Alexandre Benalla affirme que ses passeports diplomatiques lui ont été restitués « début octobre »


De qui se moque-t-on ? Sans ambiguïté, des citoyens Français, mais aussi de la France. Que vont-ils penser de nous à l’étranger. La France n’est plus gouvernée, le Général doit se retourner dans sa dernière demeure. Il est indispensable que le Chef de l’Etat s’exprime. Mais nous savons tous qu’il se balade actuellement…

Alain Kerhervé


L’ex-conseiller de l’Élysée assure donc ne pas avoir menti devant la commission d’enquête sénatoriale en septembre. De leur côté, l’Élysée et le Quai d’Orsay affirment n’avoir aucune information sur l’éventuelle utilisation d’un des passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla.

Selon l’entourage de l’ex-collaborateur de l’Élysée, Alexandre Benalla affirme n’avoir « jamais » mené de mission à titre privé lorsqu’il travaillait à l’Élysée.

Il affirme que ses passeports diplomatiques lui ont été restitués « début octobre ».

Selon BFMTV qui cite aussi l’entourage de l’ancien conseiller, Alexandre Benalla assure donc n’avoir pas menti devant la commission d’enquête sénatoriale en septembre puisqu’il affirme avoir reçu son passeport diplomatique en octobre.

Des « échanges réguliers » avec des « membres de la présidence » ?

Alexandre Benalla a également affirmé vendredi entretenir des « relations » et des « échanges réguliers » avec « certains membres de la présidence », dans une lettre adressée au cabinet d’Emmanuel Macron, assurant toutefois que ses activités actuelles n’ont « aucun lien » avec l’Elysée.

Il répondait ainsi à Patrick Strzoda, directeur de ce cabinet, qui l’avait sommé de s’expliquer sur « d’éventuelles missions personnelles et privées » menées « comme consultant »alors qu’il était « en fonction à l’Élysée ».

Dans ce courrier, Alexandre Benalla mentionne des « échanges réguliers » avec certaines personnes à l’Élysée au détour d’un reproche fait à Patrick Strzoda: « Au regard des relations que j’entretiens avec certains membres de la présidence, et des échanges réguliers que j’ai avec eux, il eût été plus cohérent de me transmettre directement ces interrogations auxquelles je n’aurais pas manqué de répondre, sans qu’il soit nécessaire de les porter sur la place publique ».

Le Drian va saisir le procureur de la République

L’Élysée et le Quai d’Orsay affirment de leur côté n’avoir aucune information sur l’éventuelle utilisation d’un des passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla.

Le palais présidentiel indique dans un communiqué avoir demandé au Quai d’Orsay de récupérer dès son licenciement les passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla.

Le ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian va saisir le procureur de la République après des informations de presse sur l’utilisation d’un passeport diplomatique par l’ancien conseiller de l’Élysée Alexandre Benalla, a annoncé vendredi son ministère.

« Toute utilisation de ces passeports […] serait contraire au droit »

Les révélations cette semaine sur un voyage d’affaires de M. Benalla au Tchad au cours duquel il aurait utilisé un passeport diplomatique fourni avant son limogeage de l’Élysée ont plongé le gouvernement dans l’embarras et poussé l’opposition à faire feu nourri pour réclamer des explications.

« Toute utilisation de ces passeports (diplomatiques) postérieure à la fin des fonctions qui avaient justifié l’attribution de ces documents serait contraire au droit », affirme le Quai d’Orsay, qui précise avoir demandé par courrier recommandé à deux reprises – en juillet et septembre – la restitution des documents à M. Benalla.

L’ancien conseiller à l’Élysée a été à l’origine d’une tempête politique cet été après avoir été filmé en train d’interpeller violemment des manifestants à Paris alors qu’il n’en avait pas la prérogative, point de départ d’une série de révélations sur le périmètre très flou de ses attributions dans l’appareil élyséen.

