Attentat à Nice : nous devons nous donner les moyens de gagner cette guerre totale
« C’est un terroriste sans doute lié à l’islamisme radical d’une manière ou d’une autre, il faut que l’enquête puisse maintenant avancer », a dit le Premier ministre vendredi soir sur France 2. « Oui, c’est un acte terroriste, et nous verrons quels sont les complicités et les liens avec les organisations terroristes », a-t-il poursuivi.
En prolongeant l’état d’urgence, le Président de la république et son gouvernement confirment que la France est en guerre. Dans ce cas, il est indispensable de réunir tous les moyens pour la mener. Faire le contraire serait un acte de trahison.
AK
Déclaration de Nicolas Dupont-Aignan
Au lendemain du chaos meurtrier qui a frappé Nice ce 14 juillet 2016, la France est en deuil. Un véritable monstre a volontairement écrasé des enfants et massacré nos compatriotes le jour de la fête nationale. Je pense aux familles des victimes, à leur souffrance et à leur colère.
Le meilleur hommage que l’on puisse leur rendre est de se donner enfin les moyens de gagner la guerre contre le fanatisme islamique tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de notre territoire.
Charlie Hebdo, le Bataclan, Magnanville et maintenant Nice. L’heure est grave. Combien d’attentats, combien de morts faudra-t-il encore avant de réagir efficacement ? Il y a urgence à prévenir dès maintenant de nouvelles attaques.
L’état d’urgence est nécessaire mais ne suffit pas. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
J’ai déjà demandé à plusieurs reprises au Président de la République :
- le renforcement des moyens de nos armées, de nos forces de l’ordre et de la réserve opérationnelle;
- un véritable contrôle des frontières nationales ;
- la création d’une Cour de Sûreté de l’État pour les affaires terroristes afin de mettre en œuvre une justice d’exception (procédure accélérée et aucune remise de peine possible) ;
- l’arrestation préventive des individus classés S les plus dangereux ;
- l’arrestation et l’isolement en un territoire éloigné des djihadistes de retour de Syrie ;
- l’expulsion systématique des étrangers condamnés par la justice au terme de leur peine ;
- la rétention de sûreté pour les condamnés au motif de terrorisme à la fin de leur peine ;
- la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux ayant participé à une entreprise terroriste;
- le recrutement de 10.000 personnels administratifs afin de permettre aux policiers et gendarmes de revenir sur le terrain ;
- la fermeture des mosquées où est prêchée la haine.
Cet attentat prouve que nos compatriotes sont en péril de mort partout sur notre territoire. Il y a urgence à réagir au plus vite.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle
https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201607251026972719-france-nice-attentat-atmosphere-politique-demission-gouvernement/
L’attitude culpabilisatrice entretenue par la gôche française (mais pas que…) vis-à-vis de son passé colonial bloque la mise à plat de l’histoire commune entre la France « de souche » et ses banlieues. Chacune campe sur ses positions…, aucune ne digère son passé. La première parce qu’elle en est l’actrice initiale, les secondes, parce qu’ignorant presque tout de leur propre histoire, elles n’en retiennent que le mépris et la violence constamment subis.
Quand on s’entend dire « sale Français », l’on peut se sentir méprisé, haï, mais traité de « sale Arabe » on se sent vomi…
Les « banlieues » applaudissent le sang sur nos trottoirs comme hier l’effondrement des tours jumelles. Ces guerres que nous faisons ailleurs (regardez les photos aériennes d’Alep… on dirait Dresde…) dans des pays dont nos « banlieues » se sentent plus proches que des « croisés » de souche chez qui ils se sentent rejetés, leur donnent prétexte à considérer ce sang, désormais sur nos trottoirs, comme une bonne leçon, un juste châtiment et un pas décisif vers la reconnaissance de leur propre existence.
En s’identifiant au terrorisme, elles sortent de la transparence et de la non-identité dans lesquelles on les à reléguées.
A trop se focaliser sur l’éradication impossible du terrorisme qui frappe désormais en France, on creuse encore plus le fossé qui sépare les « banlieues » de la bien-pensence « de souche », et on va vers la guerre civile. Les « banlieues » constituent un réservoir inépuisable de personnes qui, en recherche d’existence, sont prêtes à endosser n’importe quel costume, mème celui de Daech, pour exister enfin…
Il faut sortir de l’OTAN pour changer notre politique extérieure, rapatrier nos militaires et les occuper à sécuriser le territoire national et les attentats disparaîtrons rapidement.
