Législatives : Macron pressé par le MoDem d’adopter la proportionnelle
Les députés centristes poussent le chef de l’État à réformer radicalement le mode d’élection des députés, accusé de représenter injustement les opinions politiques.
Cette réforme défendue depuis longtemps par le Modem et les centristes, réforme soutenue aujourd’hui par les extrêmes, Rassemblement National de Marine Le Pen et la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, propose un retour à la IVe République et au gouvernement des partis politiques, alors appelé à juste titre le « régime des partis ».
Proposée par le général de Gaulle et validée par la voix du peuple souverain, à deux reprises, les 4 septembre 1958 et 28 octobre 1962 instituant l’élection présidentielle au suffrage universel, la Ve république met un terme aux diktats des partis politiques.
Durée moyenne d’un gouvernement de la IVe République : 6 mois
Sous la Ve, 3 ans.
Mais, avec le Quinquennat et l’élection législative dans la foulée instituée depuis 2002, suite à la réduction du mandat présidentiel par Jacques Chirac alors Chef de l’État, la proportionnelle du Modem imposera la mainmise des partis sur la confection des listes des candidats, donc « bridera » la liberté des élus qui devront accepter, y compris dans le vote des lois, mais aussi au sein du gouvernement, les oukases des appareils politiques.
Ainsi, ils veulent « achever » la constitution gaullienne qui a démontré, et personne ne le conteste, son efficacité depuis plus de 60 ans, y compris dans les crises et les alternances démocratiques.
Alain Kerhervé
Dans « Mémoires d’espoir » tome1″ Le renouveau », de Gaulle explique son rejet de la représentation proportionnelle et sa préférence pour le scrutin majoritaire. Afin d’avoir une majorité, il faut un scrutin majoritaire. « C’est ce que décide mon gouvernement qui fixe le système électoral
en vertu des pouvoirs spéciaux, rejetant la représentation proportionnelle chère aux rivalités et aux exclusives des partis mais incompatibles avec le soutien continu d’une politique, et adoptant tout bonnement le scrutin uninominal à deux tours. »
evident mon cher Watson!
La « proportionnelle » est l’exemple typique de la fausse bonne solution.
1) Parce que, malgré ce qu’on nous raconte, elle est injuste.
Si vous êtes en queue d’un liste victorieuse, il est probable que vous ne soyez pas élu alors qu’en étant en tête d’une liste vaincue, vous avez toute les chances d’obtenir un siège … avec moins de voix recueillies !
2) Parce que la proportionnelle aboutit le plus souvent à des combinaisons gouvernementales dans le dos des électeurs. En effet, la proportionnelle dégage rarement des majorités et il faut procéder à des « petits arrangements » pas forcément souhaités par les citoyens.
3) Enfin, conséquence du point 2, la proportionnelle donne en fait un pouvoir surdimensionné aux petits partis car ce sont eux qui vont faire pencher la balance d’un côté ou l’autre. Et ils font payer très cher leur ralliement.
La solution ? LA généralisation du mode de scrutin en vigueur aux élections municipales dans les petites communes. L’électeur choisit autant de noms que de sièges à pourvoir et ceux qui ont obtenu le plus de voix sont élus !
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Quand près de 60 du corps électoral boude régulièrement les urnes ,que des élus obtiennent leur écharpe avec moins de 10% du corps électoral inscrit…le MODEM se trompe de guerre et nous entraîne loin du péril démocratique du désintéressement du peuple pour exercer sa souveraineté, du plus rien à foutre dénoncé par les sondages et certains sondeurs . Ainsi les apparatchiks du Modem confirment ce que nous savions déjà les concernant : ce sont des individus qui ne savent pas où ils habitent et sont prêts à tous les tripatouillages électoraux pour exister !
voir le projet de bourlanges dans le dernier canard enchainé…extravagant bien qu’incomplet!