcée dans les hautes sphères à l’instar des amis de République solidaire:
     » il n’y a pas de citoyen sans contrat social « , ne fait pas progresser l’esprit mais, l’enferme dans un labyrinthe conflictuel sans issue, tel un chat qui se mord la queue.
    Une piste apparaît dans le recours à la pensée de JJ Rousseau et mériterait que l’on s’arrête sur ce qu’il établit à propos de l’ordre social qui, selon l’auteur, se fonde exclusivement sur des conventions. Mais voilà, quelles valeurs peuvent avoir les conventions dans une démocratie qui enregistre des records d’abstentions aux différentes consultations électorales et, de manière schizophrène, tente de faire face aux nouveaux défis de la vie commune et du temps de travail en mettant en œuvre des outils du passé : cloisonnement public-privé, cloisonnement géographique, catégories socioprofessionnelles, segmentation horizontale et verticale des catégories d’individus etc.….?
    Ce faisant, n’allons pas chercher midi à quatorze heure, le thème des droits de l’homme et du citoyen dans son ART 1 dispose que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, et nous fournit la bonne interprétation des distinctions sociales qui ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune de l’énergie potentielle que chacun peut mettre à profit de soi-même et de la collectivité.
    ETRE UTILE, voila un lien intéressant pour qui ambitionne de répondre à nos préoccupations d’aujourd’hui du temps de travail, à savoir comment faire face aux nouvelles conflictualités avec un maximum de chances de ne pas y laisser trop de « plumes », c’est à dire de pouvoir éviter l’exclusion de certains, l’enrichissement éhonté des autres et l’aggravation de la fracture sociale .
    Le dérèglement du rapport entre la citoyenneté et le contrat social français, ne serait-il pas une source de possibles conflictualités au travers de mesures du temps de travail qui finissent par complexifier encore d’avantage le rapport entre les individus, entre les générations, entre le citoyen et l’État, entre le citoyen et les territoires?
    A ces défis, force et de constater que les actuels détenteurs du pouvoir ne simplifient pas ,
    ils complexifient la donne . Pourtant, un peu provocatrice par les temps qui courent, une publicité récente d’une station de radio nous dit que «  l’économie, c’est comme la cuisine, moins on la complique et plus on l’apprécie ! »
    Ce qui serait bon pour la publicité serait-il donc inadapté à la conduite de nos activités économiques et sociales ? Évidemment NON, et, cela mériterait le retour à l’essentiel qui règle la vie entre les hommes, au-delà même de toutes les conventions: la transformation d’énergie telle qu’enseignée par les lois de la physique fondamentale !

    Aux armes citoyens, vous avez perdu votre CDI social par ignorance des lois de la physique.

    ETRE UTILE voila bien le lien majeur entre le citoyen et le contrat social français pour espérer faire face positivement aux nouvelles formes de conflictualités par temps de travail interposé.
    Qu’il s’agisse des pouvoirs publics, des partis politiques, des associations, des églises, des syndicats, et de toute autre forme d’organisation sociale….sans production d’utilité les participants finissent par se demander à quoi ils servent et s’en vont cueillir les vraies fausses bonnes idées dans les eaux troubles de l’évitement ,du communautarisme ou de la pêche à la ligne.Ainsi se cultivent :Emiettement des efforts, rivalités stériles, duplication d’actions, amalgames destructeurs, manque d’enthousiasme, communication peu structurée, imprévisibilité d’actions, et dans tout ce vacrame franco-français de la durée du temps de travail , celles et ceux qui cumulent à souhait les occupations , et les gouvernements qui facilitent ces pratiques finisent par perdre les pédales au grand dam de la plus grande partie de la société.« N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité » conclurait certainement à ma place Antoine de Saint Exupéry alors qu’Anatole France renchérirait à l’adresse de celles et ceux qui croient en un avenir meilleur:

    Si nous savions tout, nous n’oserions plus rien faire.

