Université du bon sens
Gaullisme.fr ouvre ses colonnes à ses lecteurs et leur permet de s’exprimer par les commentaires, mais également par des tribunes (libre expression) dont ils assument le contenu.
La France politico-économique va mal. Ce n’est pas un scoop, mais cela dure depuis des lustres et finit par entamer le moral du plus grand nombre. Comment voulez-vous gagner les plus hautes marches du podium de la concurrence mondiale avec des troupes qui se déchirent, n’ont plus le moral et finissent par déserter à la fois les urnes et le pays ?
Le simple bon sens veut que l’on remonte des conséquences aux causes si l’on ambitionne de redresser une situation calamiteuse. Mais pour y parvenir encore faut-il ne pas confondre but et moyens, gouvernance et comédie politico-médiatique.
Alors ne perdons pas de temps en palabres devenues indigestes pour une majorité de citoyen(ne)s rendue au seuil de pauvreté interculturelle globale. L’augmentation régulière et incontestable du taux d’abstention aux différentes consultations électorales en est l’indicateur le plus marquant. Notre déclassement régulier sur les échelles de notation de l’éducation générale et supérieure dans bon nombre d’instances internationales d’évaluation de nos performances éducatives en est une bien triste réalité. Nous surfons à reculons face à des compétiteurs qui, paradoxalement, à notre contact passé, ont su tenir compte des enseignements de qualité d’une France de « savants » et de « besogneux » qui, tous, chacun à sa manière et selon ses moyens, d’un même élan, faisaient et défendaient la richesse vive d’un grand pays , étaient les garants de nos intérêts vitaux !!!!!
Que se passe-t-il donc dans les têtes aujourd’hui en France pour que l’on condamne celles et ceux qui font encore des efforts, entreprises, fonctionnaires, secteur privé, notamment en jetant par la fenêtre des déficits et d’une dette colossale les surplus exorbitants de la fiscalité et des charges qui les touchent ?
A quoi cela sert-il d’enrichir tous les préteurs qui nous permettent de faire face à nos échéances budgétaires, institutions financières et les banques, au lieu d’encourager celles et ceux qui font l’avenir de la France, en France, pour la France et le peuple de France par une démonstration de saine gestion de leurs deniers ?
A quoi cela sert-il sans cesse d‘augmenter les déficits de tous ordres, de fermer les yeux sur les gâchis financiers, de mollement lutter contre toutes sortes de fraudes financières et fiscales, de renoncer momentanément à un train de vie incompatible avec notre PIB, si le redressement des finances de l’Etat ne permet plus à cet Etat d’être le 1er investisseur dans la croissance du pays et le moteur, la fusée, du rayonnement des françaises et des français dans le monde ?
A quoi cela sert-il de mettre à l’honneur le Patronat représenté essentiellement par les entreprises du CAC 40, alors que plus de 2 millions de TPE et PME font l’essentiel du PIB français ?
Remonter des conséquences aux causes, c’est ne plus confondre but et moyens, gouvernance et comédie politico médiatique, c’est se retrousser les manches en commençant par virer du pouvoir tous les profiteurs à bon compte du malheur des autres, c’est investir dans la compétence, c’est donner au culte du résultat son seul sens : rendre un maximum de gens heureux.
C’est in fine chasser la médiocratie qui contamine toutes les forces vives de notre pays et redonner à la Démocratie ses lettres de noblesse en évitant que les minorités, fussent-elles agissantes, ne précipitent par le bout du nez « les moutons » vers l’abime !
JC BAERT
Deux réflexions sur le même lien que je donne dans mon précédant message du 02/09 à 13h31. (Je rappelle qu’il s’agit de la publication officielle de documents diplomatiques émanant du Ministère Français des Affaires Étrangères…)
1)- CDG à l’ex-chancelier Adenauer en visite à Paris :
«Des pays comme les nôtres ne peuvent indéfiniment vivre dans un système où ils ne disposent pas d’eux-mêmes. A la longue, Ils n’ont pas confiance en eux et les gouvernements ne résistent pas si ces pays ne sont pas indépendants.»
Ici, on retrouve la raison pour laquelle CDG n’a sans doute jamais tiré de trait définitif sur l’éventualité d’une construction européenne.
