Les États adhérents et candidats à l’adhésion européenne

Cette carte de l’Europe présente les États membres de l’Union européenne, les États ayant déposé une candidature, ceux susceptibles de le faire et celui ayant déposé une candidature avant de la retirer.

 

L’Union européenne se compose de 28 États membres. Ces derniers ont intégré l’UE au cours de 8 élargissements :

  • L’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas en 1957
  • Le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni en 1972
  • La Grèce en 1981
  • L’Espagne et le Portugal en 1986
  • L’Autriche, la Finlande et la Suède en 1995
  • Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie en 2004
  • La Bulgarie et la Roumanie en 2007 et
  • La Croatie en 2013.

À l’heure actuelle, cinq pays sont officiellement candidats pour intégrer à leur tour l’Union européenne. Pour trois d’entre eux, les négociations sont en cours. Il s’agit du Monténégro, de la Serbie et de la Turquie. En ce qui concerne les deux autres, l’Albanie et la Macédoine, les négociations n’ont pas encore débuté.

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis novembre 2014, a déclaré qu’il n’y aurait pas de nouvel entrant durant son mandat. L’exécutif européen a néanmoins proposé, le 6 février 2018, une échéance à 2025 pour l’adhésion de la Serbie et du Monténégro. Pour l’Albanie et la Macédoine la date se rapprocherait de 2030, selon la Commission.

Deux autres pays sont reconnus comme candidats potentiels par la Commission européenne : la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo.

Par ailleurs, notons le cas de l’Islande, pays ayant s’étant officiellement porté candidat à l’intégration en 2009 dans le contexte de la grave crise financière qui a touché le pays. Une candidature qui a ensuite été gelée puis complètement retirée à l’initiative du gouvernement islandais en mars 2015.

La Suisse a quant à elle rejeté cette adhésion par voie référendaire, six mois après avoir fait acte de sa candidature en 1992. La Norvège a fait de même lors de deux référendums, en 1972 et 1994.

Enfin, le Royaume-Uni devrait quitter l’Union européenne dans les années à venir suite au référendum du 23 juin 2016. Il reste jusqu’à cette date un État membre de l’Union européenne.

Source : https://www.touteleurope.eu

9 commentaires sur Les États adhérents et candidats à l’adhésion européenne

  1. La Turquie dans l’Europe?

    D’accord, mais uniquement pour intégrer sa partie géographiquement européenne, c’est-à-dire les territoires à l’ouest du Bosphore.

    Si les turcs refusent: merci et bonne route!

  2. Arnaud Ducourthial // 19 février 2018 à 23 h 52 min //

    Nous n’avons plus rien à attendre de cette Europe là. Pour moi elle est finie, car elle a oublié les peuples pour ne plus se regarder que le nombril entre bonnes gens déconnectés des réalités trop occuper à écouter leur maitre que sont les lobbys, les USA, les Soros, et autres gens du pouvoir de l’argent. Les peuples sont ramenés à un ratio de retour sur investissement, auquel il faut appliquer un formatage à la pensée unique, un gavage au consumérisme béat, pour qu’ils soient dociles et rentables pour ce petit monde de pouvoir. La France : oui, l’Europe : Non !

  3. Pas de la Turquie!!
    – islamisation croissante du pays
    – démocratie bafouée
    – ingérence et propagande éhontée hors de ses frontières
    – politique à double visage
    – négation du génocide perpétré contre les Arméniens
    – refus de reconnaissance des Kurdes……………
    Ne pas ignorer le grand rêve du sultan Erdogan : redonner vie et consistance au pantouranisme.

  4. Un adhésif UE qui flash mais qui ne colle pas

    Les candidats dans l’illusion, les adhérents dans la désillusion.
    Les mariés de force et les utopistes hier, les divorcés et les réalistes demain.
    Tous font un jour la même expérience. Le plongeon vers les grandes profondeurs grisantes en direction des bras de Morphée puis la remontée rapide vers la surface avant l’asphyxie dans un instant de lucidité.
    Nous retournons toujours vers notre milieu naturel, nos racines. Nous sommes d’abord ce que nous sommes. Il n’y a rien à jeter. C’est à prendre ou à laisser. Tout est fait pourtant pour nous couper en rondelles alors que nous formons un tout indissociable.
    Ils ont oublié de nous arracher la langue. On ne va tout de même pas la garder dans notre poche !
    Rf 19.2.2018

  5. Jean-Dominique Gladieu // 19 février 2018 à 17 h 27 min //

    D’accord avec la remarque de Cording. Pour reprendre une expression bien galvaudée, l’UE n’est-elle pas un tigre de papier qui risque de se chiffonner tout seul ?

  6. D’ici 2025 l’UE aura-t-elle survécu à ses fortes contradictions internes qui la minent?

  7. Que voulez-vous qu’ils fissent en ne parlant pas la même langue ?
    Imaginez le trafic aérien à ce jour si ses promoteurs n’avaient pas adopté des règles imposées à tous sur tous les aéroports du monde des participants à l’aventure aérienne ?
    La CECA avait au moins un commun dénominateur pour asseoir l’avenir de l’Europe,aujourd’hui nous avons des communs destructeurs !!!!!

  8. Nous ne voulons pas de la Turquie. Tout le monde le sait . Pouquoi ne pas mettre un terme aux négociations , ce sui serait plus correct

  9. Turquie, Albanie, Macédoine : un maximum de musulmans dans ces pays-là, à démographie effrénée, il ne nous manquerait plus qu’eux et la boucle serait bouclée.

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