C’est à la fin des années 1920, que le Général de GAULLE fort de son expérience personnelle, tant pour l’avoir vu que pour l’avoir vécu, comme il disait dans « l’Orient compliqué », s’ouvre à lui une réalité à laquelle il était sensible par l’extrême fragilité de sa construction résultant d’un accord diplomatique heurtant de ce fait le sentiment national des peuples soumis à une domination étrangère. C’est en prenant contact avec le Liban, qu’il découvre toute la complexité de cette région, il s’exprime en ces termes : « Les liens entre la France et le Liban s'illustrent par leur solidité et leur sincérité. Si la France est investie d'une mission en Orient, le Liban est, de son côté, investi d'une mission en Europe. C'est pourquoi il importe à nos deux pays de demeurer en accord, solidaires, non seulement sur les questions d'ordre pratique, mais également sur les questions politiques.
[...]