    Les dès sont donc lancés, il nous faut travailler !
    La question du temps de travail est d’un point de vue psychologique hypersensible en France car, les français et les françaises en particulier, ont, vis à vis du travail en général, l’épiderme à fleur de peau. Les politiques prompts à parler pour ne rien dire reviennent régulièrement sur le temps de travail, en cumulards d’occupations qu’ils sont pour justifier de leur expertise en la matière. Alors, essayons de dépasser le niveau psychologique et politique pour entrer au fond des choses.
    Prenons par exemple un individu qui justifie d’une éducation, d’une formation initiale, qui a fait des études, qui a suivi une formation permanente, qui possède des talents, un savoir faire, à qui on demande de trier des lentilles. Mettant ainsi en œuvre toute son énergie potentielle à cette tâche ingrate il va donc fournir du travail ! Imaginons que nous sollicitions de nombreux individus possédant la même énergie potentielle à effectuer le même travail . Une chose est certaine, ils ne produiront pas les mêmes résultats dans un temps de travail déterminé.
    Certains pour augmenter la puissance de quelques travailleurs les doteront de mains plus larges, d’autres diminueront le tas de lentilles à trier, mais tous seront confrontés à la même exigence scientifique : le rendement et la question se posera alors : Qu’est devenu le travail des uns et des autres ?
    On le voit bien dans tous les métiers, il y a des gens qui dans un environnement technique équivalent mettent deux fois plus de temps à effectuer la même tâche, d’autres mettent le même temps mais n’obtiennent pas les résultats escomptés et enfin, très peu,(les rentiers par exemple) ne produisent absolument rien en faisant travailler des individus pendant des temps infinis.
    A titre d’exemple, transposable dans tous les métiers, on a pu constater dans un certain service de cardiologie d’un CHU de l’Est de la France que les chirurgiens spécialisés mettaient deux fois plus de temps que leurs confrères nationaux dans des actes répertoriés et que les décès qui s’en suivaient étaient anormalement élevés par rapport à la moyenne nationale enregistrée sur ce type d’actes. Pourtant ces chirurgiens ont été rétribués comme les autres sur la base d’une tâche identique à effectuer, d’un travail semblable.

