Lettre ouverte à Erwan Balanant (député Modem Finistère 8e)
« Monsieur le député,
Le 8 juillet s’est déroulée sur la place de la République à Paris une manifestation en mémoire d’Amada Traoré, manifestation interdite par la Préfecture.
Cette manifestation s’est totalement identifiée à une marche contre l’institution policière et ses fonctionnaires avec des slogans ne laissant aucun doute sur les intentions des organisateurs : créer les conditions à une insurrection contre les institutions de l’Etat.
De plus, chacun a pu constater la présence active de députés portant écharpe tricolore, montrant ainsi que ce sont bien des élus de la République qui participaient à cette manifestation interdite et non à titre personnel.
Une très large majorité des citoyens qualifie ces présences comme anti-républicaines et demande des sanctions envers ces parlementaires qui ne respectent pas l’Etat républicain. C’est mon cas.
Monsieur le député, pendant cette période particulièrement troublée que la France subit, je n’ai pas eu l’occasion de lire et de connaître votre position face à ces actions anti-républicaines.
- Etes-vous opposé aux « « insurrections » que nous venons de connaître sur l’ensemble de notre territoire national ?
- Condamnez-vous fermement sans ambiguïté les conditions dans lesquelles s’est tenue la manifestation place de la République avec la présence de députés LFI et EELV anti-forces de l’ordre pourtant indispensables à la vie démocratique et républicaine ?
- Quelles sont les mesures que vous jugez impératives pour mettre fin à ces actions anti-France qui veulent détruire la République ?»
Dans l’attente de vos réponses, veuillez croire en ma détermination de lutter contre ces dérives inacceptables. »
Alain Kerhervé
Conseiller municipal gaulliste de Quimperlé
Ces « flics ou Gendarmes ou Douaniers » que l’on dépêche au casse pipe sur ordre de la République par autorités de l’Etat devraient ,selon la pensée défaillante de la plupart des propagandistes rouge, vert, rose et autres adeptes du en même temps, demander à tous ces voyous, incendiaires, émeutiers ,malfrats et autres scélérats une autorisation de leur part en bonne et due forme pour leur taper dessus afin de les arrêter de nuire à tous et à chacun, à la République et à la Nation. Nous en sommes LAS et les propos de la clique au « p’tit chef » ne sont pas là pour apaiser les choses mais bien au contraire pour enforcer l’Esprit de résistance face à ce déferlement de médiocratie du plus haut niveau de l’Etat. Tout reste à faire pour que la France soit de nouveau la France..
Bien à vous également Jean-Dominique Gladieu.
Réponse à Jean-Dominique Gladieu, L’affaire de ce policier est encore loin d’être éclaicie. D’une part ce magistrat instructeur avait il d’autres choix que d’incarcérer ce policier pour, d’une part, ne pas aggraver la colère ambiante et d’autre part protéger ce policier de représailles inévitables à son encontre et celle de ses collègues, d’ailleurs sa famille a été mise à l’abri pour les mêmes raisons. Enfin, on ne sait rien de ce qu’il s’est réellement passé à l’intérieur du véhicule pour justifier la réaction du policier, a t’il eu légitimement peur pour sa sécurité ?, a t’il pressenti une action dangereuse à son égard ? etc., l’enquête le dira mais le mis en cause était un policier expérimenté, compétent et bien noté, sa formation n’est pas en cause. Compte tenu du nombre de policiers morts ou blessés lors d’interpellations extrèmement dangereuses avec des individus lourdement armés et qui ne respectent plus rien, je me garderai bien de porter le moindre jugement à leur égard et je ne sais pas si vous ni moi aurions le courage d’affronter ces racailles, et donc la mort, quasi-quotidiennement. L’ensauvagement de la société est bien une réalité et ce n’est certainement pas du fait de la police mais de nos gouvernants lâches et veules. Ceci dit, je précise bien que le rôle de la police et des CRS lors de la crise des (vrais) gilets jaunes (et non des voyous-casseurs infiltrés) et autres manifestations de contestation de l’ordre Macronien et ses alliés de LFI et EELV contre la droite patriote et souverainiste est un tout autre sujet qui demande une approche bien différente et critique. Il semblerait que désormais il y ait 2 sortes de polices, celle qui lutte avec courage contre la délinquence pour la protection des citoyens, et celle utilisée par le Pouvoir autoritaire mondialiste-apatride aux ordres de Bruxelles et de Washington pour l’aider à se maintenir en place malgré sa décomposition et sa déliquescence qui nous mènent droit dans le mur.
C’est bien
Alain Kerhervé, pour donner suite à mon commentaire du 11 juillet, la même lettre, à titre personnel, a été envoyée par mail la semaine dernière au député cité. J’attends sa réponse.
