Colère des policiers

La déclaration du directeur général de la Police Nationale affirmant qu’un policier mis en cause « n’a pas sa place en place en prison » avant un procès et un jugement, est logique et répond à l’ordonnancement institutionnel de l’autorité publique, le nier, C’est ruiner l’État !!!

J’ajoute que rappeler que la justice est indépendante est certes une vérité constitutionnelle à laquelle nous sommes tous attachés.

Vérité qui ne doit pas empêcher les magistrats d’avoir un peu de bon sens afin de bien peser les conséquences de leurs décisions avant jugement.

En ayant à l’esprit la situation explosive créée par les émeutes que les policiers et gendarmes ont dû affronter pour justement défendre les principes constitutionnels républicains, en ayant plus de 900 blessés !

De plus, je n’ose croire que des magistrats puissent être motivés par des considérations, autres que celles du service public, considérations idéologiques qui rappellent la sinistre affaire du « Mur des C… » qui a ébranlé la confiance des Français dans le service public de la justice.

Pour toutes ces raisons, je ne peux que comprendre et soutenir les policiers et gendarmes dont la colère est celle de l’immense majorité de nos concitoyens.

 

Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l’Académie du Gaullisme

5 commentaires sur Colère des policiers

  1. Toujours la même confusion entre conséquences et causes.*
    La cause du malaise des policiers , gendarmes, douaniers ou pompiers, voire enseignants, remonte aux propos désastreux de François Mitterrand stipulant qu’il était interdit d’interdire et repris depuis par toute cette bande de malfaisants rouge, vert, rose et adeptes du en même temps.
    Remonter des conséquences aux causes démontré par un savant Français Blaise Pascal mériterait d’être remise aux gout sdu jour politico-médiatique.

  2. christian mazard // 27 juillet 2023 à 19 h 49 min //

    En phase avec Jacques Myard. Il faut soutenir les policiers.

  3. Bernadet Didier // 27 juillet 2023 à 16 h 35 min //

    Il faudrait beaucoup de responsables politiques comme Jacques Myard, capables de « dire » sans langue de bois, avec bon sens et honnêteté morale. L’indépendance de la justice est paradoxalement un « non-sens »; sinon elle ne le serait que dans un cas, qui est celui de la politique au pouvoir?. Car si elle ne rend pas de compte à Dieu (laïcisme oblige ?) comment ne pourrait-elle en rendre qu’à elle-même? Nul n’est assuré d’être infaillible. En véritable Démocratie elle ne devrait pouvoir être indépendante du pouvoir du peuple. Nous sommes en Démocratie représentative, alors,lorsqu’il s’agit de faits touchant un organisme public important, il devrait y avoir un Conseil supérieur du peuple, comme un jury dans un tribunal, qui « régente » les décisions.

  4. GLADIEU Jean-Dominique // 27 juillet 2023 à 15 h 42 min //

    Chacun est, bien évidemment, libre de penser ce qui lui semble bon de la détention préventive. Pour ou contre, il est légitime que le débat se déroule sans aucun tabou.

    Le recours éventuel à la détention préventive est strictement encadré par la loi. Or, parmi les critères à disposition des magistrats autorisant l’incarcération d’un prévenu avant jugement, aucun n’a trait à la profession exercée par ledit prévenu. Et c’est heureux !

    En démocratie, la loi est censée, d’une part, émaner du Peuple (qui désigne les députés chargés de l’élaborer) et, d’autre part, s’appliquer à tous. Si on décide que, quoi qu’il arrive,  » un policier n’a pas sa place en prison » avant son procès, on le met de fait en dehors du cadre de la loi … c’est à dire en situation de « hors la loi » !

    Ce ne sera, d’ailleurs, peut-être pas le meilleur service à lui rendre. Car que risquera alors de penser le justiciable réellement victime d’une « bavure » (ça arrive parfois) ? Que la justice n’est pas faite pour lui ! Dès lors, tous les dérapages sont envisageables.

  5. Ces « flics ou Gendarmes ou Douaniers, voire Pompiers » que l’on dépêche « au casse pipe » sur ordre de la République par autorités de l’Etat devraient ,selon la pensée défaillante de la plupart des propagandistes rouge, vert, rose et autres adeptes du en même temps, demander à tous ces voyous, incendiaires, émeutiers ,malfrats et autres scélérats une autorisation de leur part en bonne et due forme pour leur taper dessus afin de les arrêter de nuire à tous et à chacun, à la République et à la Nation. Nous en sommes LAS et les propos de la clique au « p’tit chef » ne sont pas là pour apaiser les choses mais bien au contraire pour renforcer l’Esprit de résistance face à ce déferlement de médiocratie du plus haut niveau de l’Etat. Tout reste à faire pour que la France soit de nouveau la France que l’on aime.

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