    On voit donc bien au travers de ces exemples que le temps de travail en soi n’a pas de sens sauf d’un point de vue juridique qui consiste à dire que puisqu’il y a temps de travail, il y a travail et qu’en conséquence on peut définir les règles d’assises d’un salaire de référence, de droits sociaux ,d’un accès à des règles de solidarité, de primes, d’indemnités ,de bonus divers et variés et d’une retraite méritée.
    Si donc ce mécanisme est juridiquement nécessaire, enfin chez nous en France et dans certains pays démocratiques, il n’est en rien suffisant pour ensuite servir de base de calcul à tout ce qui découle du travail dans le temps c’est à dire à la contrepartie de cette production d’énergie pour son bien et celui de la collectivité, pour l’accroissement de la richesse vive de la France. On le voit bien parler uniquement du temps de travail au XXIème siècle, c’est renoncer à l’économie d’énergie à être efficace,à devenir excellent !!!!!
    De ce point de vue on voit bien que discuter encore de l’égalité des revenus, de l’égalité des salaires homme femme, de la pénibilité n’a de sens que si on accepte de se tourner vers la sortie de la problématique de l’excellence qui induit de facto les facteurs de contribution positive à la richesse vive du pays. On est dès lors confrontés à considérer en profondeur le niveau d’éducation, la formation initiale, la formation continue, les aptitudes à l’effort, les talents, les savoir-faire et sortir des sentiers battus du monde fossilisé dans lequel nos politiques nous font errer alors que le monde bouge à vitesse considérable. Les temps de tous les processus se raccourcissent, c’est une évidence constatée depuis 20 ans par tous les observateurs sérieux grâce à l’innovation, aux économies d’énergie (mais oui curieusement on accroit les rendements énergétiques partout quoi qu’on en dise !), à l’irruption des nouvelles technologies, et à l’expansion fabuleuse des connaissances grâce notamment au couple informatique et télécommunications.
    Face à ces bouleversements sociologiques majeurs d’un monde nouveau, qui, chaque jour nous démontre que produire n’a plus de sens si on ne considère pas le bilan énergétique de sa production : énergie consommée versus énergie produite , la France risque de s’enfoncer un peu plus dans cette impasse à faire du temps de travail un produit dont personne d’autre ne fera usage sur la planète sauf à vouloir obtenir la médaille de celui qui passe le plus de temps au travail pour fabriquer plus cher, en plus de temps et de manière moins fiable , la même chose que les autres !
    C’est pourquoi en particulier nos bilans des finances publiques sont si calamiteux malgré les artifices de la RGPP qui déstabilisent plus qu’ils ne font apparaître les gisements de meilleur rendement de la machine France.
    Le passage aux 35 heures a pesé sur la production, le niveau du PIB, et, en retour, sur les rentrées fiscales, qui sont toujours étroitement liées à l’activité. Les effets macro-économiques de cette législation doivent également être reliés à la démotivation qu’elle entraîne et à la dévalorisation du travail dans la société.
    Cette perte de substance est à mettre en relation avec les 300.000 emplois qui auraient été créés grâce aux lois Aubry, maintenat revus à la baisse par les études de l’INSEE. La balance énergétique est assurément très fortement négative.
    Il convient cependant d’entreprendre un premier calcul qui vise à établir le coût direct des 35 heures, en termes de prise en charge d’allègements de cotisations concernant le secteur privé, et en termes de recrutements pour la fonction publique.
    De façon directe et incontestable, ce coût peut être évalué à plus de 11,3 milliards d’euros, dont 70 % sont imputables à la mise en place des 35 heures dans la sphère privée, et 30 % à leur mise en place dans la sphère publique.
    S’il est certain que ce chiffre de 11,3 milliards d’euros constitue une hypothèse basse, vraisemblablement très inférieure à la réalité de l’impact des 35 heures sur la dépense publique, il semble en revanche difficile de nier cette évidence que Monsieur Sarkozy lui-même reconnaissaît être au niveau de 17 milliards.
    Si l’on veut économiser sur les «  compensations » financières accordées pour les 35h, il faut supprimer les 35heures et en arréter avec le temps de travail comme….source d’énergie pour la France .Seules les économies d’énergie dans nos productions nous feront avancer et en cela de nombreux experts considérent que parler EFFICACITE devient incontournable.
    Mais hélas en France, on aime bien les « avantages acquis » d’un monde révolu et je crains que l’on continue à accorder les allégements de charges pour maintenir en application une Loi que tous les gens raisonnables reconnaissent comme stupide et, que dans le même temps, on ouvre le portefeuille pour de nouvelles compensations financières de nouvelles Lois à venir qui n’auront pas de financement, comme à la SNCF on continue à fabriquer des rémunérations selon le temps où c’étaient les locomotives à vapeur qui tractaient les trains.
    On marche sur la tête. CQFD !
    On a donc ressorti le miroir aux alouettes et la France s’enfoncera un peu plus dans les difficultés financières, sauf à croire à un sursaut de lucidité des électeurs qui renverraient tous ces raconteurs d’histoires jouer dans le bac à sable mais surtout pas avec nos finances publiques, car, à force de travailler pour soi même, on oublie qu’à energie constante on ne produit pas en final beaucoup plus qu’il y a de nombreuses années!
    JC BAERT

  3. Nouveau pacte social: vous nous servez à nouveau ce que l’on entend maintenant depuis des décennies. Le problème n’est tant les conditions de travail à négocier aujourd’hui. Celles que nous avons sont à peu près convenables, mais il semble qu’en certains lieux, à droite en particulier, on souhaite les rogner… Par contre, ce qu’il faut, c’est créer du travail. Là, nous sommes dans l’échec depuis 30 ans au moins. Et vu les recettes » que l’on nous propose, ce n’est pas demain la veille que cela s’arrangera…

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