En même temps, cette réflexion, basée sur la conscience du « temps long » de la politique et de l’Histoire, est détournée de son sens par les européistes de toutes obédiences pour nous faire avaler leur salades « d’autre Europe » à la sauce gaulliste, alors que la première condition — « un accord profond entre nos deux pays »— c’est encore brusquement éloignée en 2004, lors de la signature du Traité d’Alliance Germano-Américaine pour le Vingt et Unième Siècle…
Extrait :
« Nous renforçons notre attachement à l’égard de l’OTAN comme point d’ancrage de notre défense commune et comme forum incontournable des consultations transatlantiques.
Nous soutenons le processus en cours d’intégration européenne et soulignons qu’il est important que l’Europe et l’Amérique travaillent ensemble comme partenaires au sein d’une communauté de valeurs.
Nous saluons l’élargissement historique aussi bien de l’OTAN que de l’Union européenne ».
http://www.diploweb.com/forum/hillard3.htm
2)-CDG à Adenauer :
– «De toutes façons, je puis vous assurer que je ne ferai jamais rien contre l’Allemagne.»
J’attire également l’attention sur cette phrase simple mais lourde du sens démocratique exemplaire et du respect que CDG avait pour la souveraineté des peuples et en particulier envers le peuple allemand, même et y compris lorsque l’un de ces peuple ne choisissait pas les options qu’il aurait souhaité qu’il choisisse…
https://books.google.fr/books?id=9Ann5dImw40C&pg=PA423&lpg=PA423&dq=ou+alors+se+r%C3%A9signer+%C3%A0+ce+que+l%E2%80%99Europe+ne+se+fasse+pas+%C2%BB.&source=bl&ots=pMYDRXzxKR&sig=FvseLt5zJQjydS3u5eCsLF4cDJk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj_xp-fwvDOAhVMIMAKHSAgBGkQ6AEIHTAA#v=onepage&q=ou%20alors%20se%20r%C3%A9signer%20%C3%A0%20ce%20que%20l%E2%80%99Europe%20ne%20se%20fasse%20pas%20%C2%BB.&f=false
Oups ! Le lien vers cet article…
https://www.upr.fr/dossiers-de-fond/le-mythe-du-couple-franco-allemand-traite-elysee
Alain Kerhervé,
Dans cet article publié à l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée (relevé sur le site de l’UPR et que vous publierez ou pas selon votre appréciation…), de nombreux documents officiels vont dans le sens de l’abandon de toute idée de construction européenne par CDG entre fin 63 / début 64 et la fin de sa vie.
Pour CDG, le préalable à toute construction européenne était une solide entente franco-allemande en dehors de toute interférence anglo-saxonne.
N’ayant officiellement rien laissé paraître de son profond désappointement lorsque les Allemands ont ratifié le traité de l’Elysée après y avoir adjoint leur fameux préambule (qui annulait purement et simplement son contenu…) et ce pour des raisons diplomatiques et stratégiques, une confusion c’est installée à propos de son opinion sur l’Europe. Mais à la lecture de l’ensemble des documents et des témoignages disponibles, on comprend qu’il ne se faisait plus d’illusions, bien qu’il ait mis un certain temps à se l’avouer à lui-même, puis en privé et plus encore en public.
Quoiqu’il en soit, ce préalable, qui reste indispensable, n’a fait que s’éloigner depuis toutes ces années et je ne vois pas bien ce qui pourrait motiver aujourd’hui une Allemagne réunifiée et riche de son leadership européen, à accepter ce que la RFA avait refusé en 63 alors que sa situation était beaucoup moins assurée…
La citation dans son contexte :
https://books.google.fr/books?id=9Ann5dImw40C&pg=PA423&lpg=PA423&dq=ou+alors+se+r%C3%A9signer+%C3%A0+ce+que+l%E2%80%99Europe+ne+se+fasse+pas+%C2%BB.&source=bl&ots=pMYDRXzxKR&sig=FvseLt5zJQjydS3u5eCsLF4cDJk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj_xp-fwvDOAhVMIMAKHSAgBGkQ6AEIHTAA#v=onepage&q=ou%20alors%20se%20r%C3%A9signer%20%C3%A0%20ce%20que%20l%E2%80%99Europe%20ne%20se%20fasse%20pas%20%C2%BB.&f=false
On peut comprendre que de Gaulle et Adenauer se résignaient à attendre des temps meilleurs pour donner corps à l’entente entre les deux pays : le nouveau chancelier allemand n’étant pas disposé, comme l’était Adenauer, à laisser de Gaulle prendre le leadership en Europe.
