Appelé en juin 1938, il intègre le bataillon des élèves officiers de réserve puis choisit Saint-Cyr parce qu’il donne priorité à sa vie de famille.
Marié en avril 1939, il est sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de forteresse, à Peira-Cava, près de Nice, durant toute la campagne de France ; sa femme, qui a pu s’installer à proximité, donne naissance à leur premier enfant.
Il vit la nouvelle de l’armistice comme une fin du monde et fonde ses espoirs sur la Grande-Bretagne. Le spectacle de Paris occupé lui est insupportable.
Il manifeste une volonté de revanche qu’il libère en rejoignant le groupe du colonel Groussard, son ancien instructeur à Saint-Cyr. Par ce dernier, il est mis en contact avec le colonel Heurteaux, chef du réseau Hector.
Spécialisé dans le renseignement sur l’industrie, il intègre le ministère de la Production industrielle pour mieux renseigner.
Fin 1941, il entre à l’inspection des finances. Fin 1942, il informe le BCRA à Londres du démantèlement du réseau Hector et adopte alors le pseudonyme de Chaban, nom d’un château près de Moustier, en Dordogne.
Chargé de remédier au besoin de financement de la Résistance, il participe à la mise sur pied, en 1943, du Cofi, avec Pierre de Bénouville, François Bloch-Lainé et Michel Debré, et devient le conseiller financier du délégué militaire national.
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