Réponse à Ralbol (15 juillet 2023 à 15 h 18 min)
Pour ce qui est du policier impliqué dans « l’affaire Nahel », il a effectivement, comme tout prévenu, droit à la présomption d’innocence … qui est la seule présomption qui existe tant que le jugement n’est pas rendu.
Rien ne prouve donc, dans l’état actuel de l’enquête un intention délibérée de tuer de sa part.
Cependant, le magistrat-instructeur ne semble pas avoir retenu l’hypothèse de la légitime défense (sans quoi le policier ne serait pas incarcéré ni même peut-être même pas mis en examen).
Ceci dit (et ce n’est qu’une supposition de ma part car je ne connais de cette affaire que ce que la « presse » veut bien en dire), si on ne retient ni la légitime défense ni la volonté de tuer, qu’est-ce qui peut expliquer ce drame ?
Peut-être un moment de panique chez le policier qui lui a momentanément fait perdre le contrôle de soi ?
Si tel était le cas, cela poserait la question de la formation des policiers et de leur préparation psychologique.
Et là, on se situerait largement au-delà d’une « défaillance humaine » mais on devrait s’interroger sur l’institution elle-même et son mode de fonctionnement.
Tout ceci m’amène à conclure que nous aurions besoin d’une autre conception de la police, celle d’une administration réellement au service des Citoyens.
Pour cela, une évidence me parait s’imposer : renforcer ou recréer la proximité entre Citoyens et policiers. Un policier qui connait bien un « jeune » (j’emploie le mot par commodité de langage) même un « peu » délinquant sait s’il est « dangereux » ou non. Il y a donc toutes les chances qu’il ne face pas un emploi intempestif de son arme.
Maintenant, ça ne résoudra pas le problème des « cités difficiles » car il s’agit là d’un débat crucial sur le type de société que l’on met en avant.
Mais, comme dit le poète, « c’et une autre paire de manches ».
Bien à vous.
Jean-Dominique Gladieu, effectivement mon commentaire est quelque peu tranché d’autant qu’il concerne la famille Traoré qui représente pour moi et beaucoup de citoyens l’anti-France absolue et le communautarisme aggressif à forte connotation raciste particulièrement détestable et dangereux pour la cohésion nationale déjà moribonde, mais n’y voyez aucune aggressivité à votre égard bien qu’en ces temps troublés il y a des sujets qui me donne de l’urticaire et je n’ai pas encore trouvé de pommade pour enrayer cela.
Tous les médias, les politicards et autres ont immédiatement porté sur le bucher ce policier bafouant à nouveau la présomption d’innocence, pour ma part et compte tenu de ses états de service, j’ai du mal à croire qu’il ait eu l’intention de tuer, bref, la « justice » tranchera probablement du côté le plus favorable au Pouvoir pour d’évidentes raisons de basses politiques, mais n’anticipons pas….
C’est peu dire que je me pose depuis longtemps beaucoup de questions sur la façon dont le Pouvoir utilise l’institution policière mais également judiciaire, aujourd’hui il est préférable d’être de gauche, immigrationniste débridé, mondialiste-apatride, Wook et sympathisant affiché LGBTQ++, féministe-castratrice, anti ceux qui osent s’opposer au « camp-du-bien », écologiste hystérique, etc.. pour obtenir le label auréolé de sainteté, en comparaison le Maccarthysme fait désormais figure de douce plaisanterie. En résumé, le suicide de l’occident va bon train, et la « démocratie » au sens noble du terme une vaste fumisterie et une imposture bien commodes et utiles à nos pseudos « élites » indignes, lâches, opportunistes, irresponsables et inconséquentes. AMEN.
Avez-vous bien lu mon message ?
Je ne défends absolument pas (ni ne l’attaque) la famille Traoré. Je parle seulement de l’interdiction de la manife station du 8 décembre.
J’ai écrit et je le maintiens que seul un élu du Peuple devrait pouvoir décider d’interdire une manifestation.
En effet, le droit de manifester est un droit naturel reconnu par la Constitution. Si, pour une raison ou une autre (en l’occurrence un risque de trouble à l’ordre public) on en vient à débattre de l’éventualité d’interdire ponctuellement l’usage de ce droit Constitutionnel, la décision ne saurait revenir à un membre non élu d’une administration !
En « Démocratie », le pouvoir est censé appartenir aux Citoyens pas aux bureaucrates (sans connotation péjorative vis à vis des bureaucrates). Les bureaucrates, les fonctionnaires sont là pour servir les Citoyens par pour les empêcher d’exercer leurs droits.
Vous évoquez ensuite les policiers. Je n’ai pas l’impression de les avoir mis en cause. Par contre, je me pose beaucoup de questions sur la façon dont le pouvoir utilise l’institution. Pas vous ?
