Affaire Kerviel : le combat continue !

Communiqué de presse de Nicolas Dupont-Aignan et Stéphanie Gibaud

La Cour d’appel de Versailles a ramené de 4,9 milliards à 1 million d’euros les dommages et intérêts dus par Jérôme Kerviel à la Société générale.

La Cour d’appel a ainsi reconnu les nombreuses fautes de la Société générale dans cette affaire. C’est une avancée positive.

Les révélations de Mediapart comme le témoignage de la commandante de la brigade financière, Nathalie Le Roy, prétendant que l’enquête fut manipulée, n’ont cessé d’obscurcir les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Une commission d’enquête parlementaire, qui pourrait élargir son champ d’investigation à l’influence générale des grandes banques françaises et étrangères sur notre pays, aurait dû être instaurée depuis déjà longtemps.

En vérité, les autorités publiques n’ont pas osé condamner un système fou bien rôdé et ont préféré trouver un bouc émissaire en la personne de Jérôme Kerviel.

Il est loin le temps où le Président Hollande promettait une véritable régulation du secteur bancaire, qui n’aura finalement pas abouti durant son quinquennat.

Si l’État avait un minimum de courage, il devrait désormais exiger de la Société générale de rembourser les 2,2 milliards d’euros dont elle a bénéficié en 2008 au titre d’une ristourne fiscale.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France

4 commentaires sur Affaire Kerviel : le combat continue !

  1. qui est l’état?

    L’élite de l’élite l’inspection des finances, qui tous ont un avenir assuré de dirigeant actionnaire d’une institution financière, s’ils jouent le jeu du lobby financier: banques et assurances.
    Quant aux politiques ni Hollande ni Sarkozy, ne feront payer leurs amis la finance. Quant à Alain Juppé nous verrons bien.

  2. Le combat continue, et il sera long.

    Comme l’ont proposé Stefano Messina et Jacques Sapir, comme ce fut le cas dans les années noires (1940-45), l’union de tous les français(es) sera nécessaire, quelque soit le courant politique auxquels ils appartiennent.

    Notre adversaire aujourd’hui est clairement identifié pour une minorité active, cette minorité doit comme la résistance s’organiser pour renverser le système mondialisation néolibérale et en Europe ordolibérale.
    Nous devons comme en 1966 retrouver notre indépendance nationale, qui influença le chancelier W Brandt en Allemagne, puis Schroeder (refus de la guerre d’Irak). Cette indépendance conquise pas à pas depuis 1958 aura duré 49 ans, jusqu’en 2007.

    Rappelons aussi la politique européenne du Général de Gaulle et la chaise vide, qui fit capituler le fédéralisme allemand (Adenauer (majorité CDU et FDP (libéraux).

    Demain la rupture passera par la formation d’une coalition de gouvernements de pays membres (Italie, Espagne, Belgique, Portugal, Grèce) autour de notre gouvernement, permettant dans le cadre du traité de l’Elysées ( le 22 janvier 1963) signé par Adenauer et De Gaulle, de mettre nos voisins au pied du mur. Faire éclater l’U E, ou la réformer. au sens de réforme: amélioration politique, économique et social du plus grand nombre: l’intérêt général.

    Chacun prendra ses responsabilités ou réformer l’UE, la rendre démocratique, politique et sociale: indépendante de nos « amis de l’Hyperpuissance.
    L’affaire Kerviel illustre parfaitement comment l’élite économique et financière adhère à la mondialisation néolibérale et à son « protecteur » l »administration de l’hyperpuissance. elle agit au grand jour en toute impunité ou presque. La justice a fait une partie du travail. Le reste c’est au gouvernement de le faire! ou à son successeur en 2017.
    Espérons et travaillons, militons pour l’union de tous ceux qui placent l’intérêt national, l’indépendance national avant tout comme un certain 18 juin,puis comme un certain 13 mai 1958!

    N’oublions pas non plus les causes du retrait du général le 20 janvier 1946 et sa démission le 28 avril 1969.

    N’oublions pas le retour de la droite des affaires lors de la présidentielle de 1969, puis 1974 jusqu’en 1981. Puis son retour en mai 2007 suivi par la gauche des affaires en mai 2012.

  3. Michel Chailloleau // 25 septembre 2016 à 9 h 53 min //

    Ces 2,2 milliards d’Euros seraient plus utiles actuellement pour aider toutes les personnes qui ont des difficultés à boucler leur fin de mois, que dans la poche d’un établissement financier, d’autant plus que les 2 derniers présidents de la république s’étaient engagés à contrôler de très près le système financier en France. Qu’ont ils fait de concret à ce sujet? Rien!

  4. Edmond Romano // 24 septembre 2016 à 16 h 00 min //

    « Si l’État avait un minimum de courage, il devrait désormais exiger de la Société générale de rembourser les 2,2 milliards d’euros dont elle a bénéficié en 2008 au titre d’une ristourne fiscale. » Tout à fait d’accord avec cette déclaration et puisque nous sommes en pleine période électorale c’est une des mesures qu’il faut exiger des candidats. Cet argent pourrait bien mieux servir dans certains domaines que dans la poche de cette société véreuse.

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