L’Europe et nos services publics

Chers Amis,

La SNCF est en grève et les usagers souffrent.

Le gouvernement apparaît désemparé ce qui ne surprendra personne.

« Les Républicains » sont tout aussi désemparés et ne savent quoi dire puisqu’ils sont favorables à la  » mise en concurrence » de la SNCF, c’est à dire, soyons clairs à sa privatisation à terme rapide.

« Les Républicains » sont rattrapés par leurs erreurs passées. Ils se tiennent à ce qu’ils soutenaient lorsqu’ils étaient au pouvoir. Ils oublient qu’ils ont été largement battus en 2012 et en 2017, et que ces défaites justifieraient largement une réflexion approfondie.

« Les Républicains » ne peuvent pas arriver à admettre que l’idéologie Européiste et mondialiste de la concurrence libre et non faussée est le moyen d’imposer à la France l’abandon de pans entiers de notre système de protection sociale auquel le Général et le CNR ont beaucoup contribué. « Les Républicains » n’osent pas avouer qu’ils ont choisi de s’incliner sans retour devant la commission Européenne. Ils acceptent sans réserve la règle selon laquelle chacune des Nations est tenue de transposer dans son droit interne les directives Européennes.

Il va nous falloir rappeler à leurs dirigeants que nous ne sommes pas liés par leurs erreurs passées. Il va nous falloir leur rappeler que sans une réflexion approfondie de leur part, ils ne pourront plus compter sur nous.

Sur quel point cette réflexion ? Sur les règles qui permettent de faire triompher la « concurrence libre et non faussée » au regard de toutes les autres considérations et notamment de notre système social.

Il serait dérisoire de continuer à agiter des grandes idées générales telles le « Frexit » ou le retour au Franc si l’on ne se rend pas compte que l’intégration Européenne et mondialiste avance à petit pas en effaçant les règles nationales et toujours en faveur des capitaux et au détriment des plus faibles.

Etienne Tarride

4 commentaires sur L’Europe et nos services publics

  1. Les service public, sauf erreur de notre part, est par nature un service sur lequel chacun et tout le monde peut compter et, ce, toute l’année quelque soit la couleur politique, les inclinaisons syndicales du moment, voire même hors des contingencies de MTO « normale ». La SNCF qui dans toute la France se substituait à l’horloge parlante et aux clochers locaux pour donner l’heure exacte au quidam qui écoutait le train passer ,n’est plus à l’heure du service public et pour cause de « mauvais entretien »et de retards de modernisation de ses infrastructures (cf Brétigny par ex, ou Paris Montparnasse).La mise en concurrence ne changera rien car quelque soit le train qui sera appelé à rouler ,les pannes ,voire les incidents, au pire les accidents (cf Grande Bretagne),nuiront encore longtemps au service public qui devrait être irréprochable. Nous sommes là encore à l’image de ce que vous fûtes Mesdames et Messieurs les dirigeants – de piètres gestionnaires du bien public. Pour le service public , on repassera donc car rien de nouveau n’apparaît sous le soleil de cette belle terre latine et ensoleillée qu’est la France à part les « bla,bla,bla » insipides des personnels politiques et syndicaux concernés qui continueront en palabres à confondre causes et conséquences et à ne déboucher sur rien de franchement positif et durable pour que les trains arrivent de nouveau à l’heure de l’horloge parlante dans toute la France.

  2. Grève SNCF la faute à qui ?
    Faits comme des rats au centre du labyrinthe. Voilà où nous en sommes tous aujourd’hui. Comment l’annoncer aux trompés et trouver une porte de sortie honorable ? Les partis pro-européens, partisans inconditionnels de la concurrence libre et non faussée sont dans l’embarras.
    Face à la marée humaine incontrôlable devant une œuvre imparfaite, les maîtres d’oeuvre effrayés, rangent leur mallette à outils avant de se mélanger incognito à la foule pour éviter le lynchage.
    Comment est-il possible de dénoncer les effets dévastateurs d’une idéologie et en même temps la chérir et la parrainer sans rentrer dans des contradictions ? C’est inavouable !
    Devant le vainqueur et en signe d’allégeance, nombre de nos dirigeants s’inclinent et rendent leurs armes. Le peuple a toujours démontré quant à lui qu’il était le plus combatif au prix du sacrifice suprême et que grâce à son honneur, il a tiré vers le haut l’honneur perdu de ses dirigeants en pleine déconfiture. Ce bras de fer en appellera d’autres. Les fins sont généralement imprévisibles.
    Rf 4.4.2018

  3. Rêvons: Non pas se soumettre au moins disant, mais tirer l’Europe vers une protection sociale et la perfectionner encore…
    Raisonnons: Qu’est ce que le service public mis à toutes les sauces, sinon l’intérêt commun qui prime sur les intérêts particuliers? C’est aussi une grande affaire du Général de Gaulle; mais ce ne doit pas être la (non?) définition délivrée par un syndicat, quel qu’il soit, qui défend par définition les intérêts particuliers.
    discernons, discernons… Ah ce n’est pas facile, mais la grille gaulliste est quand même pas mal.

  4. Bonjour,
    Je suis entièrement en accord avec cette analyse percutante
    Patrick Mercier

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