Besoin d’une cure de gaullisme

 

Le funeste clivage droite-gauche

 
Après un deuxième tour qui a vu le triomphe de Jacques Chirac, ou plus exactement celui du « non » à J.M. Le Pen, tout à chacun semble souhaiter revenir à un clivage gauche-droite représentant, aux dires de la plus grande majorité de nos professionnels de la politique, la seule référence pouvant éclaircir un paysage politique bien trouble.
 
Pourtant, la leçon dominante qu’il faut retenir du premier tour est évidente : les Français n’ont pas fait de différence entre droite et gauche classiques. Il est donc illusoire, si on veut bien se projeter au-delà du simple exercice électoral du mois de juin, de penser attirer de nouveaux les Français vers la politique en leur resservant le même plat au risque de nous gaver d’une autre période de cohabitation.
 
Comme le précise pertinemment Marc Riglet-Chevanche dans le Figaro du 11 mai 2002, le véritable clivage se situe ailleurs.
 
Le rassemblement populaire de ceux qui s’inquiètent du communautarisme, de la désagrégation de l’État, d’une Europe de plus en plus supra-nationale et incapable de trouver son indépendance, notamment face à l’hyper puissance américaine, pourrait s’identifier à La République Française telle qu’il la définit, c’est à dire laïque, dotée d’un État « grand régulateur de l’intérêt général » et jalouse de sa souveraineté nationale qui fait de la loi « la pierre angulaire des relations économiques et sociales ».
Cette République existe : celle du Général de Gaulle.
 
Il appartient donc à ceux qui s’en réclament véritablement, notamment parmi les responsables politiques, d’assumer cette mission de redressement. La France a besoin d’une cure de gaullisme.

 

 

Alain KERHERVE

1 commentaire sur Besoin d’une cure de gaullisme

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