NKM promet 100 milliards aux entreprises et attaque les 35 heures

Le Pacte de stabilité prévoit un déficit inférieur à 3% pour les pays de l'Union Européenne.

On sent que les Présidentielles de 2017 sont à l’horizon puisque tout le monde commence à s’exprimer sur ce qu’il ou elle ferait s’il devenait président. Nathalie Kosciusko-Morizet a fait l’exercice ce dimanche 30 août 2015 pendant le « campus rentrée » de son micro-parti « La France droite ». Et le programme est vaste (et très de Droite) : choc fiscal pour les entreprise, 35 heures, ISF… devant la presse elle ne s’est pas privée.

Baisse d’impôts de 100 milliards d’euros pour les entreprises ?

Premier cheval de bataille de la future candidate aux primaires du parti Les Républicains, les entreprises et les impôts. Elle promet tout simplement « un choc fiscal » pour faire baisser les impôts « par l’ascenseur ». Cette baisse d’impôts ? Elle serait de « 100 milliards d’euros tout de suite, en début de mandat ».

Petit souci : Bruxelles risque de ne pas apprécier. La France s’est engagée à rentrer dans les clous du Pacte de Stabilité qui prévoit 3% de déficit public par an et pour ce faire elle a augmenté les impôts des ménages et réduit ses dépenses. NKM ne semble pas gênée par ça : elle est prête « à assumer durant quelques années un déficit qui se creuse ». Pierre Moscovici appréciera.

L’ISF est un « impôt idiot » et les 35 heures pourraient bien y passer

Toujours dans son optique de drague envers les entreprises et les chefs d’entreprise, qui n’est pas sans rappeler le couac de communication d’Emmanuel Macron le jeudi 27 août 2015, NKM s’attaque à deux sujets qui tiennent à cœur au MEDEF et à son patron, Pierre Gattaz : l’ISF et les 35 heures.

L’ISF, par exemple, est tout simplement « un impôt idiot » pour NKM ce qui laisse présager une volonté de le supprimer.

Quant aux 35 heures, selon elle elles ont été « assouplies » mais personne ne veut les « supprimer ». Mais le discours de la vice-présidente du parti Les Républicains est ambigu : si on pourrait croire qu’elle est pour les supprimer, elle estime aussi qu’il ne faut pas « s’obnubiler » devant ce sujet.

Il faudra attendre un peu avant de savoir ce qu’elle veut faire de cet acquis social.

Paolo Garoscio EcoQuick 31-08-2015

 

5 commentaires sur NKM promet 100 milliards aux entreprises et attaque les 35 heures

  1. Delaisse Jean-Paul // 1 septembre 2015 à 17 h 38 min //

    Tant que nous aurons des (ir-) responsables de ce tonneau, la France avancera à reculons….!!
    Même si dans le principe, les 35h auront été dévastatrices, leur « suppression » ne peut plus se faire en claquant des doigts ! Quand aux suppression d’impôts, c’est toujours une excellente démagogie, et ça le restera pour toutes les élections…jusque juste après les résultats des votes..!

  2. Affligeant, consternant et finalement préoccupant pour l’avenir de la France.
    Mais qui va débarrasser la France de tous ces bonimenteurs profiteurs de la République ?

  3. Michel Chailloleau // 1 septembre 2015 à 11 h 09 min //

    Toujours des promesses, mais pas de réalisation lorsque la personne est au pouvoir. Pourquoi s’en priver puisque, une fois élu (e) les promesses s’envolent!!!! que nos dirigeants ou futurs dirigeants atterrissent et regardent la vraie vie des Français.

  4. L’oligarque NKM peut bien promettre n’importe quoi, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent et y croient. Avec l’argent public on peut tout promettre.
    Supprimer l’ISF sera une faute politique comme celle de Jacques Chirac il y a 30 ans en supprimant l’IGF de Mitterrand.Normal, elle est jeune et n’a aucune culture politique si ce n’est le politiquement et économiquement correct. Quant à la suppression des 35 il faudrait alors rendre aux salariés la modération salariale qu’ils ont consenti en contrepartie et que le patronat rende les avantages sociaux qui lui ont été consentis. Autrement dit dans les 2 cas c’est pas demain la veille. Ces 2 cas illustrent l’irresponsabilité de NKM.

  5. Jacques Payen // 1 septembre 2015 à 9 h 25 min //

    J’avoue hésiter, pour une fois.

    Entre la tentation d’une paire de claques et le haussement d’épaule.

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