Hélas, depuis cette époque, l’Allemagne c’est sans cesse éloignée de la vision qu’Adenauer partageait avec de Gaulle…
Alain Kerhervé,
Cette citation, qui ne provient pas du site de l’UPR, montre pourquoi et à quel point de Gaulle était près à tirer un trait sur la construction européenne après la ratification allemande du traité de l’Elysée et l’ajout du fameux préambule qui contredisait l’idée qu’il se faisait de cette construction et l’idée-mème qu’il avait voulu développer par ce traité.
« Je citerai à ce propos une de ses dernières déclarations au chancelier Adenauer à Rambouillet en mars 1966 et alors que celui-ci n’était plus depuis trois ans au pouvoir : « La France existe, elle grandit. Mais la France n’a pas les moyens d’exercer la conduite de l’Europe. L’Europe, c’est l’affaire combinée des Français et des Allemands ensemble, c’est le bon sens. Seuls nous n’avons pas les moyens de la conduire, vous non plus. Nous devons marcher la main dans la main. » Et il ajoutait : « L’Europe libre ne pourra s’organiser qu’après un accord profond de nos deux pays. Il faut toujours revenir à ce point de départ ou alors se résigner à ce que l’Europe ne se fasse pas ».
http://www.observatoiredeleurope.com/La-vision-europeenne-du-general-de-Gaulle_a1335.html
Cet «accord profond» ne pouvant se réaliser avec une Allemagne inféodée aux États Unis (c’était le sens du préambule ajouté au traité par les allemands…), tout me porte à croire qu’après cette déconvenue, il a progressivement abandonné toute idée de construction européenne et a fini par «se résigner à ce que l’Europe ne se fasse pas »…
Ratification allemande du traité de l’Elysée :
« Le 15 juin 1963, le Bundestag de la République fédérale d’Allemagne ratifie le traité de l’Élysée après avoir voté un préambule[2]. Ce document introduit expressément et explicitement les mots et les concepts mêmes que Charles de Gaulle avait opiniâtrement écartés [3]:
• « étroite association entre l’Europe et les États-Unis d’Amérique »,
• « admission de la Grande Bretagne »,
• « défense commune dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique nord »,
• « abaissement des barrières douanières avec la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique, ainsi que d’autres États, dans le cadre du GATT ». »
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_l%27%C3%89lys%C3%A9e#Ratification_par_l.27Allemagne
C’est pourquoi je pense également qu’aucune Europe respectueuse de la pensée gaullienne ne pourra se faire qui ne soit au détriment de la France et d’autant moins depuis que l’OTAN, avec Maastricht, est considérée comme le cadre diplomatique et militaire de l’UE.
En outre, la réunification d’une Allemagne qui a repris de sa superbe avec sa réussite économique (au dépend des autres états de l’UE…), ne peut qu’éloigner toute perspective d’entente qui serait profitable à la France.
En vertu de ce qui précède, je pense que l’on ne peut pas proposer d’autre Europe sur la base d’un gaullisme authentique.
En ce sens, je me refuse à considérer la démarche de NDA comme gaulliste, non pas que je doute des sentiments gaullistes de ce dernier, ni des vôtres, cela va de soi et j’espère que vous n’en doutez pas, mais je pense que vous interprétez l’idée européenne de de Gaulle de manière erronée au regard des éléments historiques à notre disposition.
Cette différence d’interprétation est la raison unique de la divergence totale et à priori insoluble des programmes DLF / UPR :
⁃ Une autre Europe pour NDA…
⁃
⁃ Une indépendance totale de la France pour Asselineau, avec des accords normaux d’état à état avec les pays d’Europe comme avec le reste du monde.
