Droits de l’homme, hypocrisie !
- par maxime tandonnet
En Arabie Saoudite, un procureur vient de requérir la peine de mort par décapitation envers cinq Chiites, dont Mme Israa Al-Ghomgham, pour délit d’opinion.
Aucune violence ne leur est reprochée, mais seulement d’avoir exprimé un point de vue contestant celui du régime. À quoi cela fait-il penser ? Aux régimes totalitaires et barbares du XXe siècle où la contestation d’un pouvoir entraînait la peine capitale. L’indifférence des grandes démocraties face à cette monstruosité est accablante. Amnesty international a révélé ce procès et l’ambassade du Canada a émis une protestation. Pour le reste, silence des États comme des grands-prêtres des droits de l’homme.
L’Arabie saoudite, alliée du monde occidental, est le premier producteur de pétrole au monde ce qui semble justifier toutes les complaisances en particulier des Etats-Unis et des pays de l’Union européenne.
Certes, des atrocités se déroulent partout dans le monde et il n’a jamais existé de gendarme planétaire. Mais comment se dire allié d’un État qui applique la peine de mort pour délit d’opinion, une pratique qui est la quintessence de la négation des valeurs du monde occidental et renvoie aux heures les plus sombres de l’histoire? En fermant les yeux, ce qui est le paroxysme de l’hypocrisie.
Très pacifiquement
De quoi est accusée exactement Mme Israa Al-Ghomgham et est-elle toujours en vie comme d’autres prisonnières concernées pour délit d’opinion ? Un certain flou règne à ce sujet.
En pareil cas, les réseaux diplomatiques doivent être activés. Les réactions virulentes des opinions publiques peuvent desservir les prévenues.
Jusqu’à plus ample informé, le renseignement le plus crédible en notre possession révèle que pour ce délit, le procureur requiert contre elles la peine de mort par décapitation.
Du point de vue des « démocraties » occidentales, périr par le sabre pour ce seul fait est odieux et totalement disproportionné. Il y a de nombreux moyens pacifiques pour régler de nombreux différents mineurs. Il ne s’agit pas à priori dans le cas présent d’actes de terrorisme, de barbarie, d’assassinats… commis par ces femmes. L’irréparable n’a pas été commis.
Dans ce cas, que la sentence ne provoque pas à l’inverse l’irréparable. Les opinions sur tous les continents évolueront logiquement vers une plus grande ouverture d’esprit du moins peut-on l’espérer pour faire la part des choses entre l’essentiel et le futile.
Une peine légère, à la rigueur on pourrait l’admettre.
On dit que Dieu a donné la vie. Dans ce cas, seul Dieu a autorité pour la reprendre. Rendons donc à Dieu ce qui est à Dieu.
J’espère qu’au final le tribunal se montrera clément.
RF 29.8.2018
Qu’ils se révoltent celles et ceux qui n’en peuvent plus de nos atermoiements d’hypocrites « baptisés » à l’or noir et à la sécurité d’approvisionnement de notre gaz et de notre pétrole !!!!
Mais voilà, les principaux intéressés ne préfèrent pas l’autodétermination des peuples à disposer d’eux mêmes mais jouent de préférence la carte de la « compromission » internationale !!!!
Cherchez donc les hypocrites là où ils se trouvent de préférence !!!
est-ce que parce qu’elle est chiite que vous vous étés offusqués, ou s’agit-il d’un sentiment humain sincère ? et si elle était sunnite, mérite-t-elle un même article ?
Et que si cette femme vit en france , l’auriez vous défendu pour garder son foulard, travailler et vivre une vie digne ou vous faites seulement du chantage, donc une hypocrisie cachée ?
Merci infiniment de m’avoir rétabli la vision des articles (seuls les titres apparaissaient…)
« je retourne ma veste » , non , bleu.. blanc rouge , France d’ Assise aussi