Une nouvelle espérance pour les Français
- Par Nicolas Dupont-Aignan, Député gaulliste, Président de Debout La République (Photo)
L’histoire ne se répète pas mais parfois ses protagonistes balbutient. C’est avec consternation mais aussi une pointe de malice que j’ai entendu les dirigeants européens et les représentants du bipartisme français parler de la crise de l’euro la semaine dernière.
Souvenons-nous, il y a encore quelques mois, ils défendaient bec et ongles les bienfaits de l’euro. Mais depuis quelques jours, retranchés dans leur tour d’ivoire, ils ont changé de stratégie. Voilà qu’ils nous ressortent le même mécanisme de défense qu’en 2005 lors du référendum sur la constitution européenne : « il n’y a pas de Plan B ».
Ils reconnaissent que l’euro n’a pas été un rempart à la crise. Mais pour autant ils prétendent qu’aucune autre solution alternative n’existe.
Comme en 2005 ils sentent que le débat leur échappe. Ils sont devenus fébriles, ils perdent leurs nerfs car ils n’ont plus d’emprise sur les peuples. Et comme il y a 5 ans ils nous promettent l’apocalypse, ils essayent de culpabiliser les Français. On voit fleurir des chiffres abracadabrantesques : si la France sort de l’euro, il y aura 5 millions de chômeurs supplémentaires.
Laurence Parisot n’a pas hésité à dire qu’une sortie de l’euro « ne pourrait qu’appauvrir notre pays en faisant chuter d’une manière terrifiante notre niveau de vie ». Vous apprécierez le qualificatif « terrifiant » qui montre toute la mesure des défenseurs de la monnaie unique quand on s’attaque à leur veau d’or. Heureusement que les vacances arrivent sinon ils ne tarderaient pas à nous dire que la sortie de l’euro nous ramènerait à l’âge de pierre.
En aparté dans les couloirs de l’Assemblée nationale ou sur les plateaux télé, je vois bien que leur attitude a changé. Avant ils ne m’opposaient que le dédain des idéologues, dorénavant ils se comportent comme des rois déchus : ils gesticulent, ils crient à la trahison, ils assènent que le peuple n’est pas à même de juger ce qui est bon pour lui-même.
Les promoteurs de l’euro, qui ont vendu le passage à la monnaie unique comme le Saint Graal il y a 10 ans, sont devenus des ayatollahs. Ils en ont perdu tout sens commun.
Est-ce que nous étions en guerre larvée avec l’Allemagne il y a 10 ans ? Non
Est-ce que l’Europe était un continent sous-développé il y a 10 ans ? Non
Est-ce que les voyages chez nos voisins européens étaient impossibles il y a 10 ans ? Non
3 fois non ! Au contraire, le non-respect des peuples a attisé les haines. Il suffit de voir comment la situation actuelle se détériore. Les Grecs dans les manifestations brulent des drapeaux allemands et européens. Les Irlandais accusent Londres d’avoir exigé le plan de rigueur pour sauver ses banques. Tout cela aurait été inimaginable il y a 10 ans. C’est ça leur idéal de paix en Europe !?
Dans leur entêtement, ils sont en train de détruire l’idéal européen.
Leur construction sur le dos des peuples arrive à son crépuscule et la nuit qui les attend les effraye.
Pour ma part je suis serein, convaincu que le peuple français est assez mature pour choisir son destin. La vérité est que ni la sortie de l’euro ni le non au référendum en 2005 ne signent la fin de la belle idée européenne. Au contraire ils sont une exigence de renaissance.
Fin stratège, Napoléon Bonaparte disait : « Le grand art, c’est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système ». Actons qu’une monnaie unique n’était pas le meilleur système pour résister à la mondialisation. Sortons par le haut, retrouvons nos monnaies nationales avant de perdre définitivement la bataille de la mondialisation.
Ce que je propose c’est une nouvelle espérance pour les Français et tous les peuples d’Europe.
Enfumage et mensonges au 20H de France 2 du 23.12.2010
NON , il n’y a pas de référendum d’initiative populaire dans la Constitution.. !
(Voir http://www.pluzz.fr/jt-20h-2010-12-23-20h00.html Après le sujet sur la neige…)
David PUJADAS ouvre un sujet en annonçant que le référendum d’initiative populaire est sur les rails, que la France va rejoindre la Suisse et l’Italie !
Il y a pourtant, non pas une mais deux bonnes raisons pour écarter ce titre mensonger :
D’une part dans cette procédure législative, l’initiative n’appartient nullement au peuple, mais bien à 184 parlementaires sans lesquels la procédure ne peut pas démarrer.
