Conférence de presse d’Emmanuel Macron : un refus de l’esprit de la Vème République.

La 5eme république validée par référendum.

Il est garant de la bonne application de la constitution… Et pourtant, inconséquent, il bafoue les textes et l’esprit. Au moins sur deux points :

  • Les mesures qu’il annonce représentent un catalogue qui ressemble à un discours de politique générale visée à l’article 20 de la constitution (le gouvernement). Il ficèle ainsi la future intervention du premier ministre. En fait, il cumule les fonctions de Président de la République et celles de chef du gouvernement. Il supprime dans les faits le poste de Premier ministre… et même celui de l’Education nationale. Pauvre Gabriel Attal !
  • Emmanuel Macron est le Président de tous les Français… Sans exclusion. C’est l’objet de l’élection présidentielle au suffrage universel instauré par le général de Gaulle en 1962. Il ne doit décréter en aucun cas, au nom de la France, une guerre politicienne contre un parti politique. La guerre qu’il lance contre l’un d’eux (Le RN) est incompatible avec son rôle de Chef de l’Etat comme défini par la Vème République.

Sa conférence est un non-sens présidentiel et démocratique. Il vient de déclarer une guerre institutionnelle à la république gaullienne.

C’est un Président antigaulliste

10 commentaires sur Conférence de presse d’Emmanuel Macron : un refus de l’esprit de la Vème République.

  1. A Alain Kerhervé?… »il faut bien reconnaître, cher ami, que la vision de Macron vole bien bas. Et en çà, il n’est pas question de laisser passer… Et ce au nom du gaullisme. » Bravo pour ce constat lucide…encore faudrait il changer d’avion et d’équipage !!!!!

  2. Le rôle du président est de tracer les grandes options pour l’avenir du pays. C’est l’esprit de la Vème République. Faire de la lutte politicienne contre le RN la ligne directrice de l’Etat est une déviation inacceptable de la constitution du Général. Il ne s’agit pas de défendre ou pas le RN, mais il faut bien reconnaître, cher ami, que la vision de Macron vole bien bas. Et en çà, il n’est pas question de laisser passer… Et ce au nom du gaullisme.

  3. Bravo au Président Macron, de tacler l’extrême droite. Le combat gaulliste c’est un combat de civilisation. Taclons ceux qui voulaient tuer De Gaulle et qui veulent aujourd’hui se faire passer pour des gaullistes.

