De Villiers se renie. Il rejoint Sarkozy

La petite soupe

ir0004d02_20090405_BR150Philippe de Villiers a cédé ! Il vient de rejoindre la Majorité Présidentielle en acceptant de siéger au Comité de liaison des formations politiques qui soutiennent Nicolas Sarkozy. Cette décision attriste toutes celles et tous ceux qui, même s’ils ne partageaient pas les convictions de Philippe, lui reconnaissaient une certaine constance. Comment le président du MPF peut-il désormais soutenir un Président de la République dont il a contesté récemment les principales décisions (Traité de Lisbonne, retour dans l’OTAN, etc, etc…) ?

Philippe de Villiers pour se justifier, déclare se sentir plus efficace pour incarner le souverainisme à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. Qui peut sincèrement croire une telle énormité ? Je lui souhaite bon courage !

Ceux qui, lors des élections européennes, me reprochaient de ne pas faire alliance avec Philippe de Villiers, comprennent donc aujourd’hui pourquoi j’étais si méfiant. Je connaissais en effet les contacts réguliers entre Philippe de Villiers et l’Elysée et je me doutais bien qu’un jour ou l’autre cela finirait ainsi. Je ne voulais pas participer à une énième trahison de nos électeurs.

Il nous revient désormais à Debout la République de rassembler toutes celles et tous ceux qui refusent une France abaissée et politicienne. Beaucoup de cadres du MPF nous ont déjà rejoints ou s’apprêtent à le faire. J’ai demandé à toutes nos fédérations de les accueillir à bras ouverts car, n’en doutons pas, la mascarade politique d’aujourd’hui appelle obligatoirement à un sursaut. Il nous revient de le préparer.

Comment croire, en effet, que notre pays puisse continuer à dériver ainsi. La caste dirigeante qui nous gouverne n’osant pas s’attaquer aux racines des problèmes.

Un moment d’ailleurs, nos compatriotes avaient cru que Nicolas Sarkozy en aurait la volonté. Mais les postures ne font pas une politique et la situation se dégrade de jour en jour :

  • Sur le plan économique, la compétitivité des entreprises françaises s’effondre (euro cher, charges trop lourdes), les PME ferment les unes après les autres et seules, les banques qui tondent les Français, et les entreprises du CAC 40 qui investissent à l’étranger, masquent ce recul historique.

  • Sur le plan budgétaire, les déficits explosent car seul l’assistanat peut éviter la révolte sociale, nos concitoyens supportant, de moins en moins, deux poids deux mesures qui servent de politique. D’un côté les privilèges, notamment fiscaux, de l’autre le chômage de masse.

La cohésion nationale, enfin, est ruinée par une immigration non contrôlée qui nourrit les ghettos de nos banlieues.

Face à cela, la politique gouvernementale se limite à des effets de manche, à des mesurettes pour se donner l’illusion d’agir mais se refuse à porter le fer sur les causes réelles du mal :

  • Une Union Européenne qui asphyxie notre économie, par l’Euro cher et le libre échange déloyal. • L’absence de contrôle aux frontières et la pensée unique qui interdisent une vraie politique migratoire.

  • La proximité avec les grands groupes du CAC 40 et les banquiers, ce qui empêche de mettre l’économie au service du pays.

  • La volonté de plaire qui consiste à dépenser toujours plus, sans s’assurer des recettes.

Certains me diront : que peut-on faire ? Les Français ont la tête ailleurs, les principaux médias sont très proches du pouvoir, la Gauche ferait bien pire et même Philippe de Villiers abandonne.

Mais c’est justement parce que le couvercle est vissé fermement sur la marmite que cette dernière explosera.

Gardons alors notre cap, affirmons nos convictions républicaines et gaullistes et proposons des mesures très concrètes pour sortir la France de cette crise.

Car le grand paradoxe est que notre pays dispose de quantités d’atouts ; au premier rang desquels les Français qui aimeraient être considérés comme des adultes.

Redonner à notre pays les moyens de maîtriser son destin en encadrant l’Union Européenne, renforcer la compétitivité de notre économie en s’appuyant sur nos PME, garantir la cohésion sociale en combattant les privilèges et en restaurant le modèle républicain, voilà les axes de notre projet.

 Nicolas Dupont-Aignan,
Député et président de Debout la République
(photo ci-dessus)

 

 

 

 

2 commentaires sur De Villiers se renie. Il rejoint Sarkozy

  1. G. Le Dorner // 9 septembre 2012 à 12 h 58 min //

    Il faut savoir un jour repartir et d’un même combat plutôt que de jeter l’anathème .

  2. Chers amis ,vous avez rien compris ! Vous parlez pour rien dire ! Vous contestez comme un vent de désert du Sahara .Mr de Villiers est plus malin que vous ! Il a juste fait les choses comme il faut ! Vous comprenez bien .C’est n’est pas en faisant la soupe seul ,qu’on n’arrivera 1er de la classe ! Il faut faire des concessions ,si on veut gagner ,et arriver au tout 1er plan ,justement devancer l’UMP ?Et gouverner sans lui ,avec vous tous ! Et remettre le Gaullisme à sa place en France .Je pense que en faisant comme ça .Je suis convaincu et sur , que la France reviendra au 1er plan en Europe .Et retrouvera toute sa gloire ,et sa splendeur du passé ,comme au bon temps de notre héros historique Charles de Gaulle .Je vous prie cessez de récriminer Mr de Villiers .C’est vous qui renier la France ,en vous enfermant dans votre tour anti-ump .Si on veut abattre l’ump par en haut ,faites comme Mr de Villiers ,et non le contraire .

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