Attaques contre Chevènement : l’odieux clientélisme de la gauche antiraciste
Jean-Pierre Chevènement a suscité une polémique après ses propos sur France-Inter. Pour Laurent Bouvet, ces réactions stériles illustrent la place accordée au discours identitaire dans certains médias et partis politiques.
Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L’Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.
FIGAROVOX. – Ce lundi matin, Jean-Pierre Chevènement a répondu aux auditeurs de France-Inter. Il a assuré qu’à Saint-Denis « 80% des enfants à l’école primaire ne maîtrisent pas le français » avant d’ajouter : « Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu », sous entendant, la nationalité française. Que vous inspirent ces propos ?
Laurent BOUVET. – Ce que dit Jean-Pierre Chevènement est, hélas, conforme à une réalité qui ne se limite pas à Saint-Denis. Des rapports officiels, des enquêtes de chercheurs, des témoignages innombrables d’enseignants et de parents d’élèves nous alarment sur cette situation depuis longtemps déjà. Ce n’est donc ni une surprise ni une découverte. D’ailleurs, dans des villes comme Saint-Denis, nombre de parents d’élèves qui en ont les moyens ne mettent plus leurs enfants à l’école publique en raison du niveau très faible des établissements, des « incivilités » comme on dit pudiquement, et donc des moindres chances offertes à leurs enfants. C’est un grave échec, collectif, pour la République, pour l’éducation nationale, pour la société française dans son ensemble. Il y a des quartiers, des villes mêmes, où on (les pouvoirs publics, les citoyens eux-mêmes…) ne se donne plus depuis longtemps les moyens de l’égalité d’accès de tous les enfants à l’école de la République.
Ce que dit Jean-Pierre Chevènement est, hélas, conforme à une réalité qui ne se limite pas à Saint-Denis.
Plus largement, on mesure là les effets pervers des politiques publiques menées, au niveau local comme national, depuis 30 ans en matière de concentration urbaine des populations d’origine étrangère qui arrivent en France. Une telle ségrégation spatiale, territoriale, n’est pas fortuite. La République a abdiqué de son exigence égalitaire pour toute une partie de la population, que ce soit en termes de droits ou de devoirs d’ailleurs. Les deux étant indissociables.
Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a accusé l’ancien ministre de l’Intérieur de « dérapage raciste » tandis que le député PS de Saint-Denis a relayé une pétition contre la nomination de Chevènement à la tête de la Fondation pour l’islam. Que pensez-vous de ces accusations de racisme ?
C’est lamentable et odieux. D’abord, de manière très simple : que ces élus accomplissent dans leur vie politique la moitié du quart de ce qu’a fait Jean-Pierre Chevènement, que ce soit pour la gauche ou dans les différentes responsabilités publiques qu’il a occupées, et on pourra éventuellement écouter à ce moment-là ce qu’ils ont à dire… Ce défaut désormais de toute profondeur historique et ce mépris pour le service de l’État sont terribles. Mais enfin qui sont ces élus ? Qu’ont-ils fait de notable ? Qu’ont-ils apporté au pays ou même à leur département ?
Que ces élus accomplissent dans leur vie politique la moitié du quart de ce qu’a fait Jean-Pierre Chevènement !
Ensuite, on voit parfaitement dans quelle logique électoraliste et clientéliste se situe ce genre de critiques, la même que celle qui étaient à l’œuvre d’ailleurs lors des élections régionales l’an dernier dans ce département, autour de la liste de Claude Bartolone et Clémentine Autain.
Enfin, plus largement, il serait bon que dans le débat public, on cesse de traiter à tout bout de champ de « raciste » les gens avec lesquels on est en désaccord. Cette manière de disqualifier quelqu’un en tentant de le renvoyer systématiquement dans le camp des « racistes » conduit à vider ce mot de tout contenu et, donc, à ne plus voir et condamner le racisme lorsqu’il existe réellement et produit ses effets délétères. D’autant, je le note en passant, que leur indignation morale est à sens unique. On n’entend pas ces élus vertueux protester quand d’authentiques racistes organisent à Saint-Denis par exemple des réunions « non mixtes racialement ».
