LREM en crise : 100 «frondeurs» claquent la porte du mouvement
LREM : "Les idées, les ordres viennent du haut"
Guy Contrastin est l’un des 100 signataires d’une tribune de militants de La République en marche pour annoncer leur départ du mouvement, dont ils critiquent le manque de démocratie interne.
Guy Contrastin est revenu sur cette désillusion collective sur BFM ce mardi.
Dans une tribune publiée ce mardi, cent « démocrates » issus des rangs d’En Marche expliquent pourquoi ils ont décidé de les rompre. Tous se disent en particulier déçus par ce qu’ils dénoncent comme un manque de démocratie interne et un essoufflement des troupes. Guy Contrastin est l’un d’eux. Ce mardi soir, il s’est fait leur porte-parole sur BFM et a confirmé son départ imminent du mouvement politique :
« Ma décision est prise. Je m’associe à mes camarades signataires de cette tribune. Nous avions fin 2016 fondé de grands espoirs sur un renouveau politique, un parti, un mouvement réellement démocratique et à l’usage toutes nos illusions se sont évaporées. »
« Une caricature de management »
Le militant regrette le manque d’implication des équipes au sein du mouvement : « Ma vision de la démocratie, et c’est ce que je prêche notamment en entreprise depuis une trentaine d’années, c’est la participation. Comment motiver des gens qui ne participent pas aux décisions et que l’on n’écoute pas ? » Cet ancien animateur local d’En Marche a expliqué avoir commencé à se mettre en retrait de l’action politique dès les investitures aux législatives, ne trouvant pas tellement démocratique le choix des désignations.
« J’ai l’impression qu’on est dans une caricature de management, ce que l’on dénonce dans beaucoup d’entreprises. Les idées, les ordres viennent du haut et, comme dans une secte, n’ayons pas peur des mots, on doit les appliquer à la lettre », a alors chargé Guy Contrastin.
Enfin, alors que les dirigeants du parti ont minimisé la crise ce mardi, en mettant en balance ces cent départs avec les « 386.000 » adhérents revendiqués, Guy Contrastin a émis quelques doutes sur le succès populaire de son ex-famille politique : « Combien y a-t-il vraiment d’adhérents chez En Marche? (…) Beaucoup d’adhérents n’ont rien fait, jamais participé à une réunion, jamais répondu à un mail. »
Extraits….
« La République en marche est tout sauf bienveillante et empathique ». « La République en marche marche désormais sur la tête » et s’est « progressivement coupée de ses forces vives ». Le constat est d’autant plus sévère qu’il émane de « marcheurs » eux-mêmes. Hier, une centaine d’entre eux, qui se sont surnommés les « 100 démocrates« , ont publié une lettre annonçant leur démission du parti de la majorité. Un événement loin d’être anodin, qui révèle une dynamique interne sur le déclin, à quelques jours seulement du Congrès qui doit fonder officiellement La République en marche, samedi à Lyon.
« Cette conception ultra-centralisée du parti est une erreur, renchérit un élu influent en Bretagne. Préparer les municipales depuis Paris, comme cela a été fait pour les sénatoriales, c’est n’importe quoi ! », complète l’un des signataires.
Ce parti, ramassis de personnages venus de partout et de nulle part, pour la gamelle, n’est qu’une nouvelle bulle, identique aux crises financières. Ça dure un « déjeuner de soleil » et puis pschitt….., ça disparaît. Pourtant, que de dégâts ça cause, pour le plus grand malheur de notre France !
Louis Macron 1er, ardent défenseur du capitalisme, talentueux banquier, show business, ancien ministre Hollandais est une personnalité versatile et autoritaire.
» Entre le flou et le rien continuez de baigner » ce disait-il!
Son parti d’adhérents sans cotisations rejoins par un nombre approuvable d’indifférenciés, rebuts du système,disqualifiés au sein d’autres formations politiques, apeurés d’être lessivés aux élections, c’était pour eux un tour de manège en plus en représentant le parti de la coquille vide.
Avec une rapidité déconcertante, le voile de LREM se déchire, après avoir engagé une procédure en justice pour vice de forme au regard des statuts, cent démocrates qui avaient enfilé une guenille réversible connaissent le symptôme de l’autorité et du verrouillage par le Monarque ( élu par 2 électeurs sur 10) ne pouvait tenir qu’un temps, une étrange manière de faire de la politique.
Voici que ce club des cents et de nombreux adhérents et sympathisants fond l’actualité de La République en Marche Arrière, ce mouvement aura du mal à tenir dans le temps avec ces nombreuses défections.
J’ajouterai qu’on n’entends jamais parler Jupiter des classes populaires, de la classe moyenne, victimes de la casse sociale imposée par Macron.
A force de trop caporaliser, ce parti va se fracturer !!
On voit déjà que Macron a menti aux Français avec Hulot dont il avait besoin des voix écolos pour gagner !! ça va se retourner contre lui tôt ou tard …Et avec les retraités , aïe aïe aïe !!!
Jupiter s’attire les foudres…Hihihi!!!!
C’est bien. C’est peut-être le début d’une prise de conscience. Quand on se casse les dents une fois, ensuite on se protège. Si la « PARTICIPATION » est vraiment leur motivation, ils savent dans quelle direction aller.