  4. A BERNARDET Didier ,
    Avec toutes nos excuses pour ce « réchauffé » :
    Ils sont tous nés montés à l’envers et cela n’augure rien de bon….
    Quelle impertinence assumée pour entrer dans cette année 2024, source de bien des inquiétudes partagées mondialement par nombre de peuples dont les dirigeants se sont révélés plus que défaillants dans les années passées pour prévenir et éradiquer les conflictualités.
    Si donc aujourd’hui les conflits armés et les foyers de violence se multiplient partout sur la planète bleue, sous le regard perdu d’une Organisation des Nations Unies incapable de remettre la Paix là où elle devrait être ,la plupart des dirigeants des pays ,dits démocratiques ,sombrent dans la confusion permanente entre l’analyse des causes et la survenance des conséquences souvent désastreuses pour les populations civiles, au point que, faute de résultat tangible et durable sur le front des conflits armés, le Climat, au travers de la COP 28, semble apparaître comme l’élixir du retour à la concorde positive entre les peuples et la voiture électrique le transport idéal vers le bonheur tant recherché !
    L’avenir politico, économique et social, semble de toute évidence fortement compromis et l’entre-deux guerres pourrait à nouveau refaire surface sur cette planète que les Hommes s’ingénient à faire souffrir au nom de je ne sais quelle idéologie politico médiatique entretenue par une intelligence que l’on prétend artificielle, même si certains n’y croient pas trop ou s’en méfient.
    Le spectre d’un nouveau conflit mondial se profile ainsi à l’horizon des années à venir, même si la fourberie et l’hypocrisie de nombreux dirigeants politiques, mus par je ne sais quel phénomène de mimétisme, les conduiront à proclamer urbi et orbi que tout sera mis en œuvre pour éviter le pire. Hélas, relayés en cette imposture intellectuelle par des mouvements politiques minoritaires, des associations sans foi ni loi et des médias en quête de divertissement cérébral, à défaut de donner à voir, à penser et à comprendre ce qui nous arrive, tout cet environnement hautement toxique concourt à entretenir les risques d’une conflictualité exacerbée qui conduira à la guerre mondiale.
    « C’est impossible dit la fierté, c’’est risqué dit l’expérience, c’est sans issue dit la raison »
    William Arthur Ward
    Essayons de nous en sortir murmure le cœur !
    Peut-on, comme en 1940, espérer que des hommes politiques courageux sortent de l’ombre et entrent partout en résistance où cela s’avère nécessaire pour chasser de notre existence tous ces diffuseurs ou propagateurs de malheurs et donner au plus grand nombre d’être humains présents sur la planète Terre de vivre à nouveau en Paix dans le calme, la sérénité et le partage de tous les bienfaits ou progrès que l’intelligence humaine est seule capable de produire ?
    En cette veille de Noël 2023, il n’est pas trop tard pour aller de l’Avent, mais pour cela il faudra se battre contre la médiocratie , l’absurdité de la confusion entre causes et conséquences, par une farouche détermination à chasser de notre environnement la simple bêtise humaine , telle qu’étudiée par le professeur Italien Carlo Maria Cipolla, professeur à Berkeley en Californie, et ,suivant ses publications de 1976. Il plus que jamais nécessaire d’espérer en le sursaut de l’être humain pour réfléchir et agir !
    Bien amicalement BAERTJC