Mi-août, dans un entretien accordé au Parisien, Jean-Pierre Chevènement s’était attiré les foudres de nombreux anonymes pour avoir conseillé « la discrétion » aux musulmans dans l’étalage de leur foi dans l’espace public. La formule était-elle bien choisie ?
« Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu’ils soient citoyens ». (Comte de Clermont-Tonnerre)
La formule est sans doute maladroite mais ce que dit Jean-Pierre Chevènement se comprend dans une perspective laïque classique telle qu’elle a été reprise et mise en œuvre par la République, comme une suite notamment de la fameuse phrase du comte de Clermont-Tonnerre pendant la Révolution française : « Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu’ils soient citoyens ». Cette « discrétion » demandée dans l’expression de sa différence, de sa foi religieuse ici, c’est-à-dire d’une part spécifique de l’identité de tel ou tel, étant à la fois la condition indispensable et la contrepartie de l’inclusion dans la communauté des citoyens.
Cela va bien au-delà me semble-t-il du simple conseil de prudence adressé aux musulmans qui voudraient montrer leur appartenance à cette religion dans l’espace public pour des raisons liées au contexte post-attentats et aux risques de tension qu’une telle apparence publique pourrait susciter. On notera d’ailleurs qu’il n’y a pas eu, hors quelques cas limités, d’agressions vis-à-vis de musulmans dans l’espace public. Il y a, bien entendu, toujours des propos voire des actes discriminatoires (on vient de le voir si je puis dire encore récemment à Tremblay à l’occasion de ce qui s’est passé dans ce restaurant), mais cela reste heureusement limité. Et les événements tragiques que l’on a vécus à Paris et à Nice n’ont pas accru ces paroles et ces actes.
Ceux qui veulent « faire du bruit » autour de ce qu’ils nomment « l’islamophobie », ce sont précisément ceux qui souhaiteraient davantage ce type de paroles et d’actes.
Ceux qui veulent « faire du bruit » autour de ce qu’ils nomment « l’islamophobie », ce sont précisément ceux qui souhaiteraient davantage ce type de paroles et d’actes pour montrer combien ils ont raison et combien leur combat est juste, et de là augmenter encore leur emprise idéologique sur les musulmans. Ils sont les complices, objectifs, des responsables politiques et élus qui, à droite et à l’extrême-droite, parient eux aussi sur l’accroissement des tensions entre « communautés ». On l’a vu cet été en Corse et à l’occasion des différentes affaires dites du « burkini ».
Certaines attaquent, notamment sur les réseaux sociaux relèvent-elles purement et simplement de l’intimidation. Certains courants identitaires, voire islamistes tentent-ils d’interdire tout débat sur l’islam ? Les politiques qui s’en font le relais sont-ils complices ?
Tout est bon aujourd’hui pour essayer d’intimider et de disqualifier son adversaire. Les réseaux sociaux donnent une visibilité, justement, et une ampleur à ces méthodes classiques. L’idée en effet, chez certains, parmi les islamistes ou chez leurs alliés dans une partie de la gauche (on pense ici, entre autres, au CCIF, aux Indigènes de la République, à certains universitaires et chercheurs, en sociologie notamment, à Médiapart, à une partie du Front de gauche ou d’EELV, et même à certains socialistes !), est d’imposer une forme de doxa, une « vérité » contre laquelle personne ne peut jamais se prononcer sans être à la fois dans l’erreur, la faute et l’abomination. En faisant passer ceux qui la mettent en cause, qui la refusent, qui la critiquent, qui n’acceptent pas une telle manière de penser – très peu laïque pour le coup ! – pour des racistes, des « islamophobes », en clair, et conformément à une pratique politique bien connue, pour des salauds.
Tout est bon aujourd’hui pour essayer d’intimider et de disqualifier son adversaire.