Jean-Dominique Gladieu, je suis afligé par votre approche sur cette interdiction de la manifestation organisée par cette famille Traoré, famille très nombreuse dont la majorité des membres ont un casier judiciaire long comme le bras d’un politicard très influent corrompu jusqu’à la moelle, c’est dire !.. Les Traoré ne sont ni intégrés et encore moins assimilables, ils sont violents, racistes, dénués d’humanité et sans le moindre scrupule dans l’exercice de leurs nombreux méfaits plus répugnants les uns que les autres. Dire qu’ils détestent la France serait un euphémisme. la question est, compte tenu de l’opinion qu’ils ont de la société Française et des institutions qui la compose, qu’elles sont les raisons qui les incite à rester dans notre pays ?, pensez vous que dans leur pays d’origine, qu’ils se gardent bien de réintégrer, ils pourraient avoir les mêmes comportements qu’ici ?, enfin aimeriez vous avoir les membres de cette famille comme voisins, voire comme gendres ou belles-filles ?. Enfin, je vous invite à partager la vie quotidienne des policiers confrontés à ces individus qui n’ont souvent que la haine comme moteur et la violence gratuite comme seule réponse à leur absence d’honneur, leur médiocrité et leur manque de courage au milieu de cette société qui ne demandait qu’à les intégrer comme la France l’a déjà fait à maintes reprises avec d’autres communautés extra-européennes qui ne font quasiment jamais parler d’elles. Ces inassimilables me font penser à ces gouvernements Algériens successifs (ou autres Africains) qui faute d’avoir le courage et la volonté d’assumer leurs erreurs, leur corruption, leur faillite et leur responsabilité dans le naufrage de leur pays mais surtout celui de leur jeunesse préfèrent détourner l’attention en se dédouanant pour mieux accuser la France de tous leurs maux … 70 ans après leur indépendance. Quel confortable mais ignoble fonds de commerce !!..
Il est vrai que nous n’avons pas ce ce point la même approche.
Très cher Alain Kerhervé,
J’espère que vous m’excuserez mais, pour une fois, nos avis divergent …
En tout premier lieu, s’il est exact (j’y reviendrai) que la manifestation du 8 juillet était « interdite par la Préfecture », il me semble, en revanche, combien plus inexact d’affirmer qu’elle avait pour but de « créer les conditions à une insurrection contre les institutions de l’Etat » !
Il ne s’agissait, en effet, que d’une manifestation en mémoire d’Amada Traoré … manifestation qui se déroule chaque année à l’occasion de l’anniversaire de la mort de celui-ci et qui vise à attirer l’attention du public sur les circonstances dans lesquelles ce jeune homme (dont je vous concède qu’il était « connu » des services de police) a perdu la vie.
Concernant « la présence active de députés portant écharpe tricolore », que vous qualifiez « d’anti-républicaine », une question me saute aux lèvres : qui, en l’occurrence, « ne respecte pas l’Etat républicain » ?
La manifestation a été interdite par la Préfecture, c’est-à-dire par des fonctionnaires non-élus qui se sont permis d’empêcher les Citoyens d’exercer librement un droit naturel, fondamental et constitutionnel ! En outre, lorsque des élus du Peuple, ayant reçu l’onction du Suffrage Universel, décident de braver l’interdiction, ce sont eux que l’on traite de factieux ou « d’anti-républicains » !
Pour mémoire, la République c’est la « Res Publica » (littéralement : la chose publique). Or la voie publique fait partie de la chose publique. Elle est donc la propriété de tous et, en France, le droit de propriété est inviolable !
Par conséquent, si pour quelque motif que ce soit, il s’avère nécessaire de restreindre le droit de manifester sur la voie publique, une telle décision ne saurait être prise que par quelqu’un ayant reçu un mandat du Peuple pour cela. Ce qui n’est pas le cas d’un préfet.
C’est donc l’interdiction de la manifestation qui, dans les conditions où elle a été décrétée, est « anti-républicaine ».
Sur le fond du problème, à savoir les « émeutes » (en fait, plus exactement, les incidents, certes parfois violents, ayant eu lieu dans des quartiers sensibles) mais aussi la mort du jeune Nahel (dont il convient de faire la lumière « quoi qu’il en coûte »), je comprends que, de part et d’autre, on soit saisi par l’émotion et la colère. Il n’empêche qu’on ne peut faire l’économie d’un examen lucide des faits et de leur contexte si on veut y comprendre quelque chose.
Tout d’abord, les violences urbaines n’arrivent pas par l’opération du saint esprit. Elles ont des causes multiples : constitution de quartiers concentrant des cas sociaux très lourds, absence de perspectives sociales pour les jeunes issus de ces quartiers, difficultés d’intégration des familles d’origines étrangères, etc.