  5. Gilles Le Dorner // 18 janvier 2024 à 14 h 31 min //

    C’ est sans appartenance de parti / Les élections présidentielles puis législatives de 2002 ne sont pas de niveau à se gargariser de satisfaction . Faussées par l’ abstention qui prospère en dégoût ou perplexité ou désintérêt ou manque d’ un minimum d’ instruction civique . Faussées par le repli sur soi et contre-coup des mois et années covid certes . Faussées par l’ agression de la Russie en Ukraine et l’ inquiétude depuis notre dite Europe de l’ Ouest vivant sur son extension loin des peuples en nations et extension toujours plus lointaine en bloc de marché et bloc sans guerre interne certes et bloc aussi antenne ou relais atlantiste . Faussées quand les questions utiles , et non tabous , n’ ont pas été abordées . Faussées quand a prévalu le tiraillement en partis jusqu’en cris d’ orfraie se parant de l’ arc républicain , sans aborder les questions d’ indépendance , de nation en Constitution , de refondation nécessaire de cette Europe en droit des nations en leurs peuples et subsidiarité , de refus d’ une Europe fédérale qui nous échappe comme on peut ou doit dire en peuples en nations comme d’ une extension de cette Europe arc-bouté en idéologie et en extensions confortant dans sa bulle de technocrates un dit camp du bien et bloc géopolitique narguant à l’ Est comme construction de traités de papiers d’ un nouveau mur pseudo mur de Berlin . Faussées en suprême gouvernance qui n’ a pas réalisé en toutes ses contorsions et dans toute sa logorrhée à visée pédagogique que son élection n’ était pas ralliement au panache blanc ni blanc-seing malgré un adoubement d’ un béarnais ni en tout respect de légitimité qu’ il a été élu faute de mieux ou à contre-coeur ni que le Président de la République devenant Président se devait d’ être en Constitution Président par dessus les partis et de tous les Français et partis . Qu’ à ce titre il se devait en tout discernement appeler au goût ou à l’ envie ou à quelque idéal même et appeler aux soutiens d’ en bas aussi et non dire à tout va je veux je suis . Et ce , même s’il est en Constitution chef des armées , ou se voit attribuer en us le domaine difficile et dit réservé de la politique étrangère dont il ne faut oublier vu d’ en bas que ce n’ est pas un blanc-seing , et que les leçons de l’ histoire enseignent que d’ en bas et sans coalition d’ en haut de canons et de réalités des fins de mois en balance budgétaire ou tout simplement des vies et non , en leçons de l’ histoire , de chair à canon , persiste la leçon et la mémoire de la leçon du néfaste des aventures impériales et bonapartistes , cela dit en retour de l’ invective entendue de démagogie ou populisme . Dans les dérives ? les dérives des réalités . Construction de parti présidentiel du en même-temps de tous les Français mais d’ un comme d’ un seul comme depuis un seul parti ce qui n’ est pas une légitimation ni un blanc-seing en gouvernance . Absence de majorité du parti présidentiel ouvrant la porte à l’ usage de jouer ou de se jouer des partis , loin d’ en bas c’ est à dire du peuple en nation et Constitution et Constitution garde-fou des dérives et en Assemblée qui est en Constitution Assemblée des représentants de la nation en nation . Que nous ne sommes plus en quatrième République et que nous ne sommes pas aveugles à quelque transhumance ou bémol ou dièse de régime ; et il est vrai qu’ un gouvernement renversé l’ a été comme en quatrième et en l’ absurde du en même temps comme en quatrième mais en l’ absence même de reconnaissance du fait qu’ il existe un Parlement et en Parlement une Assemblée nationale , on pourrait dire en mauvais esprit que c’ était le bon temps quand un gouvernement en quatrième était renversé par l’ Assemblée et les partis . Mais non , et tout ça pour ça : pour jouer sur diviser et en jeu de partis ou paris de partis . Nous ne sommes pas non plus en régime présidentiel et une conférence de presse en sujets souvent ministériels détaillés certes en foisonnement d’ idées et de détails ne peuvent se substituer à une allocution et en grandes lignes et à tous les Français ni aux joutes utiles des partis qui sont (sans méchanceté !) utiles mais qui n’ ont pas leur place à l’ Elysée ni à la tâche de ministres et du premier ministre / nota bene : ne pas oublier la France n’ est pas oublier à l’ extérieur la gravité des guerres et conflits et tensions

  6. Bernadet Didier // 18 janvier 2024 à 13 h 21 min //

    Pour BAERTJC; oui, tout cela est bien vrai et bien synthétisé. Mais l’ignorance crasse, le désintérêt des citoyens en général, « formatés » qu’ils sont par les médias aux ordres, nécessiteraient, pour être combattus, éradiqués, un prise autoritaire de pouvoir et un changement radical de formation, scolaire notamment. En l’attente un premier pas consisterait, peut-être, à faire rendre compte de leurs promesses à tous ces politiciens qui pratiquent à outrance l’électoralisme. Un Conseil National d’Ethique leur ferait rendre compte de leurs actions non conformes à leur programme et leurs promesses, préalablement inscrites sur un « livre » officiel. Des pénalités seraient appliquées, la plus forte sanction étant l’éviction. A moins que l’on ne remonte à Platon et que les candidats soit tenus de répondre à des critères reconnus, vérifiés, de comportement social, de famille, de carrière, de services rendus à la Nation. Il y en aurait beaucoup moins qui se bousculeraient au portillon.