PS : Pour le dernier paragraphe, ne le prenez pas mal, je pense exactement la même chose de l’UPR, même si dans mon agacement sarcastique, je n’ai cité que NDA…
C’est une vision personnelle de François Asselineau, dont les capacités ne peuvent être contestée. Mais les arguments qu’il avance à partir de textes, écrits ou phrases de Charles de Gaulle peuvent être utilisés pour affirmer le contraire. Mais l’essentiel n’est pas là. Charles de Gaulle a toujours exposé sa conception d’une Europe des Nations, basée sur une coopération voulue et cadrée. Il a toujours rejeté le fédéralisme qui se traduit par la perte de souveraineté des nations et de leurs peuples respectifs. Il a toujours eu la même expression sur l’Europe européenne voulant alors une Europe indépendante des blocs, donc aussi de l’Otan. Voir le sujet de la CED : voir sur ce lien – http://archives.gaullisme.fr/ofm_23_CED.htm –
Votre dernier paragraphe est vraiment de trop. Après une explication qui a toute sa valeur, vous ne cessez de dénigrer ceux qui ont une vision différente (petite différence !). Soyez plus positif, arrêtez de dénigrer à chaque commentaire NDA et stoppez votre pub (sans cesse rabâchée ! Mon site n’est pas fait pour cela !) de l’UPR.
Alain Kerhervé,
Voici une étude historique des rapports entre Charles de Gaulle et la construction européenne qui balaye ne nombreuses idées reçues…
https://www.upr.fr/dossiers-de-fond/de-gaulle-et-l-europe
Alain Kerhervé,
La campagne la plus virulente pour le non au référendum de 69 a été menée par les anciens du MRP qui avaient une revanche à prendre depuis leur démission du gouvernement en 62, à l’époque, déjà, à cause de leur désaccord sur la politique européenne (cinq ministres MRP ont démissionné…).
C’est toujours leur opposition à de Gaulle, qui reposait essentiellement sur leur divergences à propos de la construction européenne, même si ce n’était pas directement le sujet du référendum, qui a motivé la campagne pour le « non » de JJSS, Giscard et surtout Lecannuet en 69.
JJSS, Lecannuet, Giscard, etc…, étaient tous atlantistes jusqu’au bout des ongles et surtout des fédéralistes acharnés. Quel qu’aurait été le sujet du référendum, ils auraient tout fait pour faire tomber de Gaulle, comme le MRP avait tenté de le faire pour le référendum sur l’élection du président au suffrage universel en 62.
C’est en ce sens, sur une vision large de cette période qui s’est terminée par le référendum fatal, que je disais que de Gaulle s’y était cassé le nez…
Le « non » de 69 à donc bien, pour une bonne part, son origine dans l’opposition de de Gaulle au fédéralisme.
Quant à l’épisode de « la chaise vide » par lequel CDG a obtenu le droit de veto, il n’a donné lieu à aucune modification des traités. Ce droit de veto n’est donc pas reconnu sur le plan du Droit. Il n’a du reste, plus été utilisé depuis 87… (Utilisé seulement une dizaine de fois entre 66 et 87…)
Aujourd’hui, avec l’évolution des institutions de l’UE (TFUE…) et l’affaiblissement de la France (qui n’est plus celle de 1965…), la même politique serait immédiatement condamnée par la CJUE.
Mais j’ai cessé de croire que vous puissiez changer d’avis sur ce sujet, d’autant plus que l’UE explosera avant que NDA ne rassemble plus de 50 % des français et que la question se pose…
De Gaulle s’y est cassé le nez et à fini par démissionner… dites-vous !
Mais rappelez-vous la politique de la chaise vide… De Gaulle a gagné. Quant à sa démission, De Gaulle en bon démocrate a pris la décision qui s’imposait après son échec au référendum du 27 avril 69 (une coalition : gauche, syndicats, droite libérale -Giscard – patronat). Et ce dernier point n’a rien à voir avec l’Europe de 1969.
BAERTJC,
Pardon d’avoir souvent la dent dure !
Je vous demandais « Est-ce par ignorance, par flemme de vous informer (c’est très fréquent…) ou militez-vous consciemment pour poursuivre cette construction, destructive de notre économie et de notre démocratie ? »…
J’étais également extrêmement ignorant avant de m’intéresser aux analyses de l’UPR…
D’ailleurs, c’est une video-conférence intitulée « qui gouverne la France et l’Europe » (je la conseille ardemment…) qui m’a fait ouvrir les yeux, à plus de cinquante ans, sur la réalité de la construction européenne. Asselineau y cite, au tout début, un proverbe disant « il vaut mieux avoir l’air bête 5 minutes que de le rester toute sa vie »…, pour inciter le public à poser des questions à la moindre incompréhension.