Dès lors, la moindre étincelle est susceptible de … faire déborder le vase ou la moindre goutte d’eau de … mettre le feu aux poudres !!!! Et, en l’occurrence, l’étincelle (ou la goutte d’eau) a été la mort d’un jeune de 17 ans lors d’un contrôle policier qui a mal tourné.
Certes, ce jeune n’était pas un saint ni un « petit ange ». Certes, il venait de se rendre coupable d’un refus d’obtempérer. Certes, il conduisait sans permis. Certes, ce n’est pas la première fois qu’il avait affaire à la police. Certes, il a tenté de fuir. Certes, on peut multiplier les charges contre lui.
Néanmoins, tous ces griefs ne sauraient être passibles de la peine de mort … laquelle (soit dit en passant) est abolie en France depuis plus de 40 ans !
L’enquête au sujet du tir mortel par le policier suit son cours. Pour l’heure, sans préjuger de la suite, le magistrat-instructeur ne semble pas croire à la thèse de légitime défense. Auquel cas, le geste du policier pourrait s’expliquer par un accès de panique.
Ce qui poserait la question du recrutement, de la formation technique et de la préparation psychologique des personnels chargés du maintien de l’ordre et situerait les responsabilités largement au-dessus du simple « flic » de base qui risque, une fois de plus, d’être sacrifié sur l’autel de la protection de l’institution.
Le métier de policier est probablement le plus difficile qui soit. Disposant d’armes létales, les policiers possèdent, de fait, pouvoir de vie et de mort sur autrui. La première responsabilité se situe donc au niveau de leur recrutement. Il s’agit ensuite de leur donner une formation solide afin qu’ils fassent un usage raisonné (et en dernier ressort) de leur arme sans dégainer aussi facilement que dans les westerns-spaghetti ! Pour cela, le policier doit avoir des nerfs d’acier, d’où l’importance de la préparation psychologique.
On voit, par conséquent, que le débat se situe bien au-delà des sempiternelles prises de position purement émotionnelles pour ou contre la police, du style : « soutien inconditionnel aux forces de l’ordre » ou « tout le monde déteste la police » !
Pour en finir, qu’est-ce que la police, sinon un service public en charge de la sécurité des Citoyens ? La police est donc un outil au service des Citoyens. Et, en principe, dans une Démocratie, ce sont les Citoyens qui détiennent le pouvoir. En corollaire, ce sont les policiers qui doivent assistance aux Citoyens. L’institution est (ou, plutôt, devrait être !) aux ordres des Citoyens.
Mais, dans la réalité, c’est exactement l’inverse qui se produit. Dans ces conditions, les incidents dramatiques, tels ceux que nous venons de vivre, deviennent, hélas, quasi-inéluctables.
Il est certain qu’un retour à la police de proximité ne réglerait pas le problème d’un coup (car il faudrait également refonder l’ordre politique, social et économique autour de l’Egalité effective des et du principe d’une juste et équitable redistribution des richesses créées par le travail de tous) mais permettrait d’enclencher un processus d’enrayement de la situation actuelle.
Grâce à la police de proximité, le dialogue entre jeunes des quartiers difficiles et policiers pourraient se rouvrir progressivement et empêcher bien des « bavures ». La police de proximité pourrait également permettre d’associer la population au service public de la sécurité collective notamment au niveau de la désignation des policiers.
Voilà qui, je crois, très cher Alain, contribuerait à répondre de façon constructive aux questions que vous posez à votre député dans votre Lettre Ouverte.
PS : Recevez mes amitiés et bravo encore pour votre site qui permet de vrais débats politiques.
Cher Alain Kerhervé, j’admire votre volonté à faire la lumière dans les déclarations et les postures de tous ces politicards qui mènent la France par le bout du nez vers des lendemains qui ne sont pas joyeux.
Avec tous ces personnages, rouge, vert, rose ou incolore, la cause de leurs agissements est bel et bien dans l’inclinaison d’une majorité d’électeurs à faire n’importe quoi en mettant leur bulletin dans l’urne.
Au SECOURS lès sourds, aveugles et incultes agissent désormais en masse faute à une RESISTANCE forte et organisée à la MEDIOCRAIE du « p’tit chef » !
Le souvenir de l’appel du 18 Juin du GL de Gaulle devrait nous rappeler que sans mobilisation volontaire les espoirs sont vains !
vivement la réponse
je suis scandalisé par le fait que des parlementaires aient participé à cette manifestation INTERDITE en arborant l’écharpe tricolore. Avec un tel exemple (et d’autres) de nos élus, comment voulez vous que les autres citoyens respectent les « règles » ?
Bonne idée
J’ai bien envie d’envoyer, à titre personnel, la même lettre à Mickaël COSSON, député MODEM de la 1ère circonscription des Côtes d’Armor.
Qu’en pensez vous Alain Kerhervé ?.