  7. En votre aimable et indulgente lecture :
    Ainsi va la vie politique en France…et ailleurs dans le monde…
    Si l’on considère le climat politique qui s’ancre en France depuis près de 50 ans on peut légitimement se poser la question de savoir si les dirigeants que nous propulsons à la tête de nos institutions sont vraiment armés pour réussir sur tous les plans économiques et sociaux que notre système électoral leur confère
    Les calamiteuses déconvenues enregistrées sous des gouvernements de droite ou de gauche ou de cohabitation sulfureuse, nous obligent à approfondir les raisons de ces échecs dont les principales victimes sont les citoyens.
    Pourquoi donc nos délégations de compétences ne fonctionnent- elles pas ou si mal ?
    Notre système démocratique serait-il usé jusqu’à la corde des discordes entre les élites et le peuple que ce dernier a lui-même engendré ?
    La question de la délégation de pouvoirs apparaît on ne peut plus clairement.
    Voter, oui, mais pour qui, de quelle manière et selon quels critères, telle est la question essentielle.
    Le vote par lequel nous accordons NOTRE délégation de pouvoir à celui ou celle qui emportera les suffrages est un acte grave, un acte sérieux qui engage notre responsabilité d’électeur et par là même conditionne les chances de réussite de celles et ceux qui sortiront des urnes avec notre pouvoir en poche.
    Voter pour n’importe qui sans autre critère qu’un choix dicté par le coefficient de « grande gueule », par la notoriété « médiatique », par l’appartenance à telle ou telle organisation partisane, par le bien porté, le bien parlé ou par tout autre critère d’indifférence, ne pas voter, sont des actes irresponsables et qui conduisent à ce que nous vivons actuellement.
    Combien de fois en cinquante ans n’avons-nous pas été rendus coupables d’avoir vu venir les catastrophes de gestion de nos affaires et d’avoir passivement attendu pour voir ce que cela allait donner avec un nouveau venu, une nouvelle équipe à qui il nous plaisait de donner une chance ou qu’une bonne fée intervienne pour infléchir le cours des choses ?
    De la démocratie chérie nous glissions inéluctablement vers l’univers de la médiocratie pourrie.
    C’est fait, nous y sommes.
    Il est donc grand temps de remédier à nos défauts culturels d’un peuple d’individualistes pour retrouver le sens de notre bien commun collectif : le sérieux électoral au profit d’un futur bien-être du plus grand nombre de nos compatriotes. En finir avec les raconteurs d’histoires, les ayatollahs de la pensée unique, les parvenus prétentieux qui profèrent des âneries et instillent le venin de la médiocratie dominante. !
    Que cet appel au sursaut en cette période de crises en tous genres, à l’approche de nouvelles échéances électorales, puisse redonner à chacun le don de discernement et la volonté de ne pas sombrer dans l’aveuglement de tous ces politicards qui entendent nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Bien à vous dans la tourmente.
    BAERTJC

  8. A quoi vous attendiez vous de la part du Champion Olympique du « blablabla » et du Roi du baratin ? le pire c’est qu’il a fait quand même une audience médiatique de plus de 8 millions d’écervelés !!!!!!!

  9. Bernadet Didier // 17 janvier 2024 à 13 h 55 min //

    C’est bien de le dire, de le « dénoncer »; c’est en effet une évidence devant laquelle la plupart des « hommes politiques » se couchent car derrière il y a la possibilité de « rétorsions » du grand lobbying financier international et la peur des US… Déjà lors de sa première élection, alors qu’il annonçait que la France n’est pas souveraine sachant que c’est une fonction principale, majeure, du Président, que de la préserver, la servir, personne n’a réagi de façon hautement responsable pour le contester. Lors de ces pseudo-conférences de presse où tout est convenu, aucune question de fond n’est posée. On est devant un petit oligarque au verbe facile qui croit berner tout le monde. Par extension, c’est tout son monde politique, devenu très « juvénile » qui agit un peu de la même façon. Il me rappelle les petits vendeurs de foire après la guerre qui nous inondaient de leurs boniments intarissables pour vendre les premiers produits électro-ménagers. Il ajoute à ses facilités d’expression un sophisme sans faille et une capacité éhontée du mensonge. Oui cela est bien vrai qu’il désavoue sciemment notre Constitution et la manipule en s’estimant « hors d’atteinte ». Pourtant, un seul grand, vrai camouflet en public,vu son orgueil, son égo, le déstabiliserait brutalement, le ferait blêmir, physiquement, et ce serait très vite la fin de l’esbroufe.

  10. Ce Président égal à lui-même est en « même temps » Premier Ministre et Président.Où est la constitution de la cinquième République voulue par Le Général De Gaule et le Peuple français?

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