Le chiffre du jour : 76%

Macron ira-t-il jusqu'au bout ?

L’opinion soutient les réformes que le gouvernement entend engager dans la fonction publique, selon un sondage OpinionWay et Comdata Group pour « les Échos » et Radio Classique. Y compris les fonctionnaires qui rejettent toutefois la suppression de l’emploi à vie.

Ainsi, plus de sept Français sur dix (76%) se disent favorables à la mise en place d’un plan de départs volontaires dans la fonction publique. 67% sont aussi favorables à la mise en place d’une rémunération au mérite et 57% à la suppression de l’emploi à vie pour les fonctionnaires. Les fonctionnaires interrogés sont, selon cette enquête, eux-mêmes favorables à 72% à un plan de départs volontaires et à 59% à une rémunération au mérite. En revanche, ils rejettent la suppression de l’emploi à vie (seulement 21% pour).

Fait remarquable, note l’étude, les Français les plus enthousiastes sur ces projets de réforme sont… ceux ayant voté pour François Fillon au premier tour de la présidentielle.

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Fonction publique : le gouvernement envisage un « plan de départs volontaires »

3 commentaires sur Le chiffre du jour : 76%

  1. Dégraisser jusqu’à décharner

    En toute chose il faut considérer la fin. Le renard est passé maître en duperie et dans l’art de diviser pour régner. Ce fourbe vous vendrait une coquille vide.
    Quelles seront les conséquences d’un départ volontaire pour les 120 000 fonctionnaires impactés par cette initiative gouvernementale sur le calcul de leur retraite par exemple quand on sait que l’ouverture des droits est continuellement corrigée à la hausse du fait de l’augmentation de l’espérance de vie et du déséquilibre démographique ? Ce ballon d’essai en appellera d’autres.
    Qui peut ensuite encore croire aujourd’hui à l’efficacité des reconversions surtout après un âge avancé alors qu’il y a tant de chômeurs et que l’état de santé se dégrade avec l’âge et l’augmentation des cas de maladies invalidantes ?
    Les problèmes humains sont plus que jamais solutionnés selon une logique statistique et comptable à l’échelon national et surtout européen puisque désormais l’objectif continuellement martelé par Bruxelles en direction de la France et de contenir notre déficit public sous la barre des 3% du PIB.
    Pour y répondre notre gouvernement ne fera pas dans la dentelle. L’homme à l’échelle de notre continent sera de plus en plus soumis à l’arbitraire, à la précarité, à la flexibilité, au dégraissage, avec des conséquences sur son mode de vie et ses liens affectifs et territoriaux qu’il cherchera à préserver jusqu’à l’extrême limite du possible avant d’envisager le pire qui serait l’expatriation puisqu’il ne sera plus possible pour lui de bâtir son avenir dans son pays d’origine.
    Cette logique qui répond à une idéologie n’a finalement rien de surprenant. Elle casse, elle détruit comme un rouleau compresseur.
    L’Europe est l’avenir de l’Homme.
    Rf 14.02.2018

  2. L’Opinion publique une fois de plus se positionne sur le flou d’un projet qui n’est pas encore abouti, demeure imprécis et mal ficelé. C’est aussi la même opinion publique qui attribue le plus souvent des cotes d’amour aux politicards « qui ne font rien de concret » et vivent sans prendre de risques. Mais hélas on peut regretter que cette Opinion publique soit rarement consultée sur les taux d’abstention élevés constatés aux diverses élections (près de 80% ces derniers temps)car il serait intéressant de savoir si Elle plébiscite aussi ces comportements qui donnent un poids plus que minoritaire à celles et ceux qui s’emparent des manettes ainsi acquises à bon compte.

  3. Macron n’est que le continuateur de toutes les politiques néolibérales sous impulsion de l’UE depuis 30 ans.

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