Ce que signifie faire bouger les lignes
Avec sa candidature, Jean-Pierre Chevènement ambitionne de faire entendre ses quatre grandes orientations d’intérêt vital pour la France. Des idées qui commencent à « faire bouger les lignes ».
« Je suis candidat pour faire bouger les lignes »: Jean-Pierre Chevènement l’a encore rappelé, notamment sur le plateau de la Matinale de Canal Plus. Et cette stratégie a déjà commencé à porter ses fruits. « Je peux considérer que j’ai, en effet, exercé une certaine influence dans la mesure où on a vu, tour à tour, Nicolas Sarkozy et François Hollande dire qu’il fallait brancher le FESF sur la BCE », a-t-il souligné sur France Bleu.
Avec sa candidature, Jean-Pierre Chevènement veut « toucher l’intelligence des Français et aussi celle des candidats », comme il l’a expliqué dans l’émission Zemmour & Nauleau, « pour qu’ils mettent en œuvre, par exemple, une autre stratégie européenne ». Une candidature pédagogique, pour faire entrer dans les esprits les quatre grandes orientations d’intérêt vital pour la France.
Quatre grands repères
1/ Une monnaie moins chère que l’euro actuel surévalué de 25 %. Une monnaie moins chère pour permettre la réindustrialisation. Notre base industrielle a rétréci de moitié depuis trente ans. Or, sans base productive solide, pas de protection sociale efficace ! Voilà trente ans que Jean-Pierre Chevènement le répète : une industrie moderne c’est la condition de tout le reste : exportations, recherche, emploi, y compris dans les services, avenir de la jeunesse.
2/ Il faut organiser une Europe de la croissance, avec politique monétaire active, une monnaie non surévaluée, un commerce ouvert aux concurrences loyales, un plan d’investissements dans les secteurs d’avenir (transition énergétique, transports et villes durables, etc.). Il n’est pas normal que l’Europe soit le seul continent voué à la stagnation économique.
3/ Il faut préserver, avec la démocratie et les droits du Parlement, notre souveraineté budgétaire et fiscale, sauvegarder notre indépendance en matière énergétique, de défense et de politique extérieure. Pas question de brader l’atout nucléaire de la France. Nos centrales nous donnent une électricité 40% moins chère que celle qu’il faudrait produire en substitut. Pas question de laisser partir en fumée des centaines de milliards investis depuis un demi-siècle ! Pas question de sacrifier sur l’autel de la règle d’airain budgétaire, la dissuasion nucléaire qui garantit notre sécurité à long terme. Pas question de sacrifier non plus notre siège de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU ou notre réseau diplomatique, le deuxième du monde.
4/ Il faut enfin redresser l’Europe : construire une Europe européenne qui soit un pôle dans le monde multipolaire de demain. Une Europe non pas fédérale – ce n’est pas mûr – mais confédérale, appuyée sur ses nations et sur la démocratie qui vit en chacune d’elle, une Europe à géométrie variable, avec une monnaie non pas unique mais commune. Pour construire cette « Europe européenne », une France forte est nécessaire.
Tout à fait d accord avec claude- Malheureusement chevènement vient de se retirer sans doute a t il bien négocier
les postes aux législatives avec le PS….dans la situation actuelle je ne crois plus à l homme ou au parti « providentiel »
je souhaiterai que toutes les intelligences se rejoignent dans « une unnion nationale » au delà des clivages politiques
pour gouverner la France au nom de l intérêt Général et non au service de leur égo et de leur désir de pouvoir
bien à vous
Et Jacques Cheminade le plus compétent de tous en économie ,le seul à avoir une vue universelle ,prospective de l économie mondiale. Les solutions qu’il apportent sont peut être trop d’avant garde comme celles que le Général De Gaulle voulait mettre en place et qui ne convenaient pas aux banquiers et leurs serviteurs. Il faudrait peut être un Rassembleur pour un gouvernement d(union nationale. Faut il attendre que la Rue parle ?
Pourquoi trois candidatures qui s’adressent à l’intelligence des Français?
CHEVENEMENT — DUPONT AIGNAN — ASSELINEAU
Pourquoi ces trois hommes politiques intelligents ne s’entendent-ils pas sur une candidature unique avec trois porte-voix puisque, de gauche, de droite ou d’ailleurs, ces trois là sont d’accord sur l’essentiel?
Claude Gaucherand
Jean Pierre Chevènement le seul homme politique encore un peu Gaullien, a souvent parlé juste ……. dommage que le PS n’en fasse pas son leader ……. ou ne s’en inspire pas …….