Le ‘plan com’ machiavélique de Macron
TF1, BFMTV, Mediapart… Macron sur tous les fronts pour répondre aux colères du peuple. Pernaut (TF1), Bourdin (BFM) et Plenel (Mediapart) assureront l’interview du chef de l’État cette semaine. Une stratégie de com’ mûrement réfléchie.
Jeudi, le président sera l’invité du 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, délocalisé dans une école élémentaire de l’Orne… Et dimanche, il fêtera le premier anniversaire de son élection en répondant aux questions de Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel.
Le plus choquant n’est pas la prise de pouvoir des médias par l’hôte de l’Élysée. Il y réussi mieux que quiconque. Mais accepter de jouer le jeu avec Edwy Plenel, le sulfureux patron de Médiapart, est aussi une façon d’effacer le passé pour le moins critiquable de cet ignoble personnage comme nous le rapporte le site ‘lemondejuif.info’ : Edwy Plenel a reconnu avoir soutenu le massacre des athlètes israéliens aux JO de Munich 1972. Erreur de jeunesse plaide-t-il pour se justifier ! Macron porte ainsi une lourde responsabilité qui ressemble à un pardon Jupitérien.
« Le bon, la brute et le truand »
‘En trois jours, le président de tous les Français va passer du provincialisme ronchon et conservateur de Jean-Pierre Pernaut (Jipépé !) à la fougue justicière de l’ancien trostskyste Edwy Plenel, le tout pimenté par une joute forcément virile avec Jean-Jacques Bourdin, l’idole des travailleurs indépendants. Ce n’est plus un casting, c’est un « all star game ». Rien ne sert de cajoler les journalistes. Quand on s’appelle Emmanuel Macron on peut s’entourer des meilleurs sans faire de salamalecs. La triplette 100% masculine qui devra tarabuster le monarque républicain est digne d’une affiche de western spaghetti : « le bon, la brute et le truand » ?’ (Sylvain Courage -L’Obs)
« Ce sera le moment ‘gaullien’ du président de la République. Avec Pernaut dans le rôle de Michel Droit » poursuit Sylvain Courage. Mais, restons sur terre, cher Sylvain. Macron n’est pas de Gaulle et Pernaut, tout honnête soit-il, est bien différent de Michel droit.
de la com, rien que de la com, avec Pernault de la com pour la France périphérique pour lui dire qu’il ne l’oublit pas qu’il pense bien à elle, avec Bourdin et l’autre faux cul de Plenel de la com pour le reste du pays et les bobos qui ont voté pour lui histoire de leur dire que non, ils ne se sont pas fait avoir, et que les choses avancent mais selon son plan, et que les étoiles ne sont pas toujours dans le bon alignement. Bref une opération de com pour rallier à lui un max de monde au détriment des grévistes, bloqueurs, et autres zadistes en tout genre qui ne vont pas tarder à comprendre qu’ils ont perdus, parce que l’opinion public est repartie vers Macron lui donnant un accord tacite pour ne rien céder, arguant le fait qu’il n’a pas les moyens de faire dans le clientélisme car il a un pays à faire tourner et des obligations de résultat sur ses engagements de campagne. Le scénario est tout vu .
PLENEL encore un soixante huit tard ,qui détruit les petits ;par ces propos orduriers .
HE pourqu’oi MACRON la t’il invite !!!!
Le président parle aux Français
Qu’est ce qui est le plus machiavélique en définitive ? Le « plan de com’ », le prince, son staff , le tout à la fois ?
Si le Président descend dans l’arène c’est qu’il y a le feu et que des contre-feux s’imposent.
La fin justifie-t-elle tous les moyens et les procédés les plus pernicieux ?
C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan. Voyons dans ce cas l’œuvre des artistes au cours de leur pugilat. En général c’est la déception qui l’emporte à l’issue du match.
Dans ce genre d’exercice un Président a plus à perdre qu’à gagner. Il prend des risques. Tout dépendra de la pointure des interlocuteurs qui seront soit coriaces soit mous comme de la guimauve.
Les matchs truqués ça existe aussi comme les crimes maquillés, parfois commandités.
Rf 10.4.2018
La com’ a pris tant de place chez Macron comme tous les autres politiciens c’est parce qu’ils ne sont que les exécutants d’une politique décidée à Bruxelles par leurs amis dont à Paris ils feignent de n’en être pas les auteurs. Parce qu’ils n’ont rien à dire aux Français sinon de leur mentir par des artifices. Il n’y a que ceux qui veulent bien être trompés qui se sont.
L’actuel locataire de l’Elysée ne risque pas grand’chose tant la majeure partie de la presse est dans la collaboration totale avec le pouvoir. Pour Pernault ce sera un couronnement de carrière. Diantre! obtenir que le monarque s’adresse aux manants grâce à lui, il n’y aurait jamais songé. Pour Bourdin partager l’antenne avec Plenel c’est casse-gueule. Ils ne boxent pas dans la même catégorie. Le premier officie dans un groupe média dont la connivence avec Macron n’est même plus cachée. Il devrait la jouer à « je-ne-suis-pas-que-celui-qui-fait-poser-des-questions-via-des-numéros-surtaxés-entre-2-pubs-pour-utilitaires ». Quant à l’autre, il n’a pas de réelle expérience d’intervieweur télé et il craint certainement l’exercice. Mais pour arriver à placer 4 ou 5 fois le mot « Mediapart » que ne ferait-on pas? Il n’y aura certainement pas besoin de sujets imposées ou de soumettre les questions à l’avance tant les cartes sont biseautées. Après ces entretiens, je crains, en tant que gaulliste, ne pas en savoir plus sur l’alignement servile de notre politique étrangère sur celles des Etats-Unis ou sur le silence indécent du pouvoir sur les morts du Yemen ou de Gaza.