Seule l’ignorance est le véritable ennemi de la démocratie… Un peuple bien informé sais toujours prendre ses responsabilités.
C’est pourquoi il nous faudra revoir, à la manière du CNR, tout ce qui touche au financement de la presse et des medias en général, ainsi que le pluralisme politique tel que défini dans le préambule de notre constitution.
La dernière modification de la loi électorale bafoue allègrement ce pluralisme en interdisant l’accès médiatiques aux candidats qui n’apparaissent pas dans les sondages comme susceptibles de participer au second tour des présidentielles, ne laissant à la disposition des Français que le choix entre la peste et le choléra et les privant de toute idée alternative dans le débat public.
C’est pourquoi je passe beaucoup de temps à informer du mieux que je peux -souvent maladroitement, peut-être… – mes concitoyens…
BAERTJC,
« Nous en arrivons à la même conclusion le peuple a son destin mains et dans un pays démocratique le bulletin dans l’urne vaut sa sortie de l’esclavage. »
Non, je n’ai absolument pas la même conclusion que vous !
Seul un peuple dument informé peut sortir de l’esclavage organisé par la haute finance et ses larbins de la politique et des medias-menteurs. Et je ne connais qu’un seul parti politique, l’UPR, qui informe réellement et constamment les citoyens sur la réalité de la politique française au sein de l’UE.
Vous-même n’en parlez jamais ! Pire, vous critiquez ceux qui dénoncent la construction européenne pour ce qu’elle est…Est-ce par ignorance, par flemme de vous informer (c’est très fréquent…) ou militez-vous consciemment pour poursuivre cette construction, destructive de notre économie et de notre démocratie ?
Pensez-vous vraiment que NDA, Melenchon ou MLP réussiraient, s’ils étaient élus, à convaincre l’ensemble de nos partenaires européens de modifier les traités existants pour faire émerger une Europe « à la française » ? De Gaulle s’y est cassé le nez et à fini par démissionner…
Que feront-t’ils après qu’ils auront constaté qu’il n’est pas possible de passer de « Lisbonne » à l’Europe des nations, sans sortir de l’UE ? Un référendum ?
Et dans le cas où le maintient dans l’UE sortirait gagnant, démissionneront-t’ils alors que la France, plus que jamais, aurait besoin de stabilité politique ?
Aucun de ces programmes ne tient la route. Dans chacun d’eux il y a un flou et quand il y a un flou, il y a un loup…
C’est pourquoi proposer la sortie légale et sereine comme le cœur du programme présidentiel permet non seulement d’anticiper le déroulement de ce programme mais surtout d’opérer cette sortie immédiatement en retrouvant au plus vite les outils nécessaires au redressement national.
Ce n’est pas seulement un gain de temps considérable, c’est épargner au Français l’anxiété et l’incertitude des résultats de la « tournée européenne des capitales » que propose NDA, ou celles résultant des propositions de Mélenchon ou de MLP devant le Conseil Européen.
La déception qui s’en suivra immanquablement provoquera une crise politique majeure, entretenue par les partis européistes LRPS et la France aurait bien du mal à se remettre…
Exiger d’un futur président un programme légal, détaillé, réaliste, clair et immédiatement opérationnel dès son élection, est la moindre des exigences ( à l’UPR, mème les maquettes des nouveaux billets en Francs sont prêtes…) de manière à ne pas se retrouver dans l’impréparation que subissent actuellement les britanniques, suite au référendum…
Personne, sauf la Couronne et la City, n’avait prévu les conséquences du brexit. Et même s’ils n’ont pas le problème de la sortie de l’euro, les Britanniques sont dans l’incertitude la plus absolue quant à leur sortie effective de l’Union…
Je pense qu’on est en droit d’exiger des candidats de 2017 la plus grande clarté concernant les programmes qui engagent l’avenir de la France.
A Durand et à celles et ceux qui font l’effort de lire ces propos…
« Quand un peuple ne peut plus choisir ses règles, il n’est pas loin de l’esclavage »
Nous en arrivons à la même conclusion le peuple a son destin mains et dans un pays démocratique le bulletin dans l’urne vaut sa sortie de l’esclavage. Nous sommes ce que vous fûtes disait le philosophe. Aujourd’hui plus qu’hier nous payons nos insouciances électorales, voire le mépris que nous avons vis à vis de nos libertés de choix politiques souvent obtenues par nos ancêtres au prix de luttes sanglantes.