D’autre part la proposition de loi n’aboutit pas devant le peuple alors que c’est systématique quand on parle de référendum, mais devant le parlement qui par un simple examen de la proposition écarte le référendum.
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Puis David PUJADAS pose la bonne question « Qui va en décider et dans quelles conditions ?»
Les conditions – en contraction flagrante avec le titre – , sont assez bien décrites , en revanche, il n’est pas dit QUI décide c’est pourtant l’information la plus importante. Il faut savoir que le référendum est totalement au bon vouloir du gouvernement et des groupes parlementaires de la majorité présidentielle à l’assemblée nationale et au Sénat
En effet le Gouvernement et les groupes parlementaires doivent décider de ne PAS mettre à l’ordre du jour, pendant 12 mois, la proposition des 184 pour que l’organisation d’un référendum s’impose au Président de la République.
La direction de l’information de France 2 a choisi de donner une image négative du référendum en France en rappelant deux victoires du NON et une très courte victoire du oui.
Elle aurait pu choisir le référendum de 1962 ayant instauré l’élection du Président de la République au suffrage universel , plus de 62% de OUI, avec 77% de participation.
Et rappeler que 30 ans après, un sondage Sofres du 19.11.92 pour le Monde, indiquait que 89% des Français approuvaient l’élection du Président au Suffrage universel et que 91% des Français approuvait le recours au référendum, inscrit dans la Constitution de 1958.
La direction de l’information de France 2 a également choisi de donner une image négative du référendum d’initiative populaire en Suisse.
En effet France 2 aurait pu évoquer le refus de la privatisation de l’électricité en 2002, le vote d’un moratoire de 5 ans sur les OGM en 2005, ou le 07 mars 2010 et les 73% de OUI à l’abrogation d’une loi de décembre 2009 qui aurait entrainé une baisse des pensions !
Mais France 2 a choisi la question polémique des minarets que 57% des Suisses ont considérés comme une provocation puisque, Allah soit loué ! il n’y pas d’appel à la prière.
Les Français sont en droit d’obtenir au moins du service public l’ « information exacte, impartiale digne de confiance » que la loi impose, en théorie, à l’AFP.. ? …
Nous espérons encore que ce sera le cas quand le projet de loi viendra en discussion devant le Parlement.
Une conclusion s’impose.
AVANT de déposer une proposition de loi dans le cadre de l’article 11 de la Constitution, les 184 devront poser au Gouvernement et aux groupes parlementaires de la majorité ,la question suivante :
Si notre proposition de loi sur …( Par exemple abrogation du statut de la Poste) recueille le soutien de 10% des inscrits prévu par la loi, vous engagez vous à ne PAS la mettre à l’ordre du jour, pendant 12 mois, ce qui imposera l’organisation d’un référendum ?
Les Français refuseront bien sûr de se mobiliser si le référendum n’est pas garanti si les 10% sont atteints..
La direction collégiale du Rassemblement pour l’Initiative Citoyenne
E-mail : direction@ric-france.fr Site : http://www.ric-france.fr
« La démocratie se reconnait dans la capacité d’un peuple à contrôler son destin. » J. Attali
« Rien n’est plus fort qu’un idée dont l’heure est venue. » Victor HUGO
ENFIN UN DEPUTE QUI NE PRATIQUE LE PARLE VRAI
POUR REDONNER AUX FRANCAIS LE GOUT ET LE DEVOIR D ALLER VOTER
IL FAUT ABSOLUMENT FAIRE CONTABILISER LES VOTES BLANC
PASSEZ MR LE DEPUTE DE TRES BONNES FETES DE FIN D ANNEE
DEMOCRATIQUEMENT
ALAIN
Monsieur le Député,
Alors concrétement vous proposez de vous engager sur quoi mis à part la politique de la défiance ?
L’interrogation de nombreux françaises et français sur le parler FAUX des femmes et des hommes politiques actuellement à l’affiche a le mérite d’être claire et, en cela ,elle renvoie aux responsabilités des électeurs et électrices de la planète démocratique qui ont laissé se mettre en place le culte de l’irresponsabilité, non coupable, mais, démocratiquement, plus commode à mettre en œuvre que tout autre processus de contrôle des performances politiques.
Comme le rappelait un politologue sénior du CEVIPOF, lors d’une émission télévisée examinant la montée de l’abstention en Europe : la seule réflexion implicite de nos concitoyens à l’égard des politiques est de savoir si ce qu’ils font est efficace pour le plus grand nombre.
