Le général Pierre-Marie Gallois nous a quittés…
Quelle politique pour Barack H. Obama ? La force de frappe et indépendance La France glisse vers son naufrage *** La France vient de perdre son grand stratège. Personne ne remerciera assez le Général Gallois, fondateur de la doctrine de l’emploi de l’arme nucléaire française sous la présidence du Général de Gaulle. Grâce à lui et à ses travaux, la France est devenue une grande puissance, respectée partout, dans un monde devenu difficile et dangereux. Pour le Forum Pour la France, la disparition du Général est une perte immense et une profonde douleur. Co -fondateur et Co-Président du Forum Pour la France, il était notre notre Maître à penser et notre guide. Il a suscité, tracé et dirigé nos travaux , ses ouvrages sont dans nos bibliothèques pour y alimenter nos réflexions. Henri Fouquereau |
Avec le général Pierre-Marie Gallois, c’est un visionnaire, un patriote, un homme aux multiples talents, un des grands penseurs français de la stratégie nucléaire qui disparaît. Pierre-Marie Gallois était un officier non conformiste. Il n’avait jamais accepté l’effondrement de 1940 et s’était très vite retrouvé à Londres, servant dans l’aviation de bombardement. Son patriotisme était viscéral : plus jamais 1940 ! Sous la IVe République, il joua un rôle éminent, comme conseiller ministériel, puis comme officier détaché à l’OTAN pour ouvrir la voie d’un armement nucléaire à la France. Consulté par le général de Gaulle dès avant son retour au pouvoir, en 1958, Pierre-Marie Gallois restera comme l’un des théoriciens majeurs de la dissuasion nucléaire et de l’autonomie de décision qu’elle confère. Il restera avant tout comme un grand Français, un homme profond, allant tout de suite à l’essentiel. Il ne laissera pas seulement derrière lui une œuvre écrite imposante. Il a été dans toutes les fonctions militaires et industrielles qu’il a occupées, un homme d’influence. Son charisme et sa puissance de conviction ont contribué à ce que notre pays se dote d’abord de l’arme nucléaire et préserve ensuite le noyau dur de la dissuasion : « l’autonomie de décision », encore réaffirmée par le Président de la République dans son discours de Cherbourg, en 2008. Avec Pierre-Marie Gallois, je perds un ami, un homme généreux, peintre talentueux qui, à ses heures perdues, excellait dans l’art des trompe-l’œil. Son visage rayonnait d’intelligence. Jusqu’au bout de sa très longue vie, il aura montré une fermeté d’âme qui ne s’est jamais démentie. Observateur averti et perspicace des réalités internationales, il regardait avec attention, dans les dernières années, la montée de la Chine et ses inévitables conséquences sur les relations internationales. Avec le général Pierre-Marie Gallois, la France perd un de ses meilleurs fils. Sa voix manquera. Mais il restera un exemple et une source d’inspiration pour tous ceux qui ne désespèrent pas de l’avenir et du rôle de la France. |
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