BAERTJC,
Les Français votent pour les candidats que les médias leur posent sur l’étagère…
Le problème étant que s’ils refusaient de voter pour les candidats LRPS, c’est le FN qui en profiterait.
Il ne s’agit donc pas de savoir si les Français qui votent encore le font par abnégation, par calcul ou au p’tit bonheur,… il faut leur faire connaitre la réalité des conditions dans lesquelles s’exerce la politique de la France. Et cette réalité ne peut être saisie que si l’on est informé des gigantesques contraintes que les traités européens font juridiquement peser sur notre démocratie.
Les lois, la monnaie et la force publique nous ont été confisquées. En échange, nous avons l’honneur d’être contributeurs net à l’Union Européenne pour la bagatelle d’une dizaine de milliards d’Euros par an… Reste-t-il encore quelque chose de la démocratie ?
Alors, voyez-vous, il convient d’être précis… Si comme vous dites « les causes sont hélas nombreuses », c’est bien à l’Union Européenne que l’on doit la perte de la démocratie et ce n’est pas de la faute des électeurs si tout a été fait pour leur cacher cette vérité.
En « premiere place », je ne crois pas qu’il y ait d’impératif plus absolu que de sortir de cette construction, ou plutôt, de cette destruction européenne, pour d’abord récupérer notre pouvoir démocratique.
Sortir de l’UE et de l’OTAN, c’est arrêter les frais…Tergiverser, c’est saler la note…
Quand un peuple ne peut plus choisir ses règles, il n’est pas loin de l’esclavage…
BAERTJC,
Les Français votent pour les candidats que les médias leur posent sur l’étagère…
Le problème étant que s’ils refusaient de voter pour les candidats LRPS, c’est le FN qui en profiterait.
Il ne s’agit donc pas de savoir si les Français qui votent encore le font par abnégation, par calcul ou au p’tit bonheur,… il faut leur faire connaitre la réalité des conditions dans lesquelles s’exerce la politique de la France. Et cette réalité ne peut être saisie que si l’on est informé des gigantesques contraintes que les traités européens font juridiquement peser sur notre démocratie.
Les lois, la monnaie et la force publique nous ont été confisqués. En échange, nous avons l’honneur d’être contributeurs net à l’Union Européenne pour la bagatelle d’une dizaine de milliards d’Euros par an… Reste-t-il encore quelque chose de la démocratie ?
Alors, voyez-vous, il convient d’être précis… Si comme vous dites « les causes sont hélas nombreuses », c’est bien à l’Union Européenne que l’on doit la perte de la démocratie et ce n’est pas de la faute des électeurs si tout a été fait pour leur cacher cette vérité.
En « premiere place », je ne crois pas qu’il y ait d’impératif plus absolu que de sortir de cette construction, ou plutôt, de cette destruction européenne, pour d’abord récupérer notre pouvoir démocratique.
Sortir de l’UE et de l’OTAN, c’est arrêter les frais…Tergiverser, c’est saler la note…
Quand un peuple ne peut plus choisir ses règles, il n’est pas loin de l’esclavage…
A Durand…les causes sont hélas nombreuses , mais en 1ère place la défaillance globale de notre système politique où les électeurs électrices confondent les urnes avec la roulette d’un casino et nos politicards qui, le sachant, s’en accommodent !
Le tonneau de la Démocratie française ne peut hélas donner que ce qu’il a. Aux citoyens donc de se remettre dans la boucle de la causalité de nos turpitudes.
Et alors, Jean-Claude Baert, quelle sont-elles, ces « causes » ? Mème pas une simple allusion aux traités européens, qui laminent la démocratie, l’économie et nous soumettent aux dictats de la Commission et de Washington !…
Que proposez-vous pour reconquérir nos souverainetés ?
C’est très sympa et vais en profiter d’ici quelques temps. J’ai 2 ou 3 tribunes que j’ai écrit voici quelques mois, que les lecteurs ont apprécié, c’est l’occasion d’en faire profiter les abonnés de Gaulliste.fr