Le mur de Berlin

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Vue du mur en 1986,
Reste du mur de Berlin, 2004  clip_image002clip_image003

Entrée du secteur américain
sur le Glienicker Brücke, 1985

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Panneau indicateur de l’ancienne
division allemande

 

Le mur de Berlin (en allemand Die Berliner Mauer), « mur de la honte » pour les Allemands de l’ouest et « mur de protection antifasciste » d’après la propagande est-allemande, est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l’exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d’Alle-magne (RFA). Le mur sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus mar-quant d’une Europe divisée par le Rideau de fer. Plus qu’un simple mur, il s’agit d’un dispositif militaire complexe com-portant deux murs de 3,6 mètres de haut avec chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d’alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel.Environ 160 ressortissants de la RDA perdent la vie en essayant de le franchir, les gardes-frontière est-allemands et soldats soviétiques n’hési-tant pas à tirer sur les fugitifs. L’affaiblissement de l’Union sovié-tique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev et la détermination des Allemands de l’Est, qui organisent de grandes manifestations, provoquent, le 9 novembre 1989, la chute du « mur de la honte », suscitant l’admi-ration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande.

Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l’organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd’hui.

Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la Guerre froide, a inspiré de nom-breux livres et films. Aujourd’hui, plusieurs musées lui sont consacrés.

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