En réponse à Edmond Romano :
Vous écrivez, concernant les opérations auxquelles l’armée française participe ou a participé (Afghanistan, Libye, Mali, Cote d’Ivoire, Syrie)que « nous avions des autorités légitimes qui ont jugé, d’après des éléments que nous n’avons pas, nécessaire de le faire ».
Premièrement, il y a au moins un élément que nous possédons : nous sommes citoyens de ce pays et avons donc le droit de dire ce que nous pensons des actions menées en notre nom par « nos » dirigeants (personnellement, je n’ai jamais voté pour MM. Chirac, Sarkozy ou Hollande meme si j’estime que J. Chirac est, de très loin, le moins pire).
Deuxièmement, ce n’est pas parce que « nos » gouvernants « ont des éléments que nous n’avons pas » que nous devons leur décerner un blanc-seing. Après tout, en « démocratie », ce sont les élus qui sont au service des administrés et non l’inverse.
Troisièmement, jusqu’à preuve du contraire, les pays que vous citez ne sont pas sous la tutelle des autorités françaises. Les dirigeants français n’ont donc aucune légitimité à y intervenir meme à la demande des gouvernements locaux. Ce qui d’ailleurs, dans les exemples cités, n’a été le cas que pour le Mali. Mais si l’état malien n’est pas capable de faire régner l’ordre chez lui, je ne vois pas pourquoi les soldats français iraient y risquer leur vie.
J’ai toujours pensé que la seule légitimité de l’existence d’une armée est de protéger le territoire national et que le territoire national se protège sur le sol national, pas à des milliers de kilomètres.
Quatrièmement, je ne sais pas si « nous sommes en guerre », mais si nous le sommes, ceux qui nous gouvernent l’ont, semble-t-il, un peu cherché. Avant que l’armée française ne s’engage au sein de la coalition contre L’ETAT ISLAMIQUE (je le mets en capitales car, de fait, il existe), ce dernier ne s’était pas attaqué à la France.
Je tiens à préciser que, bien évidemment, je n’ai aucune sympathie pour l’Etat Islamique mais il revient aux Syriens et aux Irakiens (et à eux seuls) de déterminer s’il doit etre combattu et comment.
Ce qui signifie que la France doit se retirer de ce merdier au plus vite.
Cinquièmement, le retour que je souhaite à une politique de non-alignement de la part de la France ne saurait équivaloir à un quelconque laxisme envers le « terrorisme » (encore que, de ce point de vue, le « maillot jaune » soit autant sur les épaules des états « démocratiques » que des états « barbares »). Mais, répétons-le, tant que les dirigeants français (ou les autres) interviendront où que ce soit à l’étranger, ils seront mal placés pour jouer les vierges effarouchées.
Pour autant, une fois le préalable non-interventionniste accompli, je ne serais, comme vous, pas opposé à une répression très forte voir féroce … mais si la France cesse son interventionnisme, peut-etre ne sera-t-elle plus (ou beaucoup moins) en butte au « terrorisme » ?
Déjouer les entreprises de malheur imaginées par des déséquilibrés avant qu’ils ne passent à l’acte est nécessaire et nul doute que nos responsables y travaillent. Mettre en échec des opérations de tuerie aveugle est un autre volet de la lutte contre celles et ceux qui entendent nous pourrir la vie par des actes barbares est d’un autre niveau de complexité et de détermination. Pour sortir le plus souvent vainqueur et limiter les dégâts que l’on entend nous infliger nécessite avec une froide lucidité de se remettre en cause et d’analyser nos propres insuffisances dans la mise en oeuvre de nos méthodes et outils de sureté de fonctionnement de nos systèmes de sécurité d’autant que l’état d’urgence d’un pays qui se dit en guerre l’impose. Parvenir à une coopération positive de tous les citoyens mêlés à ces événements serait naturellement un PLUS pour ne pas exiger des seuls professionnels des résultats de mise en échec de nos adversaires du moment. La Défense opérationnelle du Territoire l’exige. Y sommes-nous prêts dans les têtes et dans les comportements de chacun, chacune, ce n’est pas certain !