Source : AFP et Ouest-France

4 commentaires sur Alexandre Benalla affirme que ses passeports diplomatiques lui ont été restitués « début octobre »

  1. On ne devrait même plus en parler.
    C’est une affaire entendue : elle fait partie des duperies, supercheries, machiavélisme des élites dirigeantes, ou, plutôt de ceux qui tirent les ficelles.
    Toujours se demander ce qui se trame, en douce, pendant que l’on nous rabâche du Benalla par ci, de l’attentat déjoué par là, et l’aut’ couillon qui vient, soit disant, de s’évader…
    On nous balance des scandales dignes de la blague du 1• avril, tant c’est énorme, et eux, pendant c’temps-là, ils tournent la manivelle.
    Sans parler de l’Internet qui fait tourner le peuple en bourrique.

  2. Mort de rire

    Bienvenue dans la nouvelle Ripoublique en marche, prélude à notre sixième République avec sa nouvelle devise : privilèges, inégalités, passe-droits et pour le peuple un grand débat national pour se défouler.

    Grand merci à l’Elysée pour sa légèreté particulièrement fautive qui a permis la délivrance de passeports diplomatiques, début octobre paraît-il, à l’un de ses protégés bien connu dont le nom provoque la nausée, après le feuilleton du 1er mai et celui de la Commission d’enquête sénatoriale de septembre 2018, au cours de laquelle les convoqués prêtèrent serment de dire toute la vérité, ce qui en principe ne laisse aucune place aux mensonges, aux omissions, aux manipulations.

    Il n’y aurait eu qu’un seul responsable de cette situation à l’Elysée, le Président en personne et que c’est lui seul selon ses dires qu’il faudrait aller chercher (pour le juger et le condamner).
    Cette légèreté de langage est une façon de se moquer de la France toute entière et de ses règles institutionnelles puisque nous vivons dit-on dans un Etat de droit permanent qui impose des règles générales et particulières selon les situations.

    Je crains hélas que cette affaire des passeports dépasse l’étude du cas particulier d’un homme jamais inquiété par quelques barbouzes en mal d’actions, mis au chômage technique forcé, pour les empêcher d’aller chercher deux misérables passeports délivrés à tort et enfermés dans un coffre-fort introuvable.

    En attendant, le même profiteur a jusqu’à présent abusé des failles élyséennes et de l’appui complaisant dans diverses sphères du pouvoir dont il va falloir absolument faire la lumière pour démasquer les agents qui ont été de mèche.
    Toujours le même aussi qui a mimé avec le même aplomb cette provocation prononcée par son mentor « qu’on vienne me chercher ».

    Mais face aux poursuites qui le menacent, il déclare sagement rendre ses passeports diplomatiques sous peu en s’improvisant maître des horloges. Nous verrons !

    Reste à savoir pourquoi un garde du corps a pu bénéficier jusqu’à ce jour d’une couverture d’actions aussi large sans en avoir été inquiété alors que la diplomatie et les affaires étrangères relevaient jusqu’à présent du domaine réservé du Président et non pas à un amateur.

    Des révélations désastreuses pour le pouvoir pourraient-elles expliquer tant de passe-droits ?

    Le temps nous réserve parfois des surprises !

    Rf 30.12.2018

  3. Le  » chérubin du palais » est tout bonnement entouré d’une équipe de pieds-nickelés à la ramasse sur tous les fronts politico-sociaux économiques !

  4. Jacques Payen // 29 décembre 2018 à 17 h 03 min //

    Pourquoi faudrait-il que le Président parle absolument ?

    Pour nous dire que lui, l’enfant gâté des dieux du CAC40, s’est compromis avec un ambitieux forcené au comportement infantile, et qu’il s’excuse de son inconscience ? A ce niveau de responsabilité l’inconscience se paie cash !

    Il ne faut pas être très perspicace pour se rendre compte que cette affaire Benalla « pue » depuis le début.

    Et qu’elle signera sans doute le terme prématuré du coup de force électoral commis en 2017.

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