11 novembre 1944 :de Gaulle et Churchill dans Paris libéré

Pour la première fois depuis la Libération, le défilé du 11 novembre peut avoir lieu sur les Champs-Élysées.

Reportage sur la cérémonie, qualifiée par le commentateur de plus belle commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale depuis le 11 novembre 1918. Le commentaire revient sur le déroulement de la cérémonie. La veille, des anciens combattants veillent sur la tombe du soldat inconnu.

Un général allume la flamme sacrée, tandis qu’à l’Hôtel de ville des personnes veillent la torche allumée dans un salon. Après des archives de la guerre, de l’armistice et de l’inauguration du monument de Rethondes, les images reviennent à la cérémonie.

Le général de Gaulle et Sir Winston Churchill déposent une couronne sur la tombe du soldat inconnu puis descendent les Champs-Élysées avant d’assister au défilé. Ils se rendent ensuite à l’Hôtel de ville avec madame Churchill et monsieur Eden. Sir Winston Churchill est fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Puis la flamme quitte Paris pour la clairière de Rethondes, où sont allumés des bûchers.

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3 commentaires sur 11 novembre 1944 :de Gaulle et Churchill dans Paris libéré

  1. Flamant rose // 14 novembre 2016 à 16 h 19 min //

    Le 11 novembre 1944 le général de Gaulle et Churchill ont commémoré l’armistice de la première guerre mondiale. La veille, des anciens combattants ont veillé sur la tombe du soldat inconnu. Pourquoi la veille, donc le 10 novembre. L’histoire de la désignation du soldat inconnu est assez singulière.

    C’est effectivement un 10 novembre, en l’occurrence le 10 novembre 1920 que la dépouille d’un soldat dont on ne savait rien a été désignée pour être inhumée sous l’Arc de Triomphe à Paris mais, c’est seulement 2 mois après, le 28 janvier 1921 que cette inhumation a eu lieu. Ce soldat dit « soldat inconnu » n’a pas été choisi au hasard.

    C’est un soldat de 2éme classe du nom de Auguste Thin, 21 ans, qui a été désigné pour choisir parmi 8 cercueils disposés dans la citadelle de Verdun, celui qui représenterait les soldats morts pour la France et non identifiés. Augustin Thin était affecté au 6 éme corps du 132 éme régiment. La somme des chiffres composant 132 fait 6, son affectation au 6 éme corps, il choisit donc le chiffre 6. Après avoir fait 2 fois le tour des 8 cercueils, il déposa la gerbe de fleurs sur le 6éme cercueil et c’est ainsi qu’a été désigné celui qui allait représentait tous ses compagnons inconnus. L’épitaphe est ainsi écrite « ici repose un soldat français mort pour la patrie. Les 7 autres cercueils ont été ensevelis à Verdun.

    Les alliés ont suivi la France et désigné à leur tour leur soldat inconnu. Le dernier en date à l’avoir fait est le Canada en 2000. Il s’agit des restes d’un soldat Canadien dont la dépouille était en France et qui a été rapatriée dans son pays.

    A noter que Augustin Thin est décédé en 1982 à l’age de 93 ans.

  2. Nul besoin de s’extasier sur une organisation voulue par le PS et ses suppôts, car nos valeureux combattants des deux guerres mondiales et des autres théâtres d’opérations militaires françaises méritent mieux qu’un satisfecit partisan !
    La guerre n’a pas de prix et la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie pour que nous puisions aujourd’hui s’en « féliciter » aspirent certainement à ce que leur sacrifice ne soit pas objet de récupération politique. Ce serait cela la grandeur de la France de faire UNION.

  3. Le bel officier en tenue d’aviateur que l’on voit sur la photo derrière le Général à droite s’appelle le Capitaine Claude Guy, son officier d’ordonnance, qu’il autorisera à prendre note de ses propos, de ses confidences, y compris en présence de visiteurs et témoins ainsi que de leurs dialogues.
    Le manuscrit de Claude Guy, qui couvre la période 1944-1949, fut découvert par hasard par Mme Ursula Guy,(dans une boite à chaussures!) quelques années après la mort de son mari. En dépit des tentatives d’obstruction de certains que la publication de ce manuscrit gênait ( la cruauté de nombreux propos y est cuisante et la critique de l’action de certains « hauts » personnages féroce), Mme Guy s’acharna à le publier « sans coupures », sans caviardage! en scrupuleux respect du travail de son mari. (Claude Guy, « En écoutant de Gaulle ». Plon)

    Le résultat est un ouvrage remarquable, très dense et riche, avec des passages de mise en perspective historique et politique, superbement écrit par un officier de la France Libre très cultivé, ami des fils Mauriac, qui fut peut-être le seul véritable confident de de Gaulle.

    Ce livre est une mine pour les historiens qui traitent la période Libération, création du RPF.

    Le Général y fait allusion à la manifestation, véritable défi à l’occupant allemand, qui réunit plusieurs centaines de jeunes parisiens courageux, parmi lesquels beaucoup d’étudiants, le 11 novembre 1940, à l’Etoile.

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