Force est de constater qu’à cette pertinente interrogation, personne ne s’avance sur le terrain de la mise en œuvre des outils d’appréciation des compétences de nos responsables politiques de droite comme de gauche.
Sans réponse, il n’y a donc pas de communication entre les politiques et les citoyens et ce faisant chacun s’installe dans sa bulle !
Ainsi se propage le grand frisson de nos sociétés dites modernes qui, grâce aux technologies de l’information, font plonger chacun d’entre nous au cœur du monde entier, mais, éloigne encore d’avantage chaque citoyen du gouvernement, des élus, des représentants syndicaux, associatifs, des églises ou de toute autre forme d’organisation sociale-économique, c’est à dire de quelqu’un à qui parler, qui vous écoute, qui vous comprend et qui vous répond. Faute de résultats tangibles, la méfiance s’installe, fait florès et la montée des incompréhensions conduisent alors à la violence.
Une fois encore, face à ces problèmes sociologiques majeurs, face à l’avenir d’une société qui ne sait pas valoriser les atouts de sa diversité, qui s’obstine à montrer que certains y arrivent mieux que d’autres, que certains sont favorisés, que d’autres ne le sont pas, que les inégalités se logent dans tous les cerveaux, au point d’en vouloir à l’autre d’exister différemment, la tentation est grande pour les gourous du management par l’illusion de faire croire que la démocratie passe par le territoire numérique, que le citoyen va se rapprocher de l’Administration et ainsi se faire mieux entendre par le biais de procédures informatisées ou par des réorganisations des cartes géographiques des services publics. A l’instar d’un poisson rendu inaccessible par l’environnement hostile de son aquarium, nos dirigeants bâtissent ainsi leur inaccessibilité humaine derrière le casque, le portable, l’écran tactile, le serveur vocal, Internet ou tout autre média à la mode et ainsi se consolide la méfiance pour celles et ceux qui en ont assez d’entendre les politiques parler vrai pour ne rien dire ou ne sont pas « branchés » ou ne peuvent l’être!
Force est alors de constater que l’on ne communique plus, on surfe…. sur le mépris, la naïveté, l’humiliation, la haine, la violence. « C’est Go l’haine », voilà où nous en sommes sans allusion aucune à la disparue du second tour de l’élection présidentielle passée. L’information sature, le bruit devient enfer, l’air de nos pensées se fait irrespirable, la manipulation des consciences s’amplifie pour tétaniser chaque jour d’avantage chacun d’entre nous, au point que, n’y tenant plus, nous sommes prêts à accepter le sentiment que plus personne ne contrôle plus grand chose. Nous sommes ainsi entrés dans l’ère de l’irresponsabilité globale et l’Euro dans tout cela n’a rien à voir !
Pour éviter qu’une majorité encore plus grande boude les nouvelles élections posons-nous de vraies questions :
Comment dans notre pays donner à penser et à agir au plus grand nombre si le français n’est plus qu’une langue occasionnellement pratiquée, y compris par ceux et celles en charge de véhiculer notre culture ?
Comment aborder les nouveaux enjeux de l’immigration aux frontières de nouvelles démocraties occidentales si nous refusons d’échanger nos données informatiques, si nos zones d’attente aéroportuaires deviennent des champs de pénalisation de la pauvreté?
Comment circuler, échanger sur les réseaux télématiques internationaux sans violence, sans faire de propagande pour l’instauration de situations de chaos ?
Comment considérer que des conflits peuvent être constructifs et qu’il convient d’en passer par-là pour éviter les dangers bien plus conséquents de l’ethnocentrisme et de la simplification des processus ?
Voilà des pistes de prospection pour découvrir les nouveaux outils de la résolution des nouvelles formes de conflictualité qui nous font prendre les moyens de la monnaie unique européenne pour le but à atteindre visant à rendre heureux le plus grand nombre de peuples européens.
Comme de Gaulle, fidèle à la théorie des circonstances contre celle de l’a priori !
Encore d’accord avec vous. Je vous souhaite un HEUREUX NOEL. Et merci pour vos idées qui redonnent de l’espoir.
Merci, Monsieur, de nous rappeler qu’une sortie par le haut est toujours possible, sauf aux idéologues .
Le Général nous la dit et démontré :
« On peut être grand sans beaucoup de moyens. Il suffit d’être à la hauteur de l’Histoire. »
(Cité par Paul-Marie Coûteaux . Traité. Michalon 1988).