Or, on le voit désormais tous les jours, on baigne ici en plein sophisme. Le racisme que dénoncent sans cesse ces défenseurs de l’islam radical et plus largement de l’essentialisme identitaire est au cœur même de leur idéologie. Celle-ci est en effet faite d’exclusion : de tous ceux qui n’ont pas la bonne pratique de l’islam, de tous ceux qui défendent la laïcité, de tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs injonctions… Ainsi, toute critique de l’islamisme devient pour eux une critique de l’islam et des musulmans ; toute mise en cause de leurs manipulations et mensonges devient du complotisme ; toute affirmation simplement laïque devient « islamophobe ».
Le problème tient moins à l’existence d’une telle folie identitaire, finalement très minoritaire, que dans les relais dont elle dispose dans les les médias, dans le monde académique ou auprès de nombre de responsables publics.
Le problème, à mes yeux, aujourd’hui, en France, tient moins à l’existence d’une telle folie identitaire, finalement très minoritaire et caricaturale même si elle est active sur les réseaux sociaux, que dans les relais dont elle dispose dans les médias, dans le monde académique ou auprès de nombre de responsables publics. La complaisance pour ce type de discours me sidère. Surtout quand elle se double d’une forme de condamnation de tout discours un tant soit peu laïque. On a vu, au cœur même des institutions de l’État chargées de défendre la laïcité (je pense ici à l’Observatoire de la laïcité), qu’il pouvait y avoir un certain aveuglement voire une certaine complicité avec ces entrepreneurs identitaires qui promeuvent ouvertement l’idéologie islamiste. Les responsables politiques et élus qui, souvent par un intérêt électoral bien mal compris, se font les relais de cette offensive idéologique, portent une lourde responsabilité dans les tensions actuelles. Une responsabilité qu’on peut tout à fait mettre en regard de celle des boutefeux de la droite et de l’extrême-droite.
Cet été, certains politiques s’étaient indigné que l’on confie les rênes d’une fondation liée à l’islam à un laïc revendiqué. « Proposer pour prendre la tête de cette organisation quelqu’un qui n’est pas de culture musulmane, qui n’est pas de sensibilité musulmane et qui n’est pas de culture religieuse, pour moi c’est une interrogation », a notamment expliqué François Bayrou. Fallait-il confier cette fondation à un « musulman » ?
On parle là de la création d’un organisme public, pas d’une institution religieuse. Cette fondation sera chargée de mettre en œuvre une politique de l’État, pas de la « communauté musulmane ».
Cette polémique est ridicule. On parle là de la création d’un organisme public, pas d’une institution religieuse ou communautaire. Cette fondation sera chargée de mettre en œuvre une politique de l’État, pas de la « communauté musulmane ». Et puis, l’idée qu’il faudrait être « de culture religieuse » (sic) pour parler avec pertinence du lien entre État et religion, pour comprendre les enjeux et les nécessités pour la France de la manière dont nos concitoyens de confession musulmane peuvent mieux vivre leur foi tout en participant pleinement à la vie républicaine et au « commun », m’échappe totalement. Comme si on devait avoir tel ou tel critère d’identité pour comprendre et s’exprimer au sujet de celui-ci. À ce compte-là, seules les femmes seraient susceptibles de comprendre et de parler d’avortement, seuls les personnes de telle ou telle couleur de peau seraient capables de comprendre et de parler du racisme, etc. On voit où conduit une telle logique. C’est ce que l’on appelle l’essentialisme : chacun est renvoyé à ce qu’il est, biologiquement, culturellement, socialement… sans jamais pouvoir y échapper ou s’en détacher. Chacun est ainsi réduit à être moins qu’un individu libre de la manière dont il peut composer son identité personnelle à partir des différents éléments qui la constituent.
