Natacha Polony : « Non-mixité, le racisme facturé au contribuable »
Par Natacha Polony
La proposition par SUD-éducation 93 de séparer, lors d’un stage, les enseignants blancs des « racisés » est un crachat à la démocratie, qui plus est payé par les citoyens, condamne notre chroniqueuse.
Quel est le rôle d’un professeur, fonctionnaire de la République ? Cette question en apparence anodine peut devenir vertigineuse si l’on met en regard la lettre envoyée par Jules Ferry le 27 novembre 1883 à tous les instituteurs de France, expliquant à ces hommes que leur « honneur » sera d’avoir formé des gens honnêtes, ayant le goût de l’effort et le respect d’autrui, et le programme du stage proposé les 18 et 19 décembre prochain par le syndicat SUD-éducation 93, avec ateliersnb »en non-mixité » (interdits aux Blancs, donc) pour partager l’expérience de discrimination des « personnes racisées » et réflexions sur le « racisme systémique » et la « vision coloniale » de l’institution scolaire.
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé avoir porté plainte pour diffamation, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, qui permet à un « officier public ou fonctionnaire » de dénoncer un délit constaté dans le cadre de ses fonctions. Le choix de la procédure n’est pas anodin. Il met l’accent sur le fait que les gens qui organisent ce genre de stage sont des fonctionnaires. Mieux, ils le font dans le cadre du droit à la formation des professeurs, qui viennent donc assister à ces réunions sur le temps scolaire, au frais du contribuable.
La question se pose : un fonctionnaire peut-il décider en toute conscience de véhiculer la haine de la République ?
Car tel est bien l’élément majeur, dans cette pitoyable affaire, à laquelle le syndicat SUD n’oppose d’autre réponse que la dénonciation d’un « agenda commun » entre l’extrême droite et le ministre: alors que le système scolaire français est le plus inégalitaire de tous les pays de l’OCDE, qu’il échoue à donner aux enfants défavorisés les armes intellectuelles minimales pour s’intégrer dans la société, les condamnant à l’ignorance et à la dépendance, l’urgence pour un syndicat enseignant est de diffuser l’idée que les causes de ce naufrage seraient à chercher dans une ségrégation digne des grandes heures de l’apartheid.
L’urgence ne serait pas de comprendre pourquoi un quart des élèves (et bien davantage dans le 93) arrive en 6e avec des lacunes terribles, mais de leur mettre dans le crâne qu’ils sont des victimes de l’oppression postcoloniale et de déconstruire à leurs yeux l’insupportable « récit national » français.
On ne voit pas bien au nom de quoi la République devrait tolérer que l’argent des contribuables serve à diffuser ce genre d’idéologie qui (…) justifie par avance la violence dont ils pourraient faire preuve
On se rassurera en estimant que ces délires sont largement minoritaires, que l’immense majorité des enseignants est indignée. Mais la question se pose : un fonctionnaire peut-il décider en toute conscience de véhiculer la haine de la République? Ce qui n’était que choquant et déloyal jusqu’à présent devient criminel dans un pays où des jeunes gens traduisent leur haine et leur ressentiment en tirant à la kalachnikov sur d’autres jeunes gens.
Et l’on ne voit pas bien au nom de quoi la République devrait tolérer que l’argent des contribuables serve à diffuser ce genre d’idéologie qui, non seulement enferme des enfants issus de l’immigration dans une position qui leur interdit de jamais s’intégrer à cette société, mais surtout justifie par avance la violence dont ils pourraient faire preuve. On se souvient du sociologue Geoffroy de Lagasnerie, expliquant après l’attentat du Bataclan la discrimination dont seraient victimes les jeunes « des minorités ethniques » aux terrasses des cafés, et concluant : « Ils ont plaqué des mots djihadistes sur une violence sociale qu’ils ont ressentie quand ils avaient 16 ans. »
Il n’est parfois plus temps de s’indigner, mais de se révolter contre ce crachat lancé à la démocratie, qui plus est, un crachat facturé aux citoyens
En 2011 avait été introduite dans les concours d’enseignement une épreuve intitulée « agir en fonctionnaire de l’État et de manière éthique et responsable ». Certains s’étaient inquiétés d’une volonté de caporalisation des professeurs, d’une forme de contrôle idéologique exercé sur eux. Et sans doute l’éthique et le sens de la responsabilité ne se définissent-ils pas dans des cours et des examens. Mais les pratiques du SUD-éducation montrent à tout le moins que la préoccupation était légitime. D’autant qu’on trouve parmi les intervenants dudit stage une professeur en ESPE, École supérieure du professorat et de l’enseignement, chargée, donc, de la formation des jeunes enseignants. La liberté syndicale n’a pourtant jamais eu pour objet de supprimer le devoir de réserve des fonctionnaires.
On comprend donc que des gens qui haïssent l’idée même de nation, et se fixent pour but de déconstruire le sentiment d’appartenance commune, utilisent leur statut de fonctionnaire pour miner l’institution qu’ils sont censés servir et transformer leurs élèves les plus défavorisés en cobayes de leurs projets politiques. Pire, ils sont à ce point persuadés d’être des résistants à un ordre quasi fasciste qu’il ne leur vient pas à l’esprit qu’ils s’asseyent ainsi sur les principes les plus élémentaires de la démocratie. SUD-éducation, comme tous les syndicats, bénéficie de postes détachés, en une période où les professeurs manquent devant les classes. Il utilise l’argent public pour financer ce genre de stage quand la formation continue des enseignants est un désert. Il n’est parfois plus temps de s’indigner, mais de se révolter contre ce crachat lancé à la démocratie, qui plus est, un crachat facturé aux citoyens.
Français,relevez-vous maintenant ou jamais.Réveillez-vous Français,de votre sommeil de mort dans lequel vous a plongé des politiques irresponsables,avant que le knout, envahisse la maison France!
Un fonctionnaire est un employé de l’état. Si celui ci s’emploie à déconstruire la France il entre en lutte contre son employeur en lui nuisant ouvertement et qui plus est avec les moyens financiers que celui ci met à sa disposition. Dans le privé il serait viré pour faute lourde voire grave. Je n’en attend donc pas moins du ministre.
Comment un syndicaliste , de chez Sud en plus (donc pas un syndicat jaune couleur orange )peut se permettre une telle énormité ! je suis heureux que Natacha Polony ait vigoureusement réagi (je n’en attendais pas moins d’elle )signé l’insoumis de service !
Tout ça c’est des con…es , suffit de taper sur la table et de porter plainte contre ces syndicats à la c.. !! Ah , au fait , le ministre a porté plainte ! Lui au moins a des co…..s !! Pareil ces pimbêches qui p….t plus haut que leur cul ! On les a pas attendues pour porter plainte pour viol et violences sexuelles et coups et blessures …!! Décidément !!
A l’Ouest ,rien de nouveau, à l’Est c’est pire….au Sud tout autant,quant au Nord surveillé depuis la banquise par une recyclée de la « médiocritude » on se pose la question de savoir si la blancheur des glaces polaires ne serait pas une forme de racisme ancestral !