Il y a cinquante-cinq ans, les femmes accédaient à l’indépendance

Les femmes ont obtenu de nombreux droits il y a cinquante-cinq ans (Président, Charles de Gaulle). Une loi leur a permis de pouvoir obtenir un travail, un chéquier et la maîtrise de leurs finances sans l’autorisation de leurs maris.

 

 

Le 13 juillet 1965, une loi révolutionne la vie des femmes. Le texte leur permet d’accéder à l’autonomie financière, d’exercer une activité professionnelle et de gérer leurs biens sans l’autorisation de leurs maris. Avant cette date, se marier sans contrat signifiait perdre sa liberté financière. Il était impossible d’ouvrir un compte bancaire sans autorisation maritale. Seules les célibataires et les veuves échappaient alors à la règle. A l’époque, certaines femmes ne s’en plaignent pas. « Mon mari est gentil, il me fait confiance », expliquait alors l’une d’elles.

À la maison, les inégalités subsistent

Ce dictât, mis en place par le code Napoléon en 1804, prend fin quand elles obtiennent leur propre chéquier et la capacité de contrôler leurs revenus. La charge familiale demeure néanmoins inégale. « Les hommes n’ont pas tellement modifié leur implication dans la famille, les femmes ont toujours à leur charge l’éducation des enfants, mais aussi le soin aux personnes âgées dépendantes. De fait, tant qu’on n’aura pas cette égalité dans la famille, on ne pourra pas atteindre l’égalité professionnelle », explique Hélène Périvier, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques de Sciences Po. Le combat pour l’égalité des salaires, entamé en 1966, se poursuit encore.

Damoy, S. Lerch, L. Picard, A. Da Silva (France 2)

La politique sociale de Charles de Gaulle

« Une révolution en héritage »

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