Tout ceci est profondément contraire à toute perspective de mobilité, de mixité, d’émancipation, de critique, de dépassement de soi… Tout ceci est le contraire des Lumières et de ce pour quoi des millions d’hommes et de femmes se sont battus depuis plus de deux cents ans, partout dans le monde, dans toutes les sociétés et quelles que soient leurs différences et origines. C’est contraire à l’idée d’humanité commune à tous, à l’universalité de l’humanité. Que des gens comme François Bayrou, pour de basses raisons politiciennes sans doute ou par expression de leur foi religieuse peut-être, ne soient pas capables de voir cela, c’est navrant.
Ces polémiques à répétition à l’encontre de Chevènement traduisent-elles finalement une sorte de « racisme à front renversé » ou du moins une dérive « identitarisme » du débat public français ?
Chevènement est un homme d’État qui a montré ses grandes qualités politiques et intellectuelles. On pourrait au moins lui reconnaître cela.
Cela témoigne d’abord d’une forme de détachement du pays, d’une partie de celui-ci du moins, de toute historicité, de toute mémoire. Jean-Pierre Chevènement, que l’on soit d’accord politiquement avec lui ou non, est un des derniers témoins d’une époque politique passée et de l’histoire de la gauche française en particulier. C’est un homme d’État qui a montré, par ses idées, son action, ses choix et ses engagements, ses grandes qualités politiques et intellectuelles. On pourrait au moins lui reconnaître cela.
Cela témoigne aussi de ce que vous dites, assurément. On assiste à propos de Jean-Pierre Chevènement au renversement sophistique dont je parle plus haut. La dérive « identitariste » est en effet très nette dans toute une partie de la vie publique. On constate même que ceux qui prônent un discours identitaire, différentialiste, séparatiste, essentialiste… accusent leurs critiques, les tenants de la laïcité notamment, d’être eux-mêmes des « identitaires ». Comme si l’universalisme, la laïcité, l’idée d’émancipation grâce à l’esprit critique… étaient devenus des pratiques « identitaires ». Notamment parce qu’elles seraient, c’est un comble, françaises !
Toute cette campagne contre la soi-disant spécificité identitaire française qui s’appuie sur quelques articles de la presse anglo-saxonne est quand même étonnante. D’autant que l’on voit beaucoup d’antilibéraux et anticapitalistes autoproclamés la relayer sans jamais s’interroger sur ce qu’est cette presse, sur ce que sont ses intérêts et ses buts… Alors qu’il s’agirait de propos sur l’économie, là, les mêmes retrouveraient leur sens critique. Bref… tout ceci est assez pathétique, bassement et bêtement idéologique, dans le sens le plus péjoratif de ce terme. On connaît hélas, depuis les tragédies du XXème siècle, le terme de telles dérives.
L’art du racisme à géométrie variable
Le racisme se traduit sous diverses formes telles que : la diffamation, la discrimination, l’injure, la provocation à la haine raciale, les violences, en direction d’une personne ou d’un groupe de personnes du fait de l’appartenance vraie ou supposée à une origine, une apparence physique, un patronyme, une ethnie, une nation, une race, une religion déterminée…
J’ajoute que selon notre Constitution de 1958, la République assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.
Cette traduction multiforme du racisme se trouve très souvent en conflit avec les libertés d’expression, d’information, d’opinion, à tort ou à raison.
Ce que constate très justement l’interviewé L.Bouvet pour simplifier, c’est que le mot racisme est employé aujourd’hui à toutes les sauces aigres ou douces faites d’approximations, d’interprétations, de conclusions hasardeuses pour masquer des réalités qui sautent aux yeux mais surtout comme justification à des combats idéologiques, odieux par leur bassesse très souvent. La fin justifie tous les moyens.
Pire, pour s’attacher une clientèle, le déni des réalités qui est la quintessence de la mauvaise foi manifeste, devient la règle. L’adversaire politique à abattre, parce qu’il fait ombrage par sa clairvoyance et la justesse de ses propos embarrassants, devient le bouc émissaire direct des maux de la société dont il en serait même l’auteur. L’une des causes serait son racisme.
