Cinq ans pour réagir ? Gérard Collomb se lâche !

C’est le temps qui nous reste, selon Gérard Collomb, si l’on veut éviter qu’un affrontement inter-communautaire majeur ne devienne inévitable en France. Il s’est confié à un journaliste de Valeurs actuelles le 13 février 2018. L’hebdomadaire en rend compte dans son numéro 4275 du 1er novembre 2018 (pages 16 et suivantes).

 

Nous reproduisons mot à mot cet entretien :

« – Au fond du fond, comment jugez-vous la situation sécuritaire en France ?

-C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…

-Quelle est la part de responsabilité de l’immigration ?

-Énorme. C’est pour ça qu’avec Emmanuel Macron nous avons voulu faire changer la loi…

-Votre loi ne s’attaque qu’à l’immigration illégale. La légale permet de faire entrer plus de 200 000 personnes sur le territoire chaque année…

-C’est vrai. On fait étape par étape. Mais ça reste un problème…

-Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

-Oui, absolument.

-Vous parliez du vivre-ensemble, tout à l’heure. Que se passe-t-il ?

-Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent…

-Que craignez-vous ? Une partition ? Une sécession ?

-Oui, je pense à cela, c’est ce qui me préoccupe.

-Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard ?

-Je ne veux pas faire peur, mais je pense qu’il reste peu de temps.

-Combien ?

-C’est difficile à estimer, mais je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq ans, six ans, pour éviter le pire. Après… » Fin de citation.

… Il faut savoir gré à Gérard Collomb de cet accès de franchise, qu’il a d’ailleurs réitéré le 3 octobre sur le perron de l’hôtel Beauvau, lors de sa passation de services avec Edouard Philippe impavide : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face » (même source).

6 commentaires sur Cinq ans pour réagir ? Gérard Collomb se lâche !

  1. Jean-Dominique GLADIEU // 15 novembre 2018 à 16 h 39 min //

    @Cording
    Entièrement d’accord avec vous. L’UE est à revoir de fond en comble !

  2. Qu’il aille donc se « faire foutre » ce profiteur de la République et du quotient intellectuel moyen des Français réduit au plus bas du plancher des vaches !!!!
    Une honte ce type qui a propulsé Macron et qui , au soir des constats signal sur bruit de sa prestation de Ministre d’Etat se débine comme un voyou qu’il disait pourchasser !!!!!!

  3. @Jean-Dominique Gladieu,
    Eh oui ! Je me souviens aussi de cette déclaration de Georges Marchais demandant la fin de l’immigration. Depuis le PCF est devenu un groupuscule gauchiste pro-immigration comme tant d’autres.
    Cependant comme l’a dit le Général on ne fait de la politique qu’à partir des réalités il faut savoir que quitter son pays et vouloir s’établir dans un autre est un droit humain reconnu par de nombreuses déclarations et traités internationaux qui engagent notre pays. Eu égard à la réputation de la France nous devons les respecter et voire la réalité en face cependant nous avons le droit et le devoir de contrôler et de limiter cette immigration de travail, accepter les réfugiés politiques, les vrais du moins. Tant que nous resterons prisonnier de cette Europe la situation de notre pays ne peut s’arranger et rendre tolérable cette immigration.

  4. On connaît la chanson !

    Que l’on me pardonne cette digression, mais lorsque l’ancien ministre de l’intérieur nous parle du temps qu’il nous reste pour rétablir la situation face à l’insécurité grandissante qui devient d’ailleurs un euphémisme, du coup des mots résonnent subitement dans ma mémoire et je pense à Serge Reggiani né en Italie, venu bien avant son adolescence en France avec sa famille dans les années 30.
    Nous connaissons tous son très beau parcours artistique.
    Il nous a légué un superbe répertoire dont une chanson qui porte le titre suivant : « le temps qui reste » et qui servira de générique dans le film dramatique français « deux jours à tuer ».
    Elle commence ainsi :
    « Combien de temps… Combien de temps encore, des années, des jours, des heures, combien ? Quand j’y pense, mon cœur bat si fort… Mon pays c’est la vie.
    Cette chanson servira de générique dans le film dramatique français très émouvant « deux jours à tuer ».
    Bien sûr le contexte est différent mêlé de sentimentalisme. Mais que voulez-vous enseigner aujourd’hui à des bandes sanguinaires qui achèvent lâchement un adolescent seul à coup de barre de fer et à qui on vient de voler son temps?
    Ont-ils au moins conscience de toute la symbolique contenue dans l’une des phrases de cette chanson que rappelle le père : « Le temps c’est comme ton pain gardes-en pour demain » ?
    C’est déjà bien trop tard. On ne remonte pas le temps. Le mal est là, bien installé. Bon courage au Ministre de l’Intérieur actuel qui fera comme beaucoup de ses prédécesseurs un petit tour pour nous bluffer et puis qui s’en ira tout en passant la patate chaude à son successeur.
    Rf 13.11.2018

  5. Jean-Dominique GLADIEU // 13 novembre 2018 à 14 h 26 min //

    Je me souviens du tollé que le PCF avait provoqué en 1980 en réclamant l’arrêt de l’immigration illégale mais aussi légale !
    Aujourd’hui, la situation est encore pire qu’alors avec plus de 4 millions de chômeurs …
    Mais attention, il ne faut pas faire le jeu du FN.

  6. C’est l’histoire du pompier pyromane parce que Monsieur Collomb a été élu pendant environ 30 ans député socialiste du Rhône donc il porte une responsabilité dans la situation actuelle.
    Lire au sujet de la situation de notre pays les réflexions quelle inspire à l’historien Patrice Gueniffay reprises sur le bog de Bertrand Renouvin.

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