Face à l’intention de Renault de délocaliser en Turquie la fabrication de la Clio IV, décision scandaleuse à plus d’un titre, nos gouvernants ont semblé un moment adopter la bonne attitude : Christian Estrosi a convoqué le n°2 du groupe et Nicolas Sarkozy, à juste raison, s’est empressé de déclarer qu’un constructeur automobile français ne pouvait pas recevoir de subvention de la collectivité pour tout juste après réduire ses capacités de production en France et faire fabriquer à l’étranger des véhicules destinés au marché domestique. Tout semblait donc en place pour que l’Etat ne laisse pas se produire cette décision ubuesque, ...
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