Montebourg veut rassembler le «bloc populaire» pour «briser la tenaille entre Macron et Le Pen»
Dans une tribune, le chantre du «made in France» milite notamment pour un «contrôle de l’immigration» et une «lutte contre l’islamisme politique».
Par Wally Bordas
Arnaud Montebourg revient sur le devant de la scène. Très silencieux dans les médias ces derniers mois, l’ancien ministre du Redressement productif publie une tribune dans Le Monde où il appelle à l’unité «du bloc populaire pour briser la tenaille entre les blocs bourgeois et réactionnaire».
Son but : faire des « propositions pour faire émerger et gagner » une « nouvelle force » qu’il définit comme « un bloc populaire » pour « unir, unifier, élargir, rassembler pour briser la tenaille entre Macron et Le Pen », entre « le bloc bourgeois qui représente l’élite » et « le bloc réactionnaire ».
Le chantre du « made in France » souhaite que le pays « s’organise contre la mondialisation ». Selon lui, « l’inconnue pour 2022 est de savoir s’il est possible de réunifier cette force populaire et républicaine sur un programme politique interventionniste, régulationniste, républicain et laïc, dans et en dehors des partis », écrit-il.
Immigration et islamisme radical
Dans sa tribune, Arnaud Montebourg évoque également l’immigration. Selon lui, celle-ci « n’est pas sous contrôle et pèse sur les conditions de vie des plus modestes ». Il dénonce aussi « l’islamisme politique qui cherche à pervertir ou détruire les règles de la République délibérées en commun, quand quelques dirigeants s’aveuglent encore sur la dangerosité de cette autre forme de fascisme, l’autre versant de la peste brune ».
L’ancien ministre, qui a plusieurs fois envisagé la possibilité d’une candidature pour la présidentielle de 2022, cherche à dépasser le clivage droite/gauche. « Des populations qui aspirent à s’en sortir par leur travail et à en vivre dignement, qu’ils soient anciennement affiliés à la droite (petits commerçants, artisans, travailleurs indépendants, agriculteurs) ou à la gauche (ouvriers, employés, fonctionnaires de première ligne). Tous ceux-là peuvent former une nouvelle majorité », écrit-il.
« Un nouveau compromis »
Selon lui, il est important de « réunifier les premiers de cordée sur un nouveau compromis historique avec les milieux économiques et les forces sociales, avec la bourgeoisie d’intérêt général et les mouvements populaires ». Son objectif est donc de « dessiner » un « compromis » entre « des forces qui se sont affrontées, mais qui, dans l’intérêt commun de relèvement du pays, chercheraient un accord en échangeant les concessions réciproques ».
Et de conclure, comme un appel : « Tel est l'enjeu de 2022 auquel les hommes et femmes de bonne volonté doivent désormais s'atteler ».
« Un nouveau compromis »….comment doit-on interpréter cette annonce faite à ses concitoyens ?
tiens il se reveille !!! il prends acte contre macron il aurait viré sa cuti !!! il se retrouve à droite sans le faire exprès !!!
Je crois en lui autant qu’au Père Noël…