Nouveau Gouvernement Fillon

 

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Communiqué de la présidence de la République 14 novembre 2010

Sur la proposition du Premier ministre François Fillon, le Président de la République a nommé :

M. Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants ;

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes ;

Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement ;

M. Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés ;

M. Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration ;

Mme Christine Lagarde, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie ;

M. Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé ;

M. Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ;

M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement ;

Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

M. Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire ;

M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication ;

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale ;

M. Maurice Leroy, ministre de la ville ;

Mme Chantal Jouanno, ministre des sports ;

M. Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement ;

M. Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique ;

M. Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération ;

M. Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé des collectivités territoriales ;

M. Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes ;

Mme Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

Mme Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer ;

M. Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce extérieur ;

Mme Nora Berra, secrétaire d’Etat auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé ;

M. Benoist Apparu, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement ;

M. Georges Tron, secrétaire d’Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, chargé de la fonction publique ;

Mme Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale ;

M. Thierry Mariani, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports ;

M. Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation ;

Mme Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.

 

2 commentaires sur Nouveau Gouvernement Fillon

  1. Ce gouvernement n’est pas mal ficelé, par rapport aux besoins de Sarkozy.

    Quoiqu’on dise, MERCIER (ex-Trésorier et Chef des sénateurs MODEM) bloque bien les élans de Bayrou, et son porte-monnaie de 2012. Idem pour LEROY.

    Borloo et consorts feront entendre une petite musique, allant peut-être jusqu’à manier le rateau du premier tour, mais pour mieux renvoyer les voix vers Sarko au deuxième. Ils seront récompensés. Après.

    Mme Montchamp va retrouver une circonscription, la sienne actuelle étant supprimée.

    Bref : pas mal. Y compris le retour d’ex RPR pour attirer quelques gaullistes se satisfaisant d’apparences.

    Comme NDA n’aura ni parrainages ni trésor de guere, Villepin doit donc réagir :

    1/ en se positionnant comme gaulliste ;
    2/ en levant l’ambiguïté et en affirmant qu’il veut une France indépendante, gardant son siège au conseil permanent de l’ONU

    3/ en faisant combat pour :

    * une Sécurité Sociale publique maintenue, avec des prélèvements assis sur une plus large assiette ;

    * la mise en place de la 5ème branche (dépendance) dans le sein de la Sécu

    * une Education Nationale conservée et recadrée, fermement, vers la recherche d’excellence, le respect des « maîtres » -et d’ailleurs un meilleur recrutement de ceux-ci ;

    * un massif chantier de relance du logement SOCIAL : travail local + relance des productions intermédiaires, etc.

    * un emprunt OBLIGATOIRE sur les tranches d’IRPP supérieures, indexé sur le PIB, pour lancer la construction FRANCAISE d’un 2ème porte-avions ; + RECHERCHE FONDAMENTALE (chimie, mathématiques, NANOTECHNOLOGIES, hydroélectricité marine, etc.

    Bref, si D2V veut survivre et prospérer, mettre son verbe flamboyant au service de PROPOSITIONS GAULLISTES et SOCIALES : la critique antiSarko passera -en filigrane- et cessera d’apparaître comme une monomanie. Sinon : risque de « Bayrouisation »…

  2. Comment peut-on soutenir M.de Villepin , qui parle juste, et entrer dans ce gouvernement dirigé par un homme qui n’a de cesse de renier le gaullisme , de creuser les inégalités , d’appauvrir les Français ,de piétiner l’indépendance nationale, de faire allégeance aux anglo-saxons et maintenant de prendre modèle sur l’Allemagne ?
    Une seule réponse : les convictions étaient une apparence .Mais leur électorat , le moment venu , se rappellera de ces politiciens , sans épaisseur, dont le seul but est de faire carrière.

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