Résultat, l’escroquerie intellectuelle qui consiste à employer le mot racisme à tort et à travers devient finalement contre-productive, d’abord parce qu’elle se retourne en général contre ses auteurs qui perdent en crédibilité, et ironie du sort indirectement contre les victimes supposées du racisme ordinaire qui servent très opportunément, à leurs dépens le plus souvent, de fonds de commerce, objet de toutes les transactions scélérates.
Le terme racisme devient tellement galvaudé, qu’on en oublie la signification profonde et ses conséquences dans le jargon habituel.
Il devient même incompréhensible du fait de ses contours rendus indéfinissables par les abus courants de langage. C’est le retour à la Tour de Babel où les nouveaux prophètes auto-proclamés font le coup-de-poing linguistique à coups de procès retentissants à l’américaine en monnaie sonnante et trébuchante ! L’argent n’a décidément pas d’odeur pour les procéduriers !
De plus, les hommes ne se comprennent plus et s’opposent. La France trinque comme de coutume par ses divisions, alimentées pour que leurs auteurs puissent prospérer et régner indéfiniment sur leurs moutons sur le dos desquels ils prélèveront la laine !
Quant à la question de la création de la fondation de l’islam de France attendons que le fruit mûrisse si toutefois il parvient à maturité.
C’est au moment de sa dégustation qu’on constatera si le ver est dans le fruit.
L’essentiel c’est qu’il ne contienne pas les germes en son sein d’un courant futur incontrôlable qui deviendrait un islam politique, tremplin à des fondamentalistes.
René Floureux 03.9.2016
A Durand…. »Sauf à prendre la même décision que les Britanniques »….
Ah bien voilà vous rejoignez mon constat formulé depuis longtemps sur ce site. Les « British » ont toujours eu le sens du pragmatisme et payer des élus de leur clan incapables de faire valoir leurs intérêts n’a plus d’intérêt….sauf à caser les copains ou copines comme savent le faire les gouvernements français avec la bénédiction des électeurs et électrices qui pesteront contre l’Union Européenne en ayant été les artisans du 1er niveau de la promotion d’irresponsables en échec de leurs charges lorsqu’ils étaient aux manettes politiques en France !
Edmond Romano,
Pour une fois, entièrement d’accord avec vous sur l’inutilité de cette nouvelle institution, sauf à vouloir caser JPC dans un placard pour l’occuper à autre chose qu’à intervenir dans la campagne électorale…
Sans moyens financiers ni volonté de changer de politique extérieure ( Engagement français au proche-Orient et politique arabe…) et malgré ses grandes capacités de constat et de conciliation, il n’a aucune chance de changer la donne. La situation ira donc en empirant…
Ce communautarisme pousse dans le terreau du chômage ; le chômage est dû à la mise en concurrence avec les pays à faible coût de main d’œuvre, européens ou pas… C’est ce qui devait arriver en confiant notre souveraineté économique et monétaire à l’UE…
La France endetée n’ayant plus, ni les outils nécessaires (Banque de France), ni les moyen légaux (protectionisme) pour financer une relance économique, ces problèmes ne sont pas près d’être réglés !
Sauf à prendre la même décision que les Britanniques, bien sûr…
Si nous avions élu J P C à la place de Chirac le pays se porterait certainement mieux aujourd’hui!
La sûreté de fonctionnement intellectuelle n’existe pas. C’est comme cela ;l’Homme est ainsi fait qu’il plait ou il déplait ou passe inaperçu, et ,ce, quoi qu’il fasse. A chacun d’en tirer les conséquences au lieu de se lamenter inutilement.! JP Chevènement ne peut s’exonérer de vivre le temps qui passe pour lui comme pour les autres.
Les attaques contre Jean-Pierre Chevènement sont effectivement odieuses. Là dessus rien à dire de plus. Par contre, cette fondation pour l’Islam est une vaste fumisterie. Elle aura le même avenir et la lpême réussite que le Conseil Français du Culte Musulman.