Elections européennes : pas de listes transnationales
Mercredi 7 février, réuni en session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a pris position concernant les élections européennes de 2019. Les questions relatives au nombre de sièges par pays, à l’élection du président de la Commission européenne et aux listes transnationales ont été tranchées.
5 sièges de plus pour la France
Avec le Brexit, les 73 eurodéputés britanniques vont quitter l’hémicycle. Soit autant de sièges appelés à devenir vacants et qui, pour partie, vont être redistribués entre les États membres dont la population a augmenté depuis les dernières élections européennes de 2014.
La France fait partie de ces États et par conséquent une augmentation de son nombre de sièges a été validée par les parlementaires européens. Le contingent français devrait ainsi passer de 74 à 79 eurodéputés. Jusqu’à présent, la France était le pays avec le moins de représentants par habitant. Avec ce nouveau décompte, elle sera logée à la même enseigne que l’Allemagne.
Défense du principe des « Spitzenkandidaten »
Le principe des « Spitzenkandidaten » désigne le fait, pour les partis politiques européens, de choisir une personnalité chargée de conduire leur campagne pour les élections européennes et, pour la formation arrivée en tête, de voir ce leader devenir le candidat naturel pour la présidence de la Commission européenne.
En session plénière, le 7 février, le Parlement européen a réitéré son soutien à ce système pour les élections européennes de 2019. Une prise de position que l’institution de Strasbourg a jugée nécessaire car certains gouvernements, dont la France et l’Allemagne, seraient selon elle désireux de revenir à l’ancien mode de nomination du président de la Commission européenne.
Rejet des listes transnationales
Enfin, une troisième grande question a été tranchée par le Parlement européen le 7 février : celle de la création de possibles listes transnationales.
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