Remonter des conséquences aux causes…d’un attentat….vaste programme cher au savant Pascal…..remonter des conséquences aux causes d’un attentat qui a fait de nombreuses victimes innocentes alors que les mesures de sécurité visant précisément à prévenir ces actes odieux étaient prises avec force de moyens humains et matériels ,voilà qui nous permettrait de mieux nous défendre avec d’avantage de succès contre des « salopards » qui apparaitront toujours sur la planète quoi qu’en décident les intellectuels.
Qui donc a laissé passer ce camion au prétexte qu’il avait une livraison urgente de glaces à effectuer aux environs de 21h45(selon certaines sources) pour qu’il prenne de la vitesse sur un boulevard et fasse voler en éclats la dernière voiture de police placée en ultime barrage en travers du dit boulevard?
Imaginer comment ce « félé » a pu en arriver à commettre cet acte, du point de vue psychiatrique et judiciaire ce sera certainement très instructif, mais, imaginer comment on peut améliorer notre niveau d’efficacité de protection « Sentinelle » ou Vigipirate ou tout autre dispositif de sécurité serait aussi très intéressant et certainement plus rapide à cerner.
Désolé pour le lapsus : il faut lire « Afghanistan » bien sûr, pas « Pakistan »…
La France a-t-elle eu tort ou non d’intervenir en Afghanistan, en Lybie, au Mali, en Côte d’Ivoire ou en Syrie? Je ne sais pas! pour chacune de ces interventions militaires, nous avions des autorités légitimes qui ont jugé d’après des éléments que nous n’avons pas nécessaire de le faire. Ce qui importe aujourd’hui c’est d’aller jusqu’au bout de l’engagement. Cet engagement qui nous dit-on est une guerre doit être total et se donner les moyens de la victoire. Car, il n’y a dans une guerre que deux alternatives: la défaite ou la victoire. Pour arriver à la victoire dans les OPEX les seules frappes aériennes ne suffiront pas. C’est une évidence et pourtant, par crainte de pertes humaines, les responsables politiques s’y refusent. On nous dit qu’il faut éradiquer le soit-disant Etat Islamique mais on ne s’en donne pas les moyens. pour ce qui est de la lutte intérieure contre les affidés de ce groupe de fanatiques, il nous faudrait changer de logiciel et mettre en sommeil notre sacro-saint principe de laïcité. Je m’explique: au nom de la liberté religieuse nous avons laissé se développer un Islam qui prêche la haine de tout ce qui n’est pas Musulman. Mieux, certains courants de l’Islam tels les frères musulmans ont reçu une reconnaissance en siégeant au mal nommé CNCM. La première des choses est de fermer ces « lieux de culte » qui ne sont que des instruments d’un Islam politique et radical. La seconde chose à faire est de combattre avec leurs armes: ils pensent que le fait de tuer des mécréants (comme ils nous nomment) leur ouvre les portes d’un Paradis et bien mettons nous en travers de ce chemin. Comment? d’une façon très simple: décrétons que tout terroriste abattu sera incinéré puisque leur religion leur interdit formellement la crémation et stipule que toute corps incinéré n’aura pas accès au paradis d’Allah. Sommes nous prêt à le faire? Sommes nous prêt à lutter avec leurs armes et à les considérer comme des fanatiques religieux face à qui il faut employer des arguments qui sont absents de nos logiciels de République laïque? L’adoption d’un tel décret serait plus utile que la déchéance d’une nationalité dont ils n’ont rien à faire.
Complétons un peu, en disant que toute intervention extérieure aboutit à des « représailles », d’où qu’elles viennent. Nous avons ici à subir le maintien d’une intervention aérienne sur place, faisant suite, je l’admet, à un manque total de capacités locales. Mais ces incapacités sont aussi la conséquences d’une intervention extérieure, par le soutien inconsidéré de groupes d’opposants au pouvoir en place. Ce soutien a aboutit à la déliquescence de ce même pouvoir, même si par principe, nous en étions farouchement opposé, dernier point que j’admet aussi. Cette déliquescence a aboutit inévitablement au réveil des diverses factions locales totalement hors du temps(idem qu’au Pakistan), faisant la joie des marchands d’armes.
De Gaulle avait stigmatisé la chose en concluant à juste titre que l’autodétermination était la seule orientation amenant une stabilité mondiale. Une stabilité locale ne peut se faire qu’entre les factions elle-mêmes, et cela, au prix du sang (cf la Révolution Française…), mais pas celui des autres.
Une intervention extérieure ne peut se justifier qu’en réaction de défense sur attaque directe. A l’heure actuelle, nous ne pouvons avoir qu’une réaction de défense locale, puisque nous sommes incapables d’aboutir là d’où viennent les agressions.
D’où les responsabilités énormes de nos « gouvernants » successifs, d’avoir omit ce genre de « détails », laissant libre cours à leurs idées bien-pensantes d’imposer des démocraties là où personne ne sait ce que cela représente.
Je trouve que « Bernard » a parfaitement raison.
Au nom de quel « haut » principe, au nom de quel « état de droit » les armées françaises interviennent-elles en Syrie (ou partout ailleurs) ?
Je croyais (naïvement sans doute) que le rôle du soldat français était de protéger le pays en cas d’attaque étrangère, pas d’aller se faire étriper (ou d’étriper) à des milliers de kilomètres de chez lui !
Alors, on me répondra que c’est l’Etat Islamique (désolé de l’appeler comme ça mais c’est son nom) qui commandite des attentats en France. Certes mais c’est en réplique à la participation de l’armée française à la « coalition » internationale.
Durant l’agression des USA contre l’Irak, la France a-t-elle été victime d’attentats ? Non, car elle condamnait l’intervention.
Par conséquent, les dirigeants français actuels ont autant de responsabilités dans le « terrorisme » que les « terroristes » eux-mêmes.
Tant qu’on ne traitera pas l’affaire irako-syrienne comme un problème politique découlant du découpage étatique issu du démantèlement de l’empire ottoman après la première guerre mondiale, on ne résoudra rien. Et les guerres, les massacres et les attentats se multiplieront.
Et les bons « démocrates » pourront continuer à verser des larmes de crocodiles.
il faudrait avanbt tout parler des causes prémières de ces attentats et curieusement peu en parle !
La principale cause est le fait que nous intervenons militairement dans des pays ou nous n’avons rien a faire, la Syrie est le principal pays ou nous tuons des musulmans,.
Que sommes nous allez faire aussi en Lybie , en Afganisthan etc ..
donc ce sont nos gouvernements successifs qui ont engagés la France dans des opérations guérrières qui ne sont pas de notre ressort , amis il faut bien satisfaire les USA , qui a besoin de valets en Europe pour les aider dans leurs menées expanssionistes
A ma connaissance un seul journaliste aborde clairement ces questions
et c’est michel collon , un journaliste belge- voir son site internet qui apporte une réelle réinformation qui nous manque tant en France
Nous sommes « en guerre »…ah bon… et la mobilisation générale se fait par exemple sur une promenade à regarder un feu d’artifice et en laissant passer un camion frigo de 19t pour une soi disante livraison urgente de glaces à 21h 46 ?
A force d’employer des mots qui ne correspondent pas aux situations on ne règle en rien les maux qui nous pourrissent la vie et au train où vont les choses cela durera certainement longtemps avant que les cerveaux qui nous gouvernent se remettent à l’endroit à lutter d’abord contre les causes et non à pester contre le manque de moyens à traiter les conséquences !!!!!!
Il faut avant tout, à mon avis, une éradication totale du soit disant « Etat Islamique ». Nous n’avons jamais vu une guerre victorieuse au seul moyen de frappes aériennes. Seul un envoi massif de troupes au sol nous permettra de vaincre cette bade de terroristes fanatiques. Il risque d’y avoir des pertes humaines, nous dit-on, mais nous sommes aujourd’hui et depuis janvier 2015 à près de 250 victimes de ces actes de barbarie.
La guerre se livre en Syrie et Irak, en France il s’agit d’une lutte contre un islamisme radical en liaison avec Daesh. Deux formes de combat donc avec des méthodes différentes. En France il faut redonner les moyens en hommes et matériels à l’armée, la police, la gendarmerie et les services de renseignement gravement amputés au cours de 25 dernières années par ceux qui veulent remplacer Hollande.
il fut condamner de nombreuses fois , je pensais que TOUT ETRANGERS , qui ne respectais pas nos LOIS. Devait être EXPULSER vers son PAYS ? il a du profiter du DROIT DU SOL..il a trois enfants