Le FMI applaudit les réformes de Macron, le presse d’aller plus loin
Le Fonds monétaire international (FMI) salue “les progrès impressionnants” de la France en un an, doublés selon lui de perspectives de croissance favorables, mais alerte sur les risques de dégradation et insiste sur la nécessité de réduire les dépenses publiques à “tous les niveaux” de l’administration.
Dans les conclusions préliminaires de sa revue annuelle de l’économie française, le FMI souligne que la France est devenue “un chef de file” des réformes en Europe et invite les autorités à poursuivre plus avant “pour s’attaquer aux problèmes structurels qui subsistent et accroître la résilience aux chocs”.
“Le gouvernement a un programme de réformes ambitieux, qui se concentre sur les principaux problèmes” de l’économie française, a déclaré lors d’une conférence de presse Delia Velculescu, cheffe de la mission du FMI pour la France.
Selon elle, le défi auquel est désormais confronté l’exécutif est de “maintenir la cadence des réformes et de mettre en place et de préciser celles qui restent à entreprendre”.
La position du FMI me donne le frisson.
Tout d’abord, si le Général était encore parmi nous, il nous rappellerait que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille » et rajouterai, c’est une évidence, « ni au FMI« .
Ensuite, sur le fond, je ne suis pas convaincu que la politique que mène actuellement le gouvernement sous l’impulsion réelle du Président Macron soit une bonne chose pour la France et les Français. Au-delà même de l’augmentation fiscale, des attaques contre les retraités, des baisses des aides sociales, de l’inflation qui pointe son nez comme étant une bonne nouvelle (Pour qui ?), de la mise en cause des services publics, il convient de réfléchir à ce que sera l’Europe de demain après les élections du parlement de juin 2019.
Nous savons tous que le FMI ne souhaite pas une France forte, une France indépendante qui détermine son avenir en toute liberté. Ainsi, je n’ai aucune confiance dans cette structure internationale, ni même en sa présidente, fusse-t-elle Française.
Le FMI appelle aussi à une application résolue des réformes du marché du travail, de la formation professionnelle et de l’apprentissage… au besoin complétées de “mesures supplémentaires” comme une révision des allocations chômage ou l’élargissement de la concurrence pour les professions réglementées, par exemple les pharmacies.
Alors que le projet de loi “pour un nouveau pacte ferroviaire” poursuit son parcours législatif au Sénat qui vient de le voter et que le treizième épisode de la grève intermittente des cheminots s’est déroulé ce week-end, le FMI juge également favorablement la restructuration annoncée de la SNCF.
La France a reçu, du FMI, sa feuille de route pour les mois à venir.
Alain Kerhervé (avec agence Reuter)
Il n’ y a plus de ci delà de sous dans ce système . Mais l’ argent n’ est pas tout . Des soins direz vous ? Comme on tombe pauvre selon quelque expression bling bling , ou comme on devient malade , il faut tenir malgré tout , services , publics aussi . Tenir , malgré parfois le ressenti au goût amer de défendre ou maintenir ou construire dans le système quelque pont de la rivière Kwai . Allons , ne pas désespérer , « des ponts pas des murs » , souvenir , espérer aussi
Il n’ y a plus de sous de ci delà et dans ce système . L’ argent n’ est pas un tout . Mais les soins direz vous ? comme on tombe , selon quelque expression bling-bling , pauvre , ou comme on devient malade , il faut bien continuer au travail , public aussi . Parfois vient ce ressenti de défendre ou construire quelque pont de la rivière Kwaî . Allons il ne pas désespérer , voir devant , « des ponts pas des murs » , espérer aussi
La feuille de route du principal
Le principal du collège, M. Macron, fait plier à la baguette ses élèves indisciplinés qui rampent en silence.
Sa directrice Mme Lagarde n’est qu’à demi satisfaite du résultat et le lui fait savoir lors du conseil de classe : « Des progrès, peut mieux faire ! ». Par ce petit encouragement, l’élève Macron échappe de justesse au conseil de discipline. Comme tous les petits moutons bientôt habillés du même uniforme, il chantera avec eux c’est promis, bergère sur le bout des doigts lors de la prochaine kermesse.
La chanson alouette susceptible de donner le frisson par ses dérapages, a été retirée par prudence du programme scolaire trop ambitieux, au grand regret de la directrice, frustrée de devoir tempérer ses ardeurs de dominante, elle qui aime tant imposer ses cadences.
Que pour classes de terminales !
Rf 8.6.2018
Comment peut on parler d’embellie sur le front de la croissance ? La politique économique et sociale du gouvernement est calculée uniquement en faveur des financiers, non pas pour le bien général du peuple français. De plus les chiffres sont ils crédibles quand on dit d’un côté que le chômage baisse, mais dans le même temps on entend parler chaque jour pratiquement, des projets de fermetures de chaines de magasins, d’entreprises, etc?
Comme Cording, l’annonce de la déléguée du FMI en France n’est pas un scoop ! Le FMI ne se mouille pas(même si sa Présidente est une ancienne nageuse), il se contente d’encourager avec le secret espoir que « le chérubin du palais » mettra fin aux déficits budgétaires chroniques de la France ,ce qui in fine servirait la démonstration du bien fondé des préconisations économiques du FMI.
Car aujourd’hui ,malgré les petites embellies sur le front de la croissance et des perspectives d’équilibre des comptes de la Sécu en 2018 ,force est de constater que les résultats économiques et sociaux ne sont pas (encore ?) au rendez-vous.
Le FMI ne se mouille donc pas et le » chérubin du Palais » avec sa cohorte de béni oui oui va donc en profiter pour parader une nouvelle fois sous le VENT des ses éoliennes politicardes en marche!!!!!
Cela vous surprend ? Moi, pas ! Il y a belle lurette que les gouvernements ne se soient soumis d’une façon ou d’une autre aux exigences du FMI.
Cependant il y a environ quelques mois le secteur étude du FMI avait montré que l’euro était sous-évalué pour l’économie allemande, surévalué pour la nôtre. 6% pour l’un, 12% pour l’autre donc 18% de perte de compétitivité par rapport à l’Allemagne. Cela du temps où l’euro valait 1,05 Dollar. Même s’il rebaisse un peu il était passé à 1,20 dollar.
Un beau mariage… d’intérêt