L’union nationale s’imposera affirme D. de Villepin

 

naulleau-zemmour-villepinInvité politique ce samedi soir de l’émission « On n’est pas couché » (ONPC), l’ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Dominique de Villepin est venu présenter son livre programme « Seul le devoir nous rendra libres » , à paraître le 1er mars aux Editions du Cherche-Midi.

Disposant d’un temps de parole de 20 minutes, Dominique de Villepin a profité de son passage dans cette émission pour rappeler que « le ralliement ne faisait pas partie de son tempérament » et qu’il n’avait pas l’intention de rejoindre le panthéon des candidats éphémères à l’Elysée « morts pour la droite » au premier rang desquels figurent Hervé Morin, Christine Boutin ou encore Frédéric Nihous.

Interrogé ensuite sur le nombre de parrainages dont il dispose actuellement, Dominique de Villepin s’est dit « déterminé et confiant » , regrettant tout de même les pressions exercées sur les maires, otages selon lui de leurs conseils municipaux et de leurs intercommunalités. L’occasion également pour l’ancien Premier ministre de rappeler que le parrainage n’était « qu’un simple acte administratif » et en rien un « soutien à un candidat ». S’il s’est refusé à donner un chiffre, Dominique de Villepin, sans se départir de son éternel sourire, répondra à ses interlocuteurs par un « Quand on aime, on ne compte pas. »

S’il n’a toujours pas récolté les cinq cents précieux paraphes, l’ancien Premier ministre peut se targuer de voir que Nicolas Sarkozy et François Hollande reprennent certaines de ses propositions telle l’instauration d’un gouvernement composé de « dix grands ministres » qui permettront à l’Etat de se recentrer sur ses missions. Une proposition reprise à son compte par François Hollande. Ou encore la réduction du nombre de parlementaires prônée par Dominique de Villepin et évoquée ces derniers jours par le « président-candidat » Nicolas Sarkozy, mais également ce samedi par le candidat du MoDem, François Bayrou. « Je suis ravi d’inspirer les uns et les autres, chacun fait son marché », sourit malicieusement Dominique de Villepin.

Si Dominique de Villepin affirme que sa candidature est une candidature de devoir et non « contre Nicolas Sarkozy » , l’ancien Premier ministre se dit convaincu que l’Union nationale s’imposera à tous quelques mois après les élections et « pas 2 ans après l’élection, comme ce fut le cas en 1983? . Et l’ancien Premier ministre de confier qu’en 2002, après l’élection de Jacques Chirac, il avait conseillé au Président de mettre en place « un gouvernement hétéroclite avec des personnalités de gauche » . Sans succès.

Interrogé ensuite sur les jalons de la loi TEPA (Travail Emploi Pouvoir d’Achat) que certains lui reprochent d’avoir posés, Dominique de Villepin rappelle que le bouclier fiscal qu’il avait mis en place n’était pas celui de Nicolas Sarkozy, dans la mesure où le taux était de 60% et non de 50%, « ce qui correspond d’ailleurs au taux que souhaite mettre en place François Hollande », souligne Dominique de Villepin.

Salué par Laurent Ruquier pour « sa prestance et son charisme » , l’ancien Premier Ministre a reçu l’hommage, plus inattendu celui-ci de la part de Philippe Lellouche, autre invité présent sur le plateau. Ce dernier a tenu à prendre la parole pour « remercier Dominique de Villepin d’avoir porté la voix de la France le 14 février 2003 à l’ONU pour dire non à la guerre en Irak, j’étais vraiment fier d’être français » . Et d’ajouter « Ce jour-là, j’ai vu un grand homme d’Etat » .

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