On ne s’ennuie pas avec eux !
Les soucis continuent de s’accumuler pour le gouvernement Hollande-Valls2. Au milieu de l’ouragan politico-médiatique soulevé par la parution du livre de Valérie Trierweiler et de la démission (ou limogeage) de Thomas Thévenoud, secrétaire d’État au Commerce extérieur, à la Promotion du tourisme et aux Français de l’étranger, les derniers sondages mesurant la confiance des Français au gouvernement socialiste sont au plus bas.
Pour ce qui concerne la parution du livre de l’ancienne compagne du Président Hollande, point de commentaire. Je n’apprécie pas et les Français ont bien d’autres raisons de se braquer contre le gouvernement qui ne gouverne plus.
Avec seulement neuf jours passés au gouvernement en tant que secrétaire d’État, Thomas Thévenoud signe un record parmi les ministres les plus éphémères de la Ve République.
Rattrapé par un « problème fiscal », le maintien au gouvernement de Thomas Thévenoud ne paraissait pas tenable. Membre de la commission d’enquête Cahuzac, ce dernier est accusé alors publiquement par son collègue député de «dissimulation, mensonge et parjure». Et en 2013, lors du débat sur la loi renforçant la lutte contre la fraude fiscale, Thomas Thévenoud lançait : « Faites repentance fiscale, le compte à rebours va commencer ». D’après Mediapart, l’administration fiscale avait pourtant lancé une procédure « d’imposition d’office », car le député « ne déclarait pas ses impôts depuis plusieurs années ». Pour un élu, l’essentiel n’est-il pas de montrer l’exemple.
Espérons qu’il aura le courage politique de remettre entre les mains des électeurs de sa circonscription le mandat de député qu’il ne mérite plus ! (voir sondage à droite)
J’ose une proposition : dans toute élection, à tous les niveaux, y compris pour les élections locales, pourquoi ne pas exiger, au moment du dépôt des candidatures, une attestation certifiant que le candidat n’est pas fiscalement en infraction ?
Un nouveau Secrétaire d’Etat. Le portefeuille de Thomas Thévenoud a été confié à Matthias Fekl (Photo). Ce jeune député PS du Lot-et-Garonne (36 ans), naguère adjoint au maire de Marmande en Gironde et encore conseiller régional d’Aquitaine, a été secrétaire national du Parti socialiste à la laïcité et aux institutions. Son entrée au gouvernement avait déjà été envisagée en avril, pour les affaires européennes, mais Harlem Désir lui avait finalement été préféré.
La cote de confiance de François Hollande atteint un niveau historiquement bas.
Pour couronner le tout, le sondage TNS-Sofres publié jeudi soir a redoublé l’alerte pour l’exécutif : réalisé juste après le remaniement gouvernemental de fin août, la popularité de François Hollande a encore perdu cinq points en deux mois, tombant à… 13%. Du jamais vu pour un Président sous la Ve République. Quant à Manuel Valls, il plonge de 14 points à 30% d’opinions favorables.
Comment le président Hollande peut-il encore gouverner la France ? N’est-il pas temps, s’il aime son pays, de jeter l’éponge ? Pourquoi ne pas donner la parole au peuple, seul souverain à mettre un terme à cette gabegie ?
Alain Kerhervé
On serait très certainement plus intéressé de connaître la position de Mr Juppé, éventuel candidat à la présidentielle de 2017, sur sa position en tant que « Gaulliste » concernant le TRAITE TRANSATLANTIQUE
Le Général de Gaulle aurait-il « espéré » une telle trahison ?
Cordialement et
VIVE LA FRANCE LIBRE !
Si l’on considère le climat politique qui s’ancre en France depuis près de 50 ans on peut légitimement se poser la question de savoir si les dirigeants que nous propulsons à la tête de nos institutions sont vraiment armés pour réussir sur tous les plans économiques et sociaux que par notre système électoral nous leur demandons d’assurer.
Les calamiteuses déconvenues enregistrées sous des gouvernements de droite ou de gauche ou de cohabitation sulfureuse, nous obligent à approfondir les raisons de ces échecs dont les principales victimes sont les citoyens.
La même interrogation se pose du reste sur un autre registre concernant les performances des militaires (pas seulement français) engagés ici ou là et dont les victimes des combats qui les opposent à des ennemis de l’ombre sont majoritairement les civils.
Pourquoi donc nos délégations de compétences ne fonctionnent-elles pas ?
Notre système démocratique serait-il usé jusqu’à la corde des discordes entre le peuple et les élites que ce dernier a lui-même engendré?
La question de la délégation de pouvoirs apparaît on ne peut plus clairement.
Voter, oui, mais pour qui, de quelle manière et selon quels critères, telle est la question essentielle.
Le vote par lequel nous accordons NOTRE délégation de pouvoir à celui ou celle qui emportera les suffrages est un acte grave, un acte sérieux qui engage notre responsabilité d’électeur et par là même conditionne les chances de réussite de celles et ceux qui sortiront des urnes avec notre pouvoir en poche.
Voter pour n’importe qui sans autre critère qu’un choix dicté par le coefficient de « grande gueule », par la notoriété « médiatique », par l’appartenance à telle ou telle organisation partisane, par le bien porté, le bien parlé ou par tout autre critère d’indifférence, ne pas voter, sont des actes irresponsables et qui conduisent à ce que nous vivons actuellement.
La délégation de pouvoirs impose d’une part que celui qui délègue puisse être à même de discerner si celui qui agira à sa place a les compétences en mains et d’autre part une mise en place des règles de contrôle périodique des résultats.
Combien de fois en cinquante ans n’avons-nous pas été rendus coupables d’avoir vu venir les catastrophes de gestion de nos affaires et d’avoir passivement attendu qu’une bonne fée intervienne pour infléchir le cours des choses ?
De la démocratie chérie nous glissions inéluctablement vers l’univers de la médiocratie pourrie.
C’est fait, nous y sommes.
Comment redresser la barre. Plusieurs pistes de rénovation de la qualité de nos choix peuvent être proposées mais en tout premier lieu il faut restaurer le devoir de vote !
Certains pays ont mis en place un système de sanctions mais l’exemple Belge, un pays qui resta près de deux ans sans gouvernement et qui n’a pas sombré pour autant, nous laisse à penser qu’au-delà des sanctions c’est avant tout le pour qui on vote pour faire quoi qui est à repenser !
Certains pays exigent des candidats une image propre sous toutes les coutures et cela porte ses fruits.
A cet égard on peut s’interroger en France sur les actions de recyclage de personnels politiques définitivement condamnés par les tribunaux où adeptes des affichages médiatiques tapageurs.
Certains pays renforcent l’implication des citoyens, des électeurs dans les analyses, études des projets et donnent ainsi la force à chacun de ne plus se taire mais de participer positivement.
On peut s’étonner à cet égard que dans une France de plus de dix millions d’associations, type 1901, rares sont les participants à participer aux assemblées électives (paradoxe de la sous-représentation syndicale).
Certains pays, enfin, maintiennent avec raison, les règles de déférence et de respect envers les autorités politiques qui s’emploient à mériter les honneurs.
La vie politique en France va mal, et à vous toutes et tous qui peinez, bien que je sois tenté, dans les grandes lignes, de tirer à vue sur toute la classe politique qui nous vante depuis plus de dix ans des jours meilleurs, on ne peut pas, ne pas nous rappeler que le comportement sociétal de la génération actuelle et, de celle qui l’a précédée, ont été le fruit des inclinaisons électorales du peuple français dans son ensemble. Il n’est donc pas étonnant que suivant le vieil adage…nous fûmes ce que vous fûtes,
Il est donc grand temps de remédier à nos défauts culturels d’un peuple d’individualistes pour retrouver le sens de notre bien commun collectif : le sérieux électoral ; By JC BAERT
Comment le président Hollande peut-il encore gouverner la France ? N’est-il pas temps, s’il aime son pays, de jeter l’éponge ? Pourquoi ne pas donner la parole au peuple, seul souverain à mettre un terme à cette gabegie ?
Réponse : Parce que nous avons la certitude que tous les hommes politiques en scène actuellement sont aussi inaptes et menteurs.. Voilà où nous en sommes après 40 ans de Pensée-Unique. Triste constat!
Je le proclame toujours je ne suis ni de droite ni de gauche, je suis pour la FRANCE. Hélas la politique socialiste nous ridiculise et nous ruine, mettant à mal par son incompétence les institutions. La question n’est pas de se demander s’il faut fréquenter le FN.C’est un positionnement idiot qui fait le lit de la gauche.Mais Juppé ne peut s’empêcher de donner des leçons alors qu’il devrait se taire et rester sagement à Bordeaux qui est à sa taille bien qu’il pense ,comme nombre de politiques être le plus intelligent. Pourtant il devrait faire son autocritique et cela date de 1997. Une seule solution bien gaulliste celle là le retour au peuple.
C’est tout le système qu’il faut changer…
je ne le fait plus depuis; très longtemps, écrit disant la vérité , on le supprime, surtout si pars MALHEUR, on ose citer le FRONT NATIONAL..de droite;je suis, de toute les droites, cars MOI.. je préfère le FN,a l »UNION des gauches Bien a vous
A propos d’Alain Juppé et de sa « belle phrase du jour » :
J’éprouve une allergie totale pour un ancien Premier Ministre et dirigeant du RPR qui a lourdement prêté la main à la démolition de la Constitution de la Vème République, à l’abaissement de l’État, à la destruction du Service National, au renoncement à la Souveraineté nationale en appelant à voter le Traité de Maastricht et les suivants, et… qui a été condamné par la Justice, en appel, à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
Que ce personnage ose encore invoquer le gaullisme -dont ses actes publics prouvent qu’il a, depuis longtemps, renié tous les principes- témoigne d’une impudence inouïe.
Et d’un mépris total pour ceux qui croient encore